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Ibra-Ronaldo, le duel des champions

Qui pèsera en attaque, Ronaldo ou Ibrahimovic ? Qui dictera le tempo, Motta ou Kroos ? Qui sera le plus dissuasif en défense, Silva ou Ramos ? Ces duels à distance seront les clés du choc Paris SG-Real Madrid, mercredi (RTS Deux, 20h45) en Ligue des champions.

Par un curieux hasard, "Zlatan" et "CR7" sont entrés dans la légende de leurs clubs respectifs à quelques jours d'intervalle: début octobre, le Suédois a devancé Pauleta comme meilleur buteur de l'histoire du PSG (112 buts à ce jour), tandis que Ronaldo a dépassé Raul au panthéon merengue samedi en inscrivant son 324e but.

Et les deux stars sont sur la pente ascendante. Avec 11 buts en 10 matches officiels, dont cinq en C1, Ronaldo (30 ans) semble avoir retrouvé son appétit après un début de saison décevant. Ce qui tombe à point nommé en l'absence de Gareth Bale, James Rodriguez et Karim Benzema, blessés.

Pour Ibrahimovic (34 ans), le début d'exercice a été plombé par les blessures (genou, abdomen) et son retour à un niveau décent a pris du temps. Mais il reste sur 6 buts en 4 matches de championnat, plus 2 en deux rencontres avec sa sélection. "Je suis comme le vin, je me bonifie avec l'âge", a-t-il dit dernièrement.

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si/fg

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Kroos doit confirmer

Pour Toni Kroos, le plus dur commence: confirmer. Arrivé au Real à l'été 2014 auréolé du sacre mondial de l'Allemagne, l'ex-milieu offensif du Bayern Munich s'est reconverti avec succès en sentinelle, devenant un élément-clé du Real par sa précision dans l'orientation du jeu. Ce nouveau rôle l'a néanmoins beaucoup sollicité physiquement et Benitez a promis de "doser" davantage son temps de jeu. Outre une plus fréquente rotation, Kroos est davantage déchargé défensivement lorsque le Brésilien Casemiro est aligné à ses côtés. Mais dans ce nouveau système, l'Allemand n'a pas encore retrouvé l'influence qui était la sienne.

Silva veut sa revanche

Méprisé au pays, respecté à Paris. Ainsi vire, à 30 ans, la carrière de Thiago Silva à qui le Brésil ne pardonne toujours pas les larmes, les absences et les erreurs qui ont plombé le Mondial 2014 de la Seleçao. Au PSG c'est un tout autre "capitao", désormais remis de ces émotions, qui impose à nouveau son jeu et sa personnalité. A la fois auprès de ses coéquipiers dans le vestiaire et face aux adversaires sur le terrain. S'il fut l'auteur la saison passée de quelques bévues ou penalties provoqués, signes d'un mental alors encore en reconstruction, Silva semble aujourd'hui bien redevenu "o mostro" (le monstre). Et aura une belle occasion de le prouver mercredi, ne serait-ce que pour convaincre son sélectionneur Dunga, qui ne veut plus de lui.