Apprentis bouchers
306'000 tonnes de viande consommée en une année, environ 5'500 boucheries en Suisse... En 1965, la profession de boucher-charcutier est un métier d'avenir. Varié, beau et lucratif...
Des saucisses artisanales
A Liddes dans le val d'Entremont, Armand Darbellay, soixante-huit ans, exerce son métier de boucher depuis bientôt un demi-siècle.
Dès le mois de novembre, il se met au travail pour perpétuer la tradition de la réserve de viande hivernale et fabrique des saucisses grasses selon sa méthode à lui, jalousement gardée.
La chorale des bouchers
On abat, on dépece, on tranche, on découpe, mais toujours en chanson !
Les bouchers de Lausanne sont des amoureux du chant. Ils ont formé une chorale et exercent leur répertoire après et parfois pendant leurs activités. Et ils évoquent la viande avec autant de coeur et de tendresse qu'ils en ont à entonner leurs airs favoris.
A la boucherie
Achetez sa viande, tout un art.
Actualité au féminin en 1968 poursuit son oeuvre d'édification des ménagères avec le passage obligé par la boucherie. De bons conseils pour bien choisir son morceau, prodigués avec une condescendance certaine et beaucoup de paternalisme.
Le Rodin du saindoux
Certains bouchers ne se contentent pas de découper de la viande !
Le Rodin du saindoux ou l'art insolite de Monsieur Bonfils, boucher-charcutier de son état qui nous présente ses créations, belles et inutiles : des sculptures en graisse de porc. C'est en 1968 et c'est dans N'importe quoi.
Salomé Breguet pour les archives de la RTS.