Saisonniers italiens puis espagnols, ils ont favorisé l'économie helvétique. La Suisse n'avait cependant pour eux rien d'un paradis : séparés de leur famille, vivant dans des baraquements, devant faire face à la xénophobie, les immigrés étaient tolérés durant neuf mois de travail puis devaient rentrer chez eux... Parmi ceux qui s'étaient installés, la deuxième génération était encore partagée entre racines et intégration.
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