La guerre du feu

Avec l'apparition des gratte-ciel et des buildings dans les villes se pose, pour les pompiers, le problème de l'évacuation de leurs habitants en cas d'incendie. En 1975, Affaires publiques consacre son émission à cette problématique. A Genève, la tour de la télévision et les immeubles de la cité du Lignon sont particulièrement concernés par ce danger.

En 1995, l'équipe de Tell Quel a suivi pendant une semaine les pompiers de la plus grande caserne de Suisse, celle de Genève. Leur reportage dévoile le quotidien des hommes du feu, leurs conditions de travail, l'ambiance particulière de leur vie largement communautaire, entre routine et alertes. Mardi matin 10 heures, un incendie s'est déclaré dans une maison d'habitation.

Les pompiers de l'aéroport de Genève sont en alerte. Un avion de ligne DC-9 semble avoir des problèmes avec son train d'atterrissage. Même lors d'un exercice, les sapeurs de Cointrin sont sur le qui-vive. Un extrait de l'émission Vie et métier en 1968.

Un fer à repasser branché oublié sur une planche et c'est l'incendie assuré ! Les pompiers sont heureusement intervenus à temps pour contenir les flammes. En 1974, l'émission Objectivement votre met l'accent sur le travail varié des hommes du feu.

En 1953, les pompiers genevois font une démonstration de leurs nouvelles méthodes de lutte contre les incendies. L'exercice est public et a attiré une foule de curieux sur la Plaine de Plainpalais.

Spectaculaire ? Sans doute si l'on en juge par les visages attentifs des badauds mais sûrement pas autant que le sujet qu'en tirent les Actualités de la TSR ! Musique de circonstance et commentaire de l'inimitable Georges Hardy.

Thème de l'exercice pour les pompiers de Genève, un incendie au Grand Casino. En 1954, Georges Hardy suit pour la TSR la démonstration des soldats du feu. Nouvelle pompe à grand débit, déploiement de l'échelle de 31 mètres, sacs de sauvetage, le spectacle était au rendez-vous pour les badauds venus en nombre.

Le nombre d'incendies en Suisse est d'environ 20'000 par année. Maisons, immeubles, bâtiments historiques, sans parler des vies humaines, rien ne résiste aux flammes malgré l'intervention des sapeurs-pompiers.

En février 1966, le village de l'Abbaye, dans la vallée de Joux, est la proie des flammes. Le feu se propage à une dizaine d'immeubles et en l'espace d'une demi-heure huit d'entre eux sont détruits. Un mouvement de solidarité se crée alors pour venir en aide aux villageois désormais privés de toit.

Le 16 septembre 1984, le Victoria Hall brûle. L'incendie s'est déclaré sur le podium et a sévèrement endommagé la salle réservée à l'orchestre. L'orgue est totalement détruit, ainsi que les plafonds. La tristesse est grande chez les musiciens qui ont toujours apprécié l'acoustique exceptionnelle du Victoria Hall.

Le 4 août 1964, vers 11h du matin, un violent incendie se déclenche dans le Bâtiment électoral, sur la plaine de Plainpalais, à Genève. En quelques minutes l'ensemble de l'édifice est en feu. Ce sinistre de grande ampleur mobilise vingt-deux lances incendies, servies par quatre bataillons de pompiers de la Ville.

Le 20 septembre 1998, le Werkhof flambe. Ce bâtiment historique du XVIe siècle, situé au cœur de la vieille ville de Fribourg, devait être aménagé en centre culturel. Mais la surchauffe d'un radiateur électrique a provoqué un gigantesque incendie que les pompiers fribourgeois ont de la peine à maîtriser.

Les pompiers volontaires du petit village neuchâtelois d'Auvernier sortent un calendrier chaud, chaud, chaud. Dans les rues, les habitants sont amusés de voir leurs soldats du feu poser dans l'uniforme le plus naturel. En 2001, Viva part à la rencontre de ces hommes qui se sont mis à nu.

En 2007, une surprenante vidéo apparaît sur internet. Les pompiers du Service de sécurité de l'Aéroport de Genève (SSA), parodiant la chanson "Fous ta cagoule", rapent en uniforme sur les ailes d'un Boeing 737. Le clip rencontre un grand succès populaire, mais il ne fait pas l'unanimité.