Genève pleure l'absence des touristes arabes

Le ramadan plombe le tourisme genevois

Le tourisme, vaches grasses, vaches maigres. Il en va ainsi dans ce monde. Ces prochaines semaines, le calendrier genevois annonce une période difficile. "La clientèle va cruellement nous faire défaut", résume Paul Muller, le président de la Société des hôteliers genevois. Le business estival va être mis à la diète par le ramadan. En effet, les traditionnels visiteurs du Moyen Orient ont prévu de quitter Genève la semaine prochaine. Ils vont laisser un énorme vide derrière eux, car ils passent pour être les champions incontestés de la dépense. Ce constat est évoqué avec gravité dans La Tribune de Genève.

Micheline Calmy-Rey se la joue années soixante

Si c'était le but, c'est réussi. La femme qui ose tout, selon Le Matin: Micheline Calmy-Rey et sa nouvelle tenue... Le quotidien s'amuse à nous repasser l'album photos des différents accoutrements portés par la présidente. Et voilà qu'après le tailleur bleu-vert flashy porté au mois de juin dernier, la présidente la joue années soixante. "Une tenue qui n'a pas de cohérence et ne colle pas avec l'image d'un chef d'Etat", sanctionne Myriam Hohhman, conseillère en image, qui suspecte Micheline Calmy-Rey de chercher à prouver qu'elle ne veut pas tomber dans le piège de l'image en s'habillant comme elle l'entend. Mais, au fond, elle prête le flanc à la critique. Immédiatement, la question fuse: est-ce vraiment adéquat? S'en suit la question qui fâche, que le Matin n'est pas le seul à poser. "Est-ce sa façon de dire que son retrait est proche". A nouvelle tête nouvelle vie croit deviner Le Matin.

Le DFAE doit passer en mains alémaniques

Qu'importe le look de Madame la présidente, l'heure est en tout cas à la fin de règne au DFAE pour l'Hebdo. Chantal Tauxe estime opportun de dépersonnaliser la question du départ de Micheline Calmy-Rey. Car si l'on excepte les cinq ans ou il a été dirigé par le démocrate-chrétien Flavio Cotti, le Département fédéral des affaires étrangères est en mains socialiste depuis quarante-cinq ans. Sous réserve de l'intermède tessinois, il est en mains romandes depuis quarante ans. Il serait temps que ce département clé pour l'avenir de la Suisse soit confié à un élu de la droite alémanique. Notre consoeur explique pourquoi: "c'est en effet outre-Sarine que la politique étrangère, ses enjeux et ses défis souffrent de la plus profonde incompréhension. Et dans le dossier européen, le volontarisme idéaliste et mollasson des socialistes n'ouvre aucune perspective. Pourquoi s'y accrocher alors, conclut la rédactrice en chef adjointe.

Johann Schneider-Ammann rejette les critiques

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann est interrogé dans le Blick sur la crise de l'euro et ses conséquences sur la Suisse. Même s'il est officiellement en vacances, il aligne quand même des séances de travail avec ses collègues et les hauts responsables de l'administration. Johann Schneider-Ammann rejette la critique de l'inaction du Conseil fédéral. "Nous travaillons sans faire de bruit, dit-il. Nous avons déjà introduit des mesures dans  l'aide à l'innovation et au tourisme, et nous suivons tout ce qui se passe avec attention". Le patron de l'économie suisse dégage un optimisme inébranlable. Il plaide pour la créativité et l'innovation qui permettent à l'économie suisse de tenir sa place dans le monde.

La Suisse centrale ne sera pas candidat aux JO 2022

Tout autre chose avec la Neue Luzerner Zeitung, qui nous apprend que la Suisse centrale renonce à faire acte de candidature pour les Jeux Olympiques d'hiver de 2022. Les 6 cantons concernés par une éventuelle aventure olympique ont jugé qu'ils n'y arriveraient pas financièrement. Lucerne, par exemple, préfère se concentrer sur les Olympiades de la jeunesse de 2020. Swiss Olympic décidera le 11 août prochain quelle candidature suisse sera proposée...Davos et Saint Moritz sont candidats tout comme Genève.

rber avec Jean-François Moulin et Michel Eymann/rsr