Actuellement à la tête de la sélection du Niger, Rolland Courbis (58 ans) "a répondu par amitié à l'appel du président pour (donner) un coup de main". L'ancien coach de Marseille est arrivé mercredi matin à la Porte d'Octodure et pourrait être le remplaçant de Laurent Roussey.
"Pour l'instant, rien n'est fait", a précisé Courbis. Mais selon le 19:30 de la RTS, il se serait engagé à coacher les 5 derniers matches de la saison en Super League, plus l'éventuel barrage face au 2e de Challenge League.
"Le potentiel pour conquérir le titre en Suisse"
Accompagné de Christian Constantin, Courbis a déjà pu évaluer le potentiel de l'équipe valaisanne mercredi à l'entraînement. "Cette équipe a le potentiel pour conquérir le titre en Suisse", a affirmé le Français selon le site du club. Il est néanmoins bien conscient que le FC Sion devra vraisemblablement passer par les barrages pour conserver sa place en Super League.
Courbis a pris part à la récente Coupe d'Afrique des Nations avec le Niger. Sa dernière expérience à la tête d'un club remonte à la saison 2008/2009, au terme de laquelle il avait fêté une promotion en Ligue 1 avec Montpellier.
Quelques mois de prison
Courbis avait ensuite été incarcéré pendant quelques mois, de septembre 2009 à février 2010, pour son implication dans l'affaire des transferts suspects de l'Olympique de Marseille de 1997 à 1999. Il avait été condamné pour complicité d'abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, complicité de faux en écritures privées en qualité d'entraîneur de l'OM, qu'il avait mené jusqu'en finale de la Coupe de l'UEFA 1999.
Selon Wikipédia, Rolland Courbis avait refusé de venir entraîner Sion lors de l'hiver 2010.
si/dbu
Servette sommé de passer à la caisse
La Commission de discipline (CD) de la Swiss Football League (SFL) a infligé une amende de 20'000 francs à Servette.
Il s'agit en fait de relents de la présidence de Majid Pishyar. Au début de l'année, la SFL avait exigé des informations sur la situation financière du club. La direction du club n'y avait pas donné suite, et n'avait pas non plus fourni les documents attestant du versement des salaires de janvier et du paiement des assurances sociales.
Le SFC, qui se bat aujourd'hui pour sa survie, s'efforce de réunir une somme d'entre 6 et 10 millions de francs pour conserver sa place au sein de l'élite.