Cher Fred, le cycle hydrologique devrait s’intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui augmentera probablement l’intensité des précipitations extrêmes (e.g. pluies torrentielles) et par conséquent le risque de crues et d’inondations. Les inondations figurent en effet parmi les principaux risques naturels et ce sont les catastrophes environnementales qui causent le plus de dégâts dans le monde.

On parle d’inondation lorsque l’eau déborde des limites normales d’un cours d’eau, d’une rivière ou d’un autre plan d’eau, ou quand elle s’accumule dans une zone généralement sèche. Les inondations sont associées à des dommages engendrés aux infrastructures, et aussi à des pertes en vies humaines.

L’influence anthropique a très vraisemblablement été le principal moteur des changements climatiques de ces dernières décennies. Les preuves des changements observés dans les phénomènes extrêmes tels que les vagues de chaleur et les fortes précipitations, et dont l’attribution à l’influence humaine s’est encore renforcée au cours des nombreux rapports du GIEC, ne font plus aucun doute. Elles s’accentuent au fur et à mesure que le réchauffement se renforce.

Les extrêmes de précipitations devraient alors s’intensifier avec l’augmentation de l’humidité atmosphérique sous l’effet du réchauffement climatique, à raison d’environ 7 % par degré Celsius d’augmentation de la température, ce qui n’est pas négligeable.

Avec des températures plus élevées, il y a plus d’énergie dans le système Terre-Atmosphère. Les températures plus élevées de l’eau de mer et de l’air augmentent le potentiel d’évaporation et donc de formation de nuages. À des températures plus élevées, l’air peut contenir plus d’humidité. Cela peut entraîner une augmentation de l’intensité, de la durée et/ou de la fréquence des précipitations. En effet, davantage de vapeur d’eau peut se condenser pour donner naissance à des précipitations d’autant plus abondantes qu’il y a de vapeur d’eau dans l’air, donc on a potentiellement plus d’inondations.