L'Argentine, qui avait pourtant retrouvé son 4-3-3 usuel après une mi-temps peu convaincante en 5-3-2 contre la Bosnie (2-1), s'est montrée d'une nonchalance telle que cela a même, parfois, frôlé l'irrespect pour l'adversaire. Convaincue que la différence allait se faire à un moment ou à un autre, à la technique, elle a persisté dans son faux rythme ronronnant.
Un bloc solide
Bien entendu, avec un peu de réussite et quelques centimètres plus à gauche ou plus à droite, la lecture de cette rencontre agréable serait très différente. Il ne s'en est en effet pas fallu de beaucoup pour que Di Maria (19e/75e), Rojo (24e),
Garay (36e), Agüero (51e), Messi (60e/74e) ou Palacio (84e) ne trouvent la solution.
Réduire toutefois le résultat obtenu par les Iraniens au seul manque d'efficacité de l'Albiceleste serait par trop injuste. La Melli, comme contre le Nigeria (0-0), obéit au doigt et à l'oeil du rigoureux Carlos Queiroz et le bloc qu'elle constitue est tout sauf facile à percer.
Les arrêts de Romero
Elle possède aussi en Ashkan Dejagah un excellent tireur de balles arrêtées, le domaine dans lequel les Iraniens ont posé le plus de problèmes aux Argentins. Le joueur de Fulham s'est ainsi fait l'auteur de la plus belle occasion de la rencontre, à la réception d'un centre du précis Montazeri, plaçant une tête qui a obligé le portier Romero à une claquette miracle pour éviter le camouflet (67e).
Romero a encore dû s'employer pour sauver les meubles à la... 86e, après une ouverture parfaite de Jahanbakhsh pour Ghoochannejad, arrivé seul face au gardien remplaçant de Monaco.
si/lper
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Référence au match diffusé en direct sur RTS Deux à 18h00: Argentine-Iran, Coupe du Monde de la FIFA 2014