Le 1er titre de Saarinen, sur 10km classique

Aino Kaisa Saarinen a enfin obtenu la consécration dans un grand
Championnat. Lors de la première épreuve des Mondiaux de Liberec,
la Finlandaise de 30 ans a décroché son premier sacre, grâce à une
fin de course remarquable qui lui a permis de devancer l'Italienne
Marianna Longa de 4"2 et la favorite polonaise Justyna Kowalczyk de
11"5.



La leader de la Coupe du monde est passée en tête au 6e kilomètre
alors que Kowalczyk, qui avait remporté le deux derniers 10km
classique disputés cette saison, était partie plus vite. Lauréate
du Tour de Ski et gagnante de la Coupe du monde ces deux dernières
saisons, la Finlandaise Virpi Kuitunen échoue au pied du
podium.



Disputée sous la neige, la première épreuve des Mondiaux 2009 n'a
réservé aucune surprise de taille, si ce n'est la 8e place de la
Japonaise Masako Ishida.

Meilleur résultat de l'hiver pour Mischol

Seraina Mischol a réalisé son meilleur résultat de l'hiver avec
un 22e rang, mais elle reste bien loin de son niveau de la saison
passée. Se sachant relativement peu affûtée, la Grisonne n'a pas
pris de risques sur le parcours difficile de Vesec, parsemé de deux
montées de 40m de dénivellation à accomplir deux fois
chacune.



Pointée aux alentours de la 25e place aux temps intermédaires, la
Suissesse est un peu revenue sur la fin pour concéder 1'58 à
Saarinen. C'est une performance honorable pour la Davosienne de 27
ans, jamais mieux classée que 25e cette saison en Coupe du monde.
Blessée durant six semaines à la fin de sa préparation estivale,
puis malade à l'abord de ces joutes, elle n'était pas au top.

Manque de repères

"Je manquais de repères pour ma première compétition depuis deux
semaines et demie. Mon but était de pouvoir quitter le stade le
sourire aux lèvres, et j'y suis arrivée. Je suis très motivée pour
les prochaines courses", s'est satisfaite la Grisonne. Elle vise
dans l'immédiat la poursuite de samedi et le sprint mardi.



Il reste peu de temps à Mischol pour retrouver la forme de l'hiver
dernier, où elle avait fini 15e mondiale avec cinq places dans le
«top-10» en Coupe du monde. Ses pépins de santé, ajoutés à ceux de
Laurence Rochat et à la cruelle absence de relève, rejettent plus
que jamais le fond féminin dans le creux de la vague.



agences/seb