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Un président de Neuchâtel Xamax aux motivations peu claires

Le président Rudakov a laissé entendre que la décision pouvait mettre en péril la saison de Ne Xamax. [Olivier Maire]
Ceux qui connaissent Andreï Rudakov s'interrogent sur les motifs du président de Xamax à travailler avec Bulat Chagaev. - [Olivier Maire]
La Liberté livre ce matin le portrait d'Andreï Rudakov, le nouveau président de Neuchâtel Xamax, alors que l'image du club de football est passablement écornée ces dernières semaines. De son côté, le Nouvelliste interroge un médecin du sport qui affirme que les 33 derniers vainqueurs du Tour de France étaient tous dopés. A Genève, la Tribune révèle que la ville et le canton ont attribué 200'000 francs à l'ancienne directrice de la comédie de Genève, Anne Bisang, pour lui permettre de revenir à la création.

Rudakov, l'homme pressé...

Pressé de mettre en place une nouvelle équipe. Pressé de redorer l'image d'un club dont la crédibilité a été mise à rude épreuve ces dernières semaines Pressé d'obtenir des résultats tant par les fans de Neuchâtel Xamax que par Bulat Chagaev, le nouveau propriétaire du club.  La Liberté brosse le portrait d'Andreï Rudakov, le président du club neuchâtelois de Super League. Andreï Rudakov qui est un ancien joueur du célèbre Spartak Moscou, puis de Fribourg, Bulle et Beauregard, avant d'entraîner des clubs de ligues inférieures. Rudakov vit dans le canton de Fribourg et beaucoup de ceux qui le connaissent se demandent comment un homme aussi discret, modeste, mesuré a accepté de monter dans la galère de Neuchâtel Xamax pour honorer la confiance placée en lui par Bulat Chagaev, le nouveau patron du club,  rencontré autrefois lorsqu'il travaillait avec Terek Grozny. Andreï Rudakov se dit surpris de l'hostilité rencontrée lors de son arrivée à Neuchâtel. Le président se défend pourtant d'avoir commis des erreurs. Pour lui, les responsables, ce sont les anciens dirigeants qui ont laissé le club dans un état déplorable.

Les 33 derniers vainqueurs du tour de France dopés?

C'est la thèse défendue par le docteur Jean-Pierre de Mondenard, dans un nouveau livre que présente Le Nouvelliste. Ce médecin du sport estime qu'au nom de leur ego, tous les coureurs qui ont remporté la grande boucle ont absorbé des substances améliorant leurs performances. Pas forcément des substances interdites, mais souvent des produits à la limite entre légalité et dopage. Le champion, dit-il, veut être applaudi et encensé. Pris dans l'ambiance, face aux applaudissements des spectateurs et aux éloges médiatiques, il n'a plus de discernement. Et le médecin de constater que les meilleurs agents de la lutte anti-dopage sont les gendarmes qui saisissent des valises de produits et démantèlent de vrais réseaux organisés alors que les contrôles ne débusquent qu'un ou deux dopés. La lutte antidopage ne devrait pas être aux mains du monde sportif. L'UCI ne se tirera jamais une balle dans le pied. Il y a, conclut-il, un intérêt à démontrer qu'on lutte contre le dopage, mais il y a un intérêt à ce qu'on n'en pince pas trop! Et tout ce que je raconte sur le cyclisme, je pourrais l'écrire à propos d'autres sports..

Franc fort: appel aux consommateurs

Un haut fonctionnaire fédéral appelle les consommateurs à se faire menaçants. Rafael Corazza, responsable de la Commission de la concurrence, n'y va pas par quatre chemins, quand le Blick lui demande ce qu'on peut faire contre ces prix qui ignorent la baisse de l'euro. Pour le haut fonctionnaire, le consommateur ne doit pas oublier que c'est lui qui a le pouvoir. Et ça m'étonne, dit-il, que les associations de consommateurs ne disent pas clairement à leurs membres de faire pression sur les commerçants. Et comment? demande le Blick. Lorsque 10 ou 20 clients se mettent à menacer un commerçant d'aller acheter à l'étranger s'il ne baisse pas ses prix. Demandez le gérant du magasin - qui fera suivre plus haut. Rafael Corazza donne aussi ce conseil aux consommateurs suisses qui n'arrivent pas à se faire servir par un fournisseur étranger: signalez le cas à la commission de la concurrence, qui enquêtera sur ce cas supposé de cartel à l'importation. Au bas de la page du Blick, un exemple où la commande à l'étranger fonctionne plutôt bien: les billets de train helvétiques des CFF. Il suffit de décrocher son téléphone et d'appeler la Deutsche Bahn. La compagnie ferroviaire allemande a aussi des bureaux de vente à Zurich, Bâle et Schaffhouse. Pour un Genève Zurich première classe sans demi-tarif, 185 euros, soit 215 francs.... 26% de moins qu'à l'automate de Cornavin.

Coup de pouce inédit pour Anne Bisang

Selon la Tribune de Genève, le canton et la ville de Genève se sont entendus pour verser à l'ancienne directrice de la comédie de Genève 200'000 francs de subventions pour ces deux prochaines années afin de permettre son retour à la création artistique. Seule contrainte: la metteur en scène devra créer à Genève. C'est un soutien inédit pour aider la transition entre le mandat de direction et le retour à une activité normale de création. Anne Bisang a dirigé la comédie de Genève depuis 1999 et jusqu'au 30 juin dernier. Les deux organes, la ville et le canton sont bien conscients qu'il s'agit d'un précédent et qu'il faudra peut-être accorder une aide similaire à d'autres artistes ayant assuré un long mandat à la tête d'une institution.

Et voici la prison Minergie!

Des cellules pour prisonniers et des cellules solaires sur le toit: le pénitencier le plus moderne du canton de Berne s'étale sur une page dans le Bund. Le chantier de Berthoud fait la part belle aux matériaux écolos: verre très isolant derrière les barreaux, un chauffage par pompe à chaleur, du solaire thermique. Quelque 110 prisonniers seront logés au standard Minergie P Eco. Mais l'écologie de l'édifice ne se fait pas au détriment de la sécurité. Autour du bâtiment, on édifie un mur de 6 mètres de haut truffé de caméras. Cela dit, les concepteurs de la prison ont aussi imaginé que le bâtiment puisse un jour avoir une autre occupation. Il devrait pouvoir ainsi devenir, sans trop de transformations... une auberge de jeunesse!

cht, avec Sandra Viscardi et Simon Corthay, RSR

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