Vocalises

le vendredi de 14h00 à 16h00

Amateurs d'art lyrique, cette émission est pour vous! Paul-André Demierre vous fait découvrir par le menu la folle trajectoire des plus grandes voix des XXème et XXIème siècles au moyen de documents enregistrés - dont quelques raretés - qui rendent justice à l'évolution de leur voix et à la chronologie de leur carrière sur scène comme au concert.

Cette émission s'est terminée le 26 août 2016.

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16.07.2024

La cantatrice italienne Giulietta Simionato, en 1962. [AFP - Marisa Rastellini]

le 26 août 2016

Une grande cantatrice (2/2)

Dès l'immédiate après-guerre, Giulietta Simionato a représenté la plus grande voix de mezzosoprano verdien qui s'est imposée sur toutes les grandes scènes du monde lyrique. Elle aurait eu cent ans le 12 mai 2010; mais la mort l'a emportée six jours auparavant.

Native de Forlì en Emilie Romagne, pratiquement autodidacte, Giulietta Simionato remporte, à l'âge de vingt-trois ans, un premier prix au Concours de Chant de Florence, ce qui lui vaut d'être remarquée au Teatro Comunale lors de la création de l' Orseolo de Pizzetti en mai 1935. Pendant dix ans, elle doit se contenter de personnages secondaires jusqu'à un jour de septembre 1945 où la compagnie de Marisa Morel lui propose une Dorabella de "Così fan tutte" qui s'imposera d'abord au Grand-Théâtre de Genève puis en France et en Italie. Le succès couronne sa composition de "Mignon" présentée à la Scala de Milan en octobre 1947; et dès ce moment-là, toutes les scènes italiennes se l'arrachent pour les personnages de mezzo les plus divers.

La cantatrice italienne Giulietta Simionato, en 1962. [AFP - Marisa Rastellini]

le 19 août 2016

Une grande cantatrice (1/2)

Dès l'immédiate après-guerre, Giulietta Simionato a représenté la plus grande voix de mezzosoprano verdien qui s'est imposée sur toutes les grandes scènes du monde lyrique. Elle aurait eu cent ans le 12 mai 2010; mais la mort l'a emportée six jours auparavant.

Native de Forlì en Emilie Romagne, pratiquement autodidacte, Giulietta Simionato remporte, à l'âge de vingt-trois ans, un premier prix au Concours de Chant de Florence, ce qui lui vaut d'être remarquée au Teatro Comunale lors de la création de l' Orseolo de Pizzetti en mai 1935. Pendant dix ans, elle doit se contenter de personnages secondaires jusqu'à un jour de septembre 1945 où la compagnie de Marisa Morel lui propose une Dorabella de "Così fan tutte" qui s'imposera d'abord au Grand-Théâtre de Genève puis en France et en Italie. Le succès couronne sa composition de "Mignon" présentée à la Scala de Milan en octobre 1947; et dès ce moment-là, toutes les scènes italiennes se l'arrachent pour les personnages de mezzo les plus divers.

Lisa Della Casa.

le 12 août 2016

Lisa Della Casa

Lors de ses débuts à Zurich, sa Zdenka de "Arabella" suscita l'enthousiasme de Richard Strauss et la fit afficher au Festival de Salzbourg de 1947 dans ce même rôle. Elle s'y impose pendant quatorze ans, tout en se fixant dans la troupe de la Staatsoper de Vienne. Paris applaudit sa Sophie du "Chevalier à la Rose", Glyndebourne, sa Comtesse des "Noces de Figaro", la Scala de Milan, sa Marzelline de "Fidelio", Bayreuth, son Eva des "Maîtres-Chanteurs".

A partir de novembre 1953, ses rôles mozartiens, straussiens et wagnériens lui font un nom au Met de New York. Sept ans plus tard, elle aura l'honneur d'inaugurer le Grosses Festspielhaus de Salzbourg avec la Maréchale du "Chevalier à la Rose", alors que Munich, Londres ou New York s'arrachent son "Arabella". Et c'est dans ce rôle qu'elle quittera la Staatsoper de Vienne en octobre 1973, pour se retirer dans son château de Gottlieben, en Thurgovie.

Nouvelle diffusion de l'émission du 14 décembre 2012.

Pochette du CD "ay-ay-ay" de Luigi Alva chez Decca. [deccaclassics.com]

le 5 août 2016

Luigi Alva, ténor

Depuis le milieu des années cinquante, Luigi Alva a été l’image même du ténor lyrique ou "tenore di grazia" qui trouvait son terrain d’élection dans les grands ouvrages italiens de Mozart, les "opere buffe" de Rossini et le XVIIIe napolitain. Né à Lima au Pérou le 10 avril 1927, il est mousse dans la marine nationale, employé de la Compagnie pétrolière Esso qui lui paie ses études de chant auprès de Rosa Mercédès Ajarza de Moralès.

Joan Sutherland dans "Lucie de Lammermoor" de Gaetano Donizetti. Opéra de Paris, avril 1960. [lipnitzki / roger-viollet - afp]

le 29 juillet 2016

La soprano Joan Sutherland (2/2)

A partir du début des années soixante, Joan Sutherland s'est fait un nom sur toutes les grandes scènes internationales en tant que premier soprano "coloratura" de son temps, en redonnant vie à toutes les grandes héroïnes tragiques de Donizetti et de Bellini.

Avec des moyens pratiquement intacts jusqu'au terme de sa carrière, elle décidera d'y mettre fin en octobre 1990 en incarnant, à Sydney, une dernière Marguerite de Valois des "Huguenots". Et elle tirera son ultime révérence le 31 décembre de la même année à Covent Garden en chantant une dernière fois avec Marilyn Horne et Luciano Pavarotti. Puis pendant vingt ans, elle participera à de nombreux jurys de concours et à diverses "masterclasses", mais la maladie aura raison de ses forces. Et c'est donc le dimanche 10 octobre 2010 qu'elle s'est éteinte en Suisse, un mois avant son 84e anniversaire.

Nouvelle diffusion de l'émission du 22 octobr 2010.

Joan Sutherland dans "Lucie de Lammermoor" de Gaetano Donizetti. Opéra de Paris, avril 1960. [lipnitzki / roger-viollet - afp]

le 22 juillet 2016

La soprano Joan Sutherland (1/2)

Dimanche 10 octobre 2010, s'est éteinte, à l'âge de 83 ans, Joan Sutherland, l'une des voix de soprano les plus extraordinaires du XXe siècle qui a redonné éclat au belcanto romantique en incarnant les héroïnes tragiques de Donizetti et de Bellini.

Paul-André Demierre lui rend hommage.

Nouvelle diffusion de l'émission du 15 octobre 2010.

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