Coulisses diplomatiques : USA-Iran, la Suisse en bon messager

Révolution iranienne [RTS]
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29 avril 2021

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En 1979, c’est la révolution en Iran. L’Ayatollah Khomeini renverse le shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi et transforme le pays en république islamique.

Le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens, qui accusent les États-Unis d’impérialisme et d’espionnage, forcent les grilles de l’ambassade américaine de Téhéran. 52 diplomates et civils sont capturés. La prise d’otages va durer 444 jours, entraînant l’une des principales crises internationales des années 1980.

Khomeini utilise cette situation pour réclamer l’extradition du shah, qui a fui l’Iran et se trouve alors aux États-Unis. Tandis que la situation se tend d’heure en heure, la diplomatie suisse propose son aide aux États-Unis. Elle offre de servir d’intermédiaire et de messager entre les deux pays qui ont rompu toutes relations diplomatiques. C’est le début du mandat de puissance protectrice exercé par la Suisse pour représenter les intérêts américains en Iran. Un mandat qui a aidé à dénouer la crise des otages et qui se poursuit aujourd’hui encore.

Avec le témoignage de l’ancien ambassadeur suisse Erik Lang, en poste à Téhéran pendant la révolution iranienne, et l’analyse du professeur Antoine Fleury, spécialiste de l’histoire des relations internationales à l’Université de Genève.