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La TSR à la conquête de la Lune

Georges Kleinmann (gauche) et Alain Schärlig (centre) sur le plateau de la TSR le 21 juillet 1969. [RTS]
Georges Kleinmann (gauche) et Alain Schärlig (centre) sur le plateau de la TSR le 21 juillet 1969. - [RTS]
Durant la nuit du 20 au 21 juillet 1969, l'effervescence règne à la TSR. Le journaliste Georges Kleinmann et le scientifique Eric Schärlig commentent pour les téléspectateurs romands les premiers pas de l'homme sur la Lune. Si les images de ce direct n'ont pas été conservées, les archives existantes nous permettent de revivre l'événement, ainsi que d'autres moments phares de la conquête spatiale.

Le 24 mai 1961, le président Kennedy donne aux USA  jusqu'à la fin de la décennie pour envoyer un homme sur la Lune. En faisant cette promesse, il veut redorer l'image d'un pays qui vient de subir des revers humiliants. Le 14 avril, Iouri Gagarine a marqué la supériorité soviétique en devenant le premier homme à accomplir un vol spatial. Trois jours plus tard, le débarquement dans la Baie des Cochons d'exilés cubains soutenus par les USA se solde par un échec.

De folles années pour la NASA

Moins de dix ans pour conquérir la Lune : le pari est-il tenable ? Mercury, Gemini, Apollo: les programmes spatiaux américains pour apprivoiser l'espace se succèdent. L'aventure engage des budgets colossaux et mettra à contribution jusqu'à 400000 personnes. Elle se fait également au prix d'énormes prises de risques pour les astronautes. Le 27 janvier 1967, l'équipage d'Apollo 1 périt dans un incendie lors d'un exercice. Une tragédie qui n'arrêtera pas la NASA.

Les échecs du programme spacial ont servi la NASA. [RTS]
Le prix à payer / Espace / 5 min. / le 19 juillet 1979

Vu de l'Europe

Invité début 1967 par l'émission Le point,  Albert Ducrocq, physicien devenu journaliste, fait le bilan du programme spatial américain. Un alunissage américain avant 1970 est-il toujours envisageable? Les USA sont-ils parvenus à rattraper le retard que les Soviétiques avaient pris sur eux?

L'agenda de la conquête lunaire américaine
L'agenda de la conquête lunaire américaine / Point / 2 min. / le 26 janvier 1967

La mission Apollo 11

Le 16 juillet 1969, le lanceur Saturn V décolle de Cap Canaveral, en Floride. L'équipage de la mission Apollo 11 est composé de trois hommes : Buzz Aldrin, Michael Collins et Neil Armstrong. Le 21 juillet 1969, les USA tiennent leur pari. Ce qui semblait fou devient réalité. Neil Armstrong pose le pied sur la Lune.

Les premiers pas de l'homme sur la lune
Les premiers pas de l'homme sur la lune / Carrefour / 5 min. / le 21 juillet 1970

Souvenirs inoubliables

Des millions de téléspectateurs assistent à l'événement en direct. 20 ans plus tard, le journaliste Georges Kleinmann, commentateur pour la TSR, se souvient avec émotion et émerveillement de cette fabuleuse nuit du 21 juillet 1969.

Il y avait tellement d'inconnues, il y avait tellement d'impossibilités... De regarder ça, c'était extraordinaire!

Georges Kleinmann
20 ans après, Georges Kleinman revient sur cette fabuleuse nuit du 21 juillet 1969
20 ans après, Georges Kleinman revient sur cette fabuleuse nuit du 21 juillet 1969 / Actualités / 4 min. / le 19 juillet 1989

De la Lune... à Claude Nicollier

Si les événements de juillet 1969 conservent une dimension exceptionnelle, la télévision romande continuera de suivre avec intérêt l'évolution de la conquête spatiale au cours des décennies suivantes. Elle contribuera à faire connaître au public romand la figure de Claude Nicollier, astrophysicien suisse de l'Agence spatiale européenne, qui rejoint la NASA en 1980. Son objectif : voyager un jour dans l'espace. La réalité dépassera ses espérances: entre 1992 et 1999, il ne participera à pas moins de quatre missions. En 1996, il est en duplex avec la TSR depuis la navette Columbia.

Claude Nicollier arbore le logo de la TSR depuis la navette spatiale Columbia, 1996.
Claude Nicollier en duplex de l'espace / Téléscope / 3 min. / le 22 février 1996

Si depuis lors aucun Suisse n'est retourné dans l'espace, notre pays continue d'apporter son soutien technologique à la recherche spatiale. Depuis la montre Omega porté par Buzz Aldrin lors de la mission Apollo 11, les contributions des écoles polytechniques, des universités et du secteur privé n'ont en effet pas cessé de se développer.

Sophie Meyer pour Les archives de la RTS

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