La deuxième guerre mondiale a laissé de terribles stigmates dans toute l'Europe. Pour le CICR, l'heure est venue de faire le bilan sur son action durant le conflit. Nombreux sont ceux qui critiquent la passivité de l'organisation face à l'horreur de l’holocauste et la faiblesse du soutien apporté aux populations civiles. Un constat s'impose: les droits et l'action du CICR doivent impérativement être renforcés.
En 1949, une conférence internationale organisée par la Suisse élabore à Genève quatre nouvelles conventions, qui posent les fondations du droit international humanitaire.
Les quatre Conventions de 1949 en résumé
La première et la deuxième Convention traitent du sort des blessés et des malades. Ceux-ci doivent pouvoir être assistés et soignés. La protection du personnel de secours travaillant sous l'emblème de la Croix-Rouge doit également être assurée.
La troisième Convention se penche sur le sort des prisonniers de guerre. Ces derniers doivent être traités avec humanité. La torture et les traitements cruels et dégradants sont interdits. Les détenus doivent pouvoir communiquer avec leurs proches.
La quatrième Convention a enfin pour objet la protection des personnes civiles en temps de guerre. Celles-ci doivent être protégées de tout acte hostile (enlèvement, représailles, déportation, etc). Les attaques ne doivent cibler que des objectifs militaires.