Nikos Kazantzakis
- Culture et Arts
- Audio 50 min.
10 juin 1984
Dimanche littéraire
Le 10 juin 1984, l'émission radiophonique Dimanche littéraire consacre la première partie de son émission à l'écrivain grec Nikos Kazantzakis.
Avec tout d'abord le portrait intime d'un homme sensible, chaleureux et d'une intégrité absolue, tracé par sa femme Eleni Samios-Kazantzakis. L'épouse de Kazantzakis évoque avec la journaliste Juana Bastian la vie et les convictions de l'écrivain. C'est ensuite sur son oeuvre et les grands thèmes qui la sous-tendent que s'attardent Bertrand Bouvier, professeur de littérature grecque moderne à l'Université de Genève et Gaston Cherpillod, écrivain vaudois.
Cet extrait offre un témoignage précieux sur l'homme et une riche analyse littéraire des écrits de Nikos Kazantzakis.
(Source photo: Kazantzakis Museum, CC)
Nikos Kazantzakis (ou Kazantzaki), né à Héraklion en Crète le 18 février 1883 est un écrivain grec, traducteur et journaliste.
Après des études de français et d'italien à l'Ecole commerciale française de la Sainte-Croix à Naxos, Kazantzaki obtient un doctorat en droit à Athènes. Il publie alors son premier livre Le lys et le serpent avant de se rendre à Paris pour étudier la philosophie et suivre les cours d'Henri Bergson. Kazantzaki fera paraître des essais philosophiques, des traductions, des poèmes, des drames et des romans dont l'un des plus connus est Alexis Zorba publié en 1946. Kazantzaki voyage et s'installe dans différents pays. Il s'engage aussi, couvrant la Guerre d'Espagne comme journaliste, occupant des fonctions officielles en Grèce. Libéré de la religion, sa quête l'emmène à la découverte du bouddhisme et du modèle christique, du marxisme. Son livre La dernière tentation du Christ (1955) est mise à l'index par la papauté.
Laissant une oeuvre importante, Nikos Kazantzaki meurt en 1957, emporté par la grippe asiatique. Sur sa tombe figure l'épitaphe: "Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre".