Durant des décennies, on a cherché à éradiquer les accents et les expressions régionales des bouches romandes, au profit de ce que l'on appelle le bon français. Face à cette "dictature parisienne", la résistance s'est organisée : de Gilles à Cuche et Barbezat, en passant par des écrivains et des linguistes, un mouvement de réhabilitation a été amorcé. D'objet de complexe, le parler romand, dans ses différentes variations cantonales, est devenu un authentique produit du terroir. Dégustation en images.
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