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Hosni Moubarak aurait voulu s'exiler en Suisse

Hosni Moubarak victime d'une crise cardiaque
Le DFAE n'a pas confirmé être en contact avec Hosni Moubarak.
Tous coupables! Sous enquête pour les violences perpétrées lors des manifestations en Egypte, le présumé coupable Hosni Moubarak aurait cherché à négocier son exil en Suisse, nous apprend L'Hebdo ce matin. La presse alémanique revient elle sur la chute d'un pan de plafond dans le centre Westside de Berne, cherchant des coupables tandis que le Tagi pointe du doigt le petit coup de rouge quotidien, qu'on disait bon pour la santé, mais qui en définitive serait coupable d'augmenter les risques de cancer.

Hosni Moubarak pensait à un exil en Suisse

Hosni Moubarak se sentirait en danger à Charm-el-Cheik. Et si l'on en croit l'enquête de L'Hebdo, il cherchait à négocier son exil vers la Suisse, selon des sources diplomatiques rapportées par le journal. Et ce pour se rapprocher de ses gestionnaires de fortune et parce que la fondation caritative de son épouse possède des bureaux à Genève. L'armée égyptienne ne verrait pas d'un mauvais oeil le départ du clan Moubarak. L'ex-rais et ses fils connaissent quelques secrets qu'il ne faudrait pas dévoiler. Côté suisse, ni le Département fédéral des affaires étrangères, ni l'Office des migrations ne confirment être en contact avec les Moubarak alors que, poursuit l'article, des tractations seraient en cours entre leurs avocats et les autorités helvétiques. A Berne, on se borne à expliquer "qu'une éventuelle requête serait traitée comme n'importe requête, même si les fonds des Moubarak sont gelés dans nos banques". S'il est prouvé qu'ils sont en danger dans leur pays, conclut l'article, les Moubarak bénéficieront de l'asile.

Qui est responsable à Westside?

Le plafond du centre Westside fait encore la Une des journaux bernois aujourd'hui. Mardi soir, un pan du plafond de la piscine s'était détaché et a blessé deux personnes. Elles ont pu quitter l'hôpital, annoncent le Bund et la Berner Zeitung. Les quotidiens cherchent les coupables, tout comme la justice qui a ouvert une enquête. Et tous les regards se tournent vers les promoteurs de ce mega complexe commercial et de loisirs. Les reproches portent sur les conditions qui ont prévalu lors de sa construction: il a fallu finir très vite le projet et les pressions sur les coûts ont été fortes, constate la Berner Zeitung. Ce qui ne veut pas encore dire qu'il y ait eu infraction pénale, fait remarquer le journal. Mais la police a mis sur l'enquête à la fois ses spécialistes techniques et ses spécialistes en administration. Quant à l'architecte qui a construit ce petit bijou architectural, l'Américain Daniel Libeskind, il se dit affecté par l'événement survenu cette semaine. Il ne se prononcera que lorsque l'enquête aura déterminé les causes de la chute. Les baigneurs, eux, doivent patienter: sur la porte de Bernaqua, la piscine du centre, un simple mot: "Suite à un incident, les bains sont fermés jusqu'à nouvel avis."

Genève, ville de la mobilité

Marcher ou pédaler, pour toujours plus de Genevois c'est le moyen privilégié pour aller travailler ou faire ses courses, écrit la Tribune de Genève ce jeudi. L'Etat prend acte de cette évolution en se dotant d' un plan directeur qui vise à améliorer concrètement les parcours pour les piétons et les cyclistes. L'énergie du futur sera plus rare et plus chère, voire inabordable pour certains. La marche et le vélo, qui sont comme la voiture des moyens de transport individuel mais ne nécessitent pas de carburant, ont donc un bel avenir. Alors, horrible régression, se demande l' éditorialiste? Peut-être. Mais on y gagnera en espérance de vie, alors que les maladies liées à la sédentarité sont devenues les maux du siècle.

Retour sur la grande lessive à Neuchâtel

L'Express revient ce matin sur la valse des cadres au sein de l'Administration du canton de Neuchâtel. Ces derniers mois, plusieurs hauts fonctionnaires se sont fait remercier par l'Etat, sont sous le coup d'une procédure ou ont quitté leur fonction dans des conditions abruptes. L'Etat se défend de pratiquer une politique de coupeur de tête. Claude Nicati, le président du gouvernement, assure dans une interview qu'à chaque fois, le licenciement n'était pas le résultat d'un coup de sang. Il réfute l'idée que le mouvement s'est accéléré durant cette législature. Et admet que les méthodes de travail des précédents gouvernements ne sont pas les mêmes qu'actuellement. Pas de problème, semble dire le président du gouvernement. Si ce n'est une erreur de casting lors du recrutement de tel ou tel cadre, laisse entendre le chef du service cantonal des ressources humaines.

Un p'tit verre de rouge, ce n'est pas si bon

Le p'tit verre de rouge quotidien n'est plus de mise. Alors qu'on nous vendait il n'y pas si longtemps que ça le p'tit verre de rouge quotidien comme un bienfait pour les artères, voilà qu'aujourd'hui cette pratique est décrite comme dangereuse. Le Tages-Anzeiger fait sa Une avec les résultats d'une étude internationale à large échelle. Conclusion: la consommation d'alcool, même modeste, augmente le risque de cancer. On savait que boire n'était pas bon pour la santé mais cette nouvelle étude noircit encore le tableau. Les scientifiques ont suivi 360'000 personnes dans huit pays d'Europe. Les résultats sont impressionnants: chez les hommes, 10% de tous les cancers seraient dus à la consommation d'alcool. Du coup, les experts en matière de prévention estiment qu'il ne faut plus promouvoir le p'tit verre de rouge. S'il est bon pour le coeur, il augmente aussi le risque de cancer.

hof avec Stéphane Deleury et Jean-François Moulin/RSR

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