Vivre de ce que la nature peut offrir, ici ou ailleurs! Pascal Braissant, lui, a décidé de quitter sa vie d’avant pour exercer le métier d’équarrisseur. D’autres ont choisi le Larzac, symbole de solidarité et de contestation pour être paysan autrement. En guise d’épilogue, une balade paisible sur les neiges éternelles du massif des Diablerets. Objectif: rallier la Quille du Diable, un gros rocher comme en équilibre au-dessus de Derborence.
L’appel de la forêt
Pascal travaillait dans un laboratoire à l’EPFL. Comme beaucoup qui en ont souvent rêvé sans en avoir jamais eu le courage, il fait basculer sa vie hors des contingences économiques, loin du monde des apparences.
Tour à tour horticulteur, berger, fromager, il ne possède rien sauf son bien le plus précieux: sa famille. Quelques vieilles scies à main récupérées au fond des granges, une hache bien aiguisée et l’on découvre l’un des derniers équarrisseurs de Suisse.
Un reportage de Jean-Paul Mudry
Les enfants du Larzac
Perché au dessus de Millau et de son magistral viaduc, le plateau du Larzac attire toujours autant de paysans, venus vivre de la terre autrement. Trente ans après la fin de la lutte et la victoire contre l’extension d’un camp militaire, les "purs porcs" (les paysans de souche) et les néo-ruraux ont réussi à faire de ce lieu une terre d’accueil, de solidarité et d’innovation.
Mais derrière ces étendues bucoliques et cette douceur de vivre, il y a un sol sec et caillouteux, des hivers rigoureux et un soleil estival de plomb qui rendent le Larzac si particulier et attachant.
Un reportage d'Audrey Sommer