Le siège de Novartis, à Bâle.

La Suisse est-elle encore une place d'accueil pour les pharmas?

Novartis supprime 2000 emplois dans le monde, dont 1100 en Suisse, dans le cadre d'un vaste plan de réduction de ses coûts. La Suisse romande n'est pas épargnée, puisque le groupe pharmaceutique bâlois veut fermer son site de Nyon, qui emploie 320 personnes. Novartis annonce pourtant une augmentation de 7% de son bénéfice net au cours du 3e trimestre à 2,2 milliards de francs. Sur le vif, Christophe Brutschin, ministre socialiste en charge de l'économie à Bâle et Philippe Leuba, conseiller d'Etat vaudois, en charge ad interim du Département de l'économie.

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