Forum
L'historien Karel Bosko est l’invité fil rouge de cette édition de Forum. Chargé d'enseignement à l'Université de Genève et au Collège Claparède, il est un spécialiste d'histoire médiévale et des hérésies religieuses. Dans sa dernière publication, "L’humanisme endurant" (éditions Labor et Fides), il met en perspective une Tchécoslovaquie prise entre deux révolutions humanistes - le Printemps de Prague en 1968 et la Révolution de velours en 1989. C'est l'occasion de tisser un lien entre cette mobilisation sans violence du peuple tchèque avec celles des peuples de Tunisie et d'Egypte. Karel Bosco commente également l'actualité du jour.
Le sommaire de l’émission
- L'interview introductive de Karel Bosko, historienL'historien Karel Bosko est l’invité fil rouge de cette édition de Forum. Chargé d'enseignement à l'Université de Genève et au Collège Claparède, il est un spécialiste d'histoire médiévale et des hérésies religieuses. Dans sa dernière publication, "L’humanisme endurant" (éditions Labor et Fides), il met en perspective une Tchécoslovaquie prise entre deux révolutions humanistes - le Printemps de Prague en 1968 et la Révolution de velours en 1989. C'est l'occasion de tisser un lien entre cette mobilisation sans violence du peuple tchèque avec celles des peuples de Tunisie et d'Egypte. Karel Bosco commente également l'actualité du jour.
- L'Iran menace de fermer le détroit d'OrmuzTéhéran profère cette menace dans le cas où la communauté internationale lui impose des sanctions sur ses exportations pétrolières. Cet étroit passage entre le Sultanat d'Oman et les côtes iraniennes voit passer près de 40% du trafic maritime pétrolier mondial, soit 20% de la totalité de la consommation pétrolière mondiale. L'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweït ou encore l'Irak exportent une partie de leur or noir via le détroit d'Ormuz, sans oublier la totalité de la production de gaz liquide du Qatar. L'interview de Mohammad-Reza Djalili, ancien professeur à l'Institut des hautes études et du développement à Genève et spécialiste de l'Iran.
- Karel Bosko: la Tchécoslovaquie en étau entre deux révolutionsL'historien Karel Bosko est l’invité fil rouge de cette édition de Forum. Chargé d'enseignement à l'Université de Genève et au Collège Claparède, il est un spécialiste d'histoire médiévale et des hérésies religieuses. Dans sa dernière publication, "L’humanisme endurant" (éditions Labor et Fides), il met en perspective une Tchécoslovaquie prise entre deux révolutions humanistes - le Printemps de Prague en 1968 et la Révolution de velours en 1989. C'est l'occasion de tisser un lien entre cette mobilisation sans violence du peuple tchèque avec celles des peuples de Tunisie et d'Egypte. Karel Bosco commente également l'actualité du jour.
- Corée du Nord: comment décoder les funérailles de Kim Jong-il?Les funérailles du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il se sont déroulées sous la neige. Son fils et successeur Kim Jong-un était aux côtés du corbillard. Les images diffusées par la télévision d'Etat nord-coréenne ont montré pendant trois heures des centaines de milliers de civils et militaires pleurant le leader disparu à Pyongyang. notre correspondant en Corée du sud, Frédéric Ojardias, a vécu une année en Corée du Nord entre 2007 et 2008 en travaillant pour les Nations unies. Il décode ces funérailles mises en scène par le régime.
- Le Conseil fédéral 2012 vu par Ueli MaurerLe ministre de la Défense Ueli Maurer a convié ce mercredi la presse dans l'Oberland bernois pour tirer le bilan de l'année écoulée, mais aussi pour porter un regard sur les défis qui attendent son département en 2012. L'occasion pour "Forum" d'évoquer son rôle au sein du conseil fédéral pour les quatre prochaines années, où il sera le seul représentant de l'UDC. Comment compte-t-il faire sa place dans un gouvernement où il sera systématiquement minorisé? Par Christian Favre.
- Le "dogmatisme" de l'UE, un frein aux bilatérales III?On reparle des fameuses bilatérales III, qui empoisonnent les relations entre l'Europe et la Suisse. Ce mercredi dans la "NZZ", Marie Gabrielle Ineichen, directrice du Secrétariat à l'économie (Seco) s'est montrée très sévère envers l'Union européenne. Elle estime que Bruxelles a une attitude "dogmatique" dans les négociations et que, si l'Union européenne se montrait un peu plus flexible, alors la situation pourrait se débloquer. L'interview de Jean Russotto, avocat d'affaires basé à Bruxelles.
- Les banques déposent des montants records à la BCEEn matière d'économie, la journée a été marquée par deux événements. D'abord, le succès d'une émission obligataire en Italie: le Trésor italien est parvenu ce mercredi a placer pour neuf milliards d'euros d'obligations de la dette publique du pays à court terme à un taux de 3,25%, deux fois plus faible que le taux atteint lors d'une opération similaire le 25 novembre. D'autre part, entre mardi et mercredi, les banques de la zone euro ont déposé la somme record de 452 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE). L'interview de François Savary, directeur des investissements chez Reyl & cie.
- Hôpital neuchâtelois: l'incompréhension entre praticiens et politiquesLa réforme de l'Hopital neuchâtelois n'en finit plus de susciter la polémique. Annoncée la semaine dernière par le Conseil d'Etat, elle prévoit le maintien de deux sites hospitaliers, à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel. Le gouvernement entend surtout regrouper toute la chirurgie lourde dans le Haut - une véritable "aberration sur le plan médical" selon le médecin-chef du département de la chirurgie de l'Hopital neuchâtelois, Remy Schneider. Le choix politique de l'exécutif neuchâtelois est donc incompris des médecins. Débat entre Pierre Yves Bilat, président de la Société neuchâteloise de médecine, et Théo Huguenin-Elie, député socialiste de La Chaux-de-Fonds, membre du groupe interparti "pour la défense de l'Hopital de La Chaux-de-Fonds".
- A Neuchâtel, on pourra danser en période de fêtes religieusesUn des derniers reliquats de la morale protestante neuchâteloise est sur le point de tomber. Le gouvernement souhaite assouplir l'interdiction de danse publique en vigueur dans le canton et autoriser les discothèques à ouvrir les jours de fête religieuse. L'Eglise réformée va même plus loin en proposant tout simplement de supprimer totalement cette interdiction, jugée obsolète. Cette disparition symbolique marque-t-elle la fin de l'influence morale du protestantisme sur la société? L'interview de Pierre Glardon, théologien et psycho-pédagogue.