Jean-Claude Mermoud: décès d'un homme populaire et discret
C'est tôt ce mardi matin que l'annonce du décès de Jean-Claude Mermoud est tombée. Pascal Broulis a informé le Grand Conseil, qui a suspendu ses travaux. Le conseiller d'Etat, qui était hospitalisé depuis vendredi soir, est mort des suites d'un anévrisme de l'aorte à l'âge de 59 ans. Il était le seul UDC membre d'un exécutif cantonal en Suisse romande. Jean-Claude Mermoud était le doyen du gouvernement dans lequel il aura passé 13 ans et dirigé trois départements. Il se voulait à la fois populaire et discret. Les réactions de Pascal Broulis, président du gouvernement vaudois, Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat socialiste, Cesla Amarelle, présidente du Parti socialiste vaudois, et d'Yves Ferrari, président des Verts vaudois. Avec un bilan politique de Jean-Claude Mermoud par Ariane Hasler.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière*
- Jean-Claude Mermoud: décès d'un homme populaire et discretC'est tôt ce mardi matin que l'annonce du décès de Jean-Claude Mermoud est tombée. Pascal Broulis a informé le Grand Conseil, qui a suspendu ses travaux. Le conseiller d'Etat, qui était hospitalisé depuis vendredi soir, est mort des suites d'un anévrisme de l'aorte à l'âge de 59 ans. Il était le seul UDC membre d'un exécutif cantonal en Suisse romande. Jean-Claude Mermoud était le doyen du gouvernement dans lequel il aura passé 13 ans et dirigé trois départements. Il se voulait à la fois populaire et discret. Les réactions de Pascal Broulis, président du gouvernement vaudois, Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat socialiste, Cesla Amarelle, présidente du Parti socialiste vaudois, et d'Yves Ferrari, président des Verts vaudois. Avec un bilan politique de Jean-Claude Mermoud par Ariane Hasler.
- Jean-Claude Mermoud: la majorité de droite remise en questionLe décès du conseiller d'Etat pose maintenant aussi la question de son remplacement au sein du gouvernement vaudois. Une élection partielle, qui pourrait se tenir avant la fin de l'année, pourrait faire basculer la majorité de droite du canton. L’analyse de Laurence Jobin et les réactions de Cesla Amarelle, présidente du Parti socialiste vaudois, et d'Yves Ferrari, président des Verts vaudois. Avec l'analyse de Vincent Bourquin, correspondant au palais fédéral.
- Ministre cantonal, le métier de tous les dangers?Le métier de conseiller d'Etat est-il un métier à risque? Il n'est pas rare de voir des membres d'exécutif avoir des soucis de santé. Rien que dans le canton de Vaud, il y a eu la radicale Jacqueline Maurer avec une rupture d'anévrisme en 2000, puis en 2009. En 1996 déjà, le radical Jacques Martin démissionnait du Conseil d'Etat pour "raisons de santé". Le Vert Philippe Biéler évoquait une "grosse fatigue" en 2003, après dix ans de fonction. Et en 2004, le socialiste Pierre Chiffelle se faisait intimer l'ordre par son médecin de ménager son cœur, il démissionnait après moins de deux ans de fonction. Les réactions de Pierre Chiffelle, ancien conseiller d'Etat vaudois, et de Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral radical.
- Taux plancher de l'euro, le pari osé de la BNSLa Banque nationale suisse (BNS) est prête à acheter des devises en quantités illimitées pour défendre le cours plancher de 1 franc 20 face à l'euro! Son président, Philippe Hiltebrand, l'a confirmé ce mardi après-midi dans une déclaration historique. La mesure n'avait été utilisée qu'une fois en 1978, pour enrayer l'appréciation du franc contre le deutsche mark. La BNS, pour qui la cherté du franc "constitue une grave menace pour l'économie suisse", se dit prête à prendre d'autres mesures encore si les perspectives économiques et les risques de déflation l'exigent. La BNS joue-t-elle ainsi son va-tout face aux marchés? L'analyse d'Esther Coquoz et un débat entre Ulrich Kohli, ancien chef économiste de la BNS. professeur de macro-économie à l'Université de Genève, Alain Berset, conseiller aux Etats socialiste fribourgeois, et Pascal Couchepin, ancien conseiller fédéral radical.
- Glaciation, PLR seul contre tous et… estomac vide!*
- Le paquet contre les effets du franc fort mis à mal en commissionLe paquet du Conseil fédéral pour atténuer les effets du franc fort sur l'économie a du plomb dans l'aile. Par 13 voix contre 12, la commission des finances du National propose d'enterrer le catalogue de mesures devisé à 870 millions de francs. La commission du Conseil des Etats doit trancher mercredi. Par Pascal Jeannerat, avec la réaction d'Alain Berset, conseiller aux Etats (PS/FR).
- La Turquie réduit drastiquement sa représentation en IsraëlLes relations entre Israël et la Turquie se sont encore un peu dégradées ce mardi. Le Premier ministre turc Recep Erdogan a annoncé la suspension des liens commerciaux, militaires et de l’industrie de défense avec Israël, quelques jours après avoir expulsé l’ambassadeur israélien à Ankara. Tout le personnel de l'ambassade turque à Tel Aviv a par ailleurs été rappelé au pays. Ces gestes surviennent peu après la publication dans la presse du rapport des Nations Unies sur la flottille internationale à destination de Gaza, dont l’arraisonnement par la marine israélienne il y a un an avait fait neuf morts turcs l'an dernier. Par notre correspondante Aude Marcovitch, de Tel-Aviv.
- Ex-dignitaires libyens en fuite vers le Burkina Faso?Un important convoi de véhicules civils et militaires en provenance de Libye a pénétré au Niger et se dirigeait ce mardi vers la capitale Niamey - en route, peut-être, pour le Burkina Faso. Le ministre nigérien des Affaires étrangères a confirmé que des personnalités du régime de Mouammar Kadhafi étaient à bord, mais a démenti en revanche la présence de l'ex-leader libyen. Le Conseil national de transition libyen, de son côté, semble penser le contraire. Mais pourquoi certains pays africains laissent-ils passer - ou accueillent-ils - des ex-dignitaires libyens en fuite, voire le colonel Kadhafi? L'interview Jean-François Daguzan, Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) à Paris.
- Suisse-Bulgarie: de la "folie" pour l'emporter!L'équipe suisse de football joue son va-tout ce soir à Bâle, en vue des qualifications pour l'Euro 2012 de football. Le coach helvétique, Ottmar Hitzfeld, a reconnu qu'il faudra mettre de la "folie" dans cette rencontre face à la Bulgarie, mais s'est dit persuadé que la Suisse décrochera sa place en barrages. Par l'envoyé spécial de la RSR, Joël Robert.