Léo Andenmatten, peintre valaisan

Le peintre haut-valaisan Léo Andenmatten, alors âgé de 50 ans, accueille en 1973 le réalisateur Jean-Louis Roy dans son atelier de la vieille ville de Sion. Né en 1922 à la Souste, près de Loèche, employé de bureau à Lausanne après des études commerciales, il débute la peinture en autodidacte, puis prend des cours avec le peintre vaudois Jacques Berger et le sculpteur neuchâtelois Georges Aubert.

Peintre figuratif au début de sa carrière, il a connu une période d'expression plus abstraite avec des oeuvres très colorées. Les paysages sont une grande source d'inspiration, comme il l'évoque au micro de Jean-Louis Roy : "Je suis plutôt un peintre de l'espace, j'aime les grands espaces. Alors c'est pour cela, il y a souvent la terre et le ciel, ou la mer et le ciel".

Dans ces compositions, même si l’œuvre est directement inspirée par la réalité, le peintre valaisan suggère plutôt qu'il ne raconte et cette démarche artistique confère à ses tableaux un caractère universel et intemporel.