Cela fait belle lurette que l'on cherche à inventer des détecteurs de mensonge ou autres sérums de vérités. Au moyen âge déjà, les juges mettaient de la farine dans la bouche des suspects, pour voir si la bouche devenait plus ou moins sèche. Si c’était sec, ça voulait dire que l'accusé mentait... Ensuite est venu le fameux détecteur de mensonge. Mais d'autres méthodes sont également utilisées. Beaucoup de produits ont été considérés comme sérums de vérités, comme l'éthanol, le LSD, le Cannabis, ou le penthotal; un barbiturique qui est encore aujourd'hui utilisé par la police indienne pour faire avouer des suspects. A nouveau, et comme pour le détecteur de mensonge, les résultats sont très controversés. Alors est-ce que les sérums de vérité existent vraiment? Sont-ils efficacent? Des précisions avec Thierry Buclin, professeur de pharmacologie clinique au CHUV et Pierre Marquet, psychiatre et neuroscientifique. Un dossier de Bastien Confino.