Guérir grâce au soleil
- Médecine
- Vidéo 3 min.
27 octobre 1963
Calendrier de l’histoire
Un des premiers sanatoriums de Suisse voit le jour à Leysin en 1894. Très rapidement, les cures d'altitude sont prescrites aux tuberculeux et les établissements se multiplient. Dès 1903, le docteur Auguste Rollier y ouvre la première clinique de traitement par héliothérapie, destiné aux malades souffrant de tuberculose osseuse.
Afin d'exposer au maximum leur corps au soleil, les patients passent l'essentiel de leur temps à l'extérieur et pratiquement nus. Ils font de la randonnée à ski, effectuent des exercices de gymnastique et s'adonnent à diverses activités manuelles, installés sur les grands balcons du sanatorium.
Réalisé en 1944, ce reportage propose des images étonnantes de ce traitement. Il a d'abord été diffusé dans le Ciné-Journal suisse, avant d'être repris par l'émission Le Calendrier de l'Histoire du 27 octobre 1963.
Quelques dates dans l’histoire de la tuberculose en Suisse
Années 1880 15% des décès en Suisse sont attribués à la tuberculose
1882 découverte du bacille de la tuberculose par Robert Koch. Le caractère contagieux de la maladie est confirmé.
1915-1940 âge d’or des cures d’altitude et développement des sanatoriums et cliniques (Davos, Leysin, Montana).
1943 systématisation de la radiographie des poumons au sein de l’armée suisse.
1946 premières utilisation d’un antibiotique (la streptomycine) dans le traitement de la tuberculose.
Années 50 vastes campagne de vaccination contre la tuberculose, via le vaccin BCG (Bacille Calmette-Guérin). Les vaccinations cesseront dans les années 70, le risque de contracter la maladie étant considéré comme faible.
1951-1955 forte baisse de la mortalité par tuberculose. Effets conjoints d’une amélioration des conditions de vie, de l’usage des antibiotiques, des vaccins et du dépistage.
1965 systématisation du dépistage de la tuberculose auprès des travailleurs étrangers. Ces contrôles seront abandonnés en 2006 (les requérants d’asile et les réfugiés sont dépistés via un questionnaire).
Source : site de la ligue pulmonaire suisse