Sonar

Pour son dernier Sonar, Magali Philip revient sur deux ans d'observation du monde du web, des réseaux sociaux et des nouvelles technologies. De #BringBackOurGirls en passant par #JeSuisCharlie, Siri, #BlackLivesMatter, #Ferguson, le groupe Etat Islamique, Philae, la défense de la vie privée, le journalisme en plein changement, les politiques sur les réseaux et le buzz de cette petite fille qui voulait des baskets dinosaures.

La vague de chaleur qui touche une partie de l'Europe incite les autorités des pays concernés à redoubler de conseils en matière de prévention, sur les réseaux sociaux aussi. Si en France, les mairies, les préfets, la gendarmerie, les associations pour les aînés, les ministres rivalisent sur Twitter et Facebook de petits clips, d'infographies ou de conseils pour éviter de se déshydrater, en Suisse, seules les polices cantonales semblent avoir vraiment compris l'importance de ces plateformes pour y diffuser de tels messages.

Des élèves de 10 ans d'une classe de Haute-Savoie viennent de se voir décerner un diplôme "d'apprentis Hoaxbuster". Soutenu par leur enseignante, ils ont appris, durant plusieurs séances, à s'informer et communiquer sur le web et les réseaux sociaux. Ils ont notamment découvert ce qu'était un hoax, une vraie info, une source ou comment dater une photo publiée sur le web.

Par le biais de SANA, son agence de presse officielle, le régime de Bachar al-Assad vient de lancer la campagne #SummerInSyria sur les réseaux sociaux. Objectif de cette opération de communication: inciter la population à partager sur Snapshat ou Twitter ses "moments estivaux", les moments festifs de son quotidien en Syrie. Les internautes n'ont guère apprécié le cynisme de la démarche.

Le dernier bilan de l'attentat de Sousse fait état d'au moins 38 morts et des dizaines de blessés. Parmi eux: des mères, des pères, des oncles, des cousins, des soeurs, des enfants, dont les proches angoissés se sont tournés vers les réseaux sociaux pour chercher de l'aide et obtenir des informations, tant ils n'obtenaient rien par les voies officielles. Des messages retweetés, partagés par des milliers d'internautes animés par la volonté d'aider.

NSA, Wikileaks, Edward Snowden, des écoutes, des espions. Pas un jour ne passe sans qu'une nouvelle révélation ne vienne interroger notre rapport à notre sphère privée. Nos données personnelles ne semblent plus nous appartenir de manière exclusive. Qui les possède et sous quelle forme? Pour le savoir, l'émission "On en parle" lance une grande enquête participative intitulée "Donne-moi mes données!"