Un citoyen de Genève

Un citoyen de Genève
  • Littérature suisse
  • Vidéo 32 min.

18 mai 2001

Les grands entretiens

Sous le titre Jean Starobinski, l'exercice de la liberté, l'historien des idées et théoricien de la littérature Jean Starobinski a accordé treize Grands entretiens à Guillaume Chenevière.

Dans cette première émission diffusée le 18 mai 2001, Jean Starobinski parle de son attachement indéfectible pour sa ville natale, Genève. Il évoque son enfance, ses années d'études et ses débuts dans la carrière littéraire au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Jean Starobinski a suivi des études conjointes de lettres et de médecine à l'Université de Genève. Il est pendant quelques années médecin assistant en médecine interne, puis en psychiatrie.

Après la publication, de son livre Jean-Jacques Rousseau : la transparence et l'obstacle (1958), des enseignements d'histoire des idées et de littérature française lui ont été confiés à l'Université de Genève. Dans le domaine de l'histoire des idées, il porte son intérêt sur l'histoire de la psychiatrie. Dans des livres comme Montesquieu (1953, nouvelle version augmentée en 1994), L'Oeil vivant, (1960, nouvelle version augmentée en 1999),  La Relation critique (1970), Trois fureurs (1974), Montaigne en mouvement (1982), Le Remède dans le mal (1989), Jean Starobinski met en œuvre une critique proche des textes et attentive aux aspects fondamentaux de l'expérience littéraire.

Il se tourne vers les rapports de la littérature et des arts dans L'Invention de la Liberté (1964), Les Emblèmes de la raison (1973), Portrait de l'artiste en saltimbanque (1970), Largesse (1994). Sur quelques grands thèmes - L'usage et la dénonciation des masques, le don fastueux, la mélancolie - il développe un comparatisme généralisé, qui ne souhaite pas séparer ses preuves de sa théorie.