Le CICR en Israël
- Guerres et conflits
- Vidéo 21 min.
17 septembre 1967
Documentaires
Trois mois après la fin de la guerre des Six jours, en septembre 1967, les délégués du CICR sont chargés de contrôler le retour des réfugiés palestiniens en Israël. Près de 200'000 Arabes ont traversé le Jourdain pour se réfugier en Jordanie, fuyant les territoires occupés…
Les dates clé
En 1947, l'ONU décide le partage de la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe, partage rejeté par les Arabes. Aussitôt l'Etat d'Israël proclamé en 1948, les pays arabes interviennent militairement. Après leur échec en 1949, la Palestine est divisée en trois secteurs attribués à l'Egypte, à la Jordanie et à Israël. Les Palestiniens se réfugient massivement dans les pays limitrophes.
En 1964, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) voit le jour. En 1967, la Cisjordanie et la bande de Gaza sont occupés par Israël, à la suite de la troisième guerre israélo-arabe.
Le traité de paix israélo-égyptien (1979) prévoit une certaine autonomie pour la Cisjordanie et la bande de Gaza. Israël encourage l'implantation de colonies de peuplement juif dans les territoires occupés, où éclate, en 1987, un important soulèvement populaire palestinien (première Intifada).
En 1988, le roi Hussein rompt les liens entre la Jordanie et la Cisjordanie, ce qui conduit à faire de l'OLP le représentant unique et légitime du peuple palestinien. En novembre, l'OLP proclame la création d'un Etat indépendant «en Palestine ».
En 1991-1992, les Palestiniens des territoires occupés (Cisjordanie, Gaza) sont représentés à la Conférence de paix sur le Proche-Orient et, en 1993, les accords d'Oslo signés à Washington, entérinent la reconnaissance mutuelle d'Israël et de l'OLP. Un régime d'autonomie (retrait de l'armée et de l'administration israéliennes, à l'exception des colonies de peuplement juif) est mis en place à Gaza et à Jéricho.
En 1994, l'Autorité nationale palestinienne, présidée par Yasser Arafat, s'installe à Gaza. L'année suivante, l'autonomie est étendue aux principales villes arabes de Cisjordanie et, en 1996, les premières élections palestiniennes désignent le Conseil de l'autorité palestinienne et son président Yasser Arafat.
Le durcissement de la politique israélienne entraîne un blocage du processus de paix. La signature à Wye River (Maryland), en 1998, d'un nouvel accord avec Israël, sous l'égide des Etats-Unis, devait relancer le processus de paix, mais son application est retardée. Après la reprise des négociations israélo-palestiniennes (accord de Charm el-Cheikh en 1999), l'échec d'un compromis sur le statut définitif des territoires palestiniens au sommer de Camp David, en juillet 2000, signe le retour à une logique d'affrontement et à la seconde Intifada en septembre.
En 2003, un poste de Premier ministre de l'autorité nationale palestinienne est crée, et occupé par Mahmud Abbas puis par Ahmed Quray. A la mort de Yasser Arafat, Mahmud Abbas lui succède à la tête de l'Autorité palestinienne en 2005. Israël décide unilatéralement de se retirer de la bande de Gaza. La large victoire du Hamas aux élections législatives de 2006 st suivi par la formation d'un gouvernement dirigé par son leader, Ismaïl Haniyah. Mais les sanctions économiques prises par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, en riposte à l'accession au pouvoir de ce mouvement radical touchent de plein fouet la population palestinienne. Par ailleurs, des affrontements meurtriers opposent des militants du Hamas à ceux du Fatah, le parti de Mahmud Abbas.
En juin 2007, après une éphémère tentative de gouvernement d'union nationale, le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza. Soutenu par la communauté internationale Mahmud Abbas nomme un gouvernement dont l'autorité réelle se limite à la Cisjordanie.
En janvier 2009, en riposte aux tirs de roquette sur ses villes frontières, Israël déclenche des bombardements aériens puis une opération militaire au sol dans la bande de Gaza.