Bande-dessinée et pornographie

Scandalisée après avoir vu des enfants feuilleter dans une librairie lausannoise un album jugé obscène en libre accès, une membre de l’association de lutte contre la pornographie Réagir a fait part de son indignation dans une lettre adressée à différentes institutions, dont l’Eglise protestante,  l’Unicef et l’OMS. Le propriétaire de la librairie en question est Rolf Kesserling. Il est aussi éditeur. Il a déjà été condamné par la justice pour avoir vendu et publié des contenus obscènes, un jugement qu’il conteste.

Invité à débattre dans Le Journal de Midi de la radio romande, Rolf Kesserling a face de lui Roberte Falquet, la présidente de Réagir. La première question du journaliste Willam Heinzer va au libraire : n’est-il pas gêné de savoir que dans sa librairie de jeunes clients puissent accéder à des albums de bande-dessinées pornographiques ?