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A deux mois des élections fédérales, la commission de sécurité du Conseil national a s'est prononcé hier pour une armée de 100 mille hommes, à l'instar des Etats, en juin dernier. 100 000, c'est 20 000 de plus que l'option défendue par le Conseil fédéral.Reste maintenant à en déterminer le coût, de cette armée. Et là, on est encore loin d'une solution. Par Christian Favre.
Le sommaire de l’émission
- Le détail du rapport médical, par notre correspondant à New-York, Karim Lebhour"L'utilisation de ce rapport est trompeuse et malhonnête" : la réaction des avocats de Dominique Strauss-kahn n'a pas tardé après les révélations de l'Express. Le magazine français détaille l'examen médical pratiqué sur la femme de chambre du Sofitel après son agression présumée par l'ancien patron du fonds monétaire international.Le document indique que la plaignante a été violée.... Une correspondance de Karim Lebhour.
- Jean-François Rime, conseiller national udc fribourgeois : "je suis choqué"Le comité a jusqu'en 2013 pour récolter les 100 000 signatures nécessaires. Plusieurs partis de gauche et des syndicats lancent leur initiative pour l'introduction d'un impôt sur les successions et les donations. Le texte prévoit un taux d'imposition de 20% sur les héritages de plus de 2 millions de francs ; les dons de plus de 20 000 francs sont aussi concernés. Objectif : des recettes annuelles de 3 milliards de francs, dont les 2/3 iraient à l'AVS, le solde aux cantons. Réaction de Jean-François rime : pour le conseiller national udc fribourgeois, l'initiative va uniquement augmenter la fiscalité.
- Yvan Perrin, conseiller national UDC (NE) « déçu »L'armée suisse avec un effectif de 100 000 soldats. Les élections fédérales approchent et le parlement se montre très généreux. Après le conseil des Etats en juin, la commission de sécurité du Conseil national avalise à son tour cet effectif, qui représente 20'000 soldats supplémentaires par rapport à la version défendue par le Conseil fédéral. Le parti socialiste militait pour 10 000 professionnels. Il est donc déçu. L'UDC aussi est déçu. Le conseiller national neuchâtelois UDC Yvan Perrin prônait un effectif de 120'000 hommes.
- Des annonces bonnes pour la crédibilité de Nicolas SarkozyLes marchés ont réagi tièdement au mini sommet Franco-Allemand tenu hier à Paris. La rencontre Sarkozy-Merkel n'est pas parvenue à, véritablement, rassurer les investisseurs. Malgré les propositions avancées, comme celles de créer un gouvernement économique de la zone euro et une "règle d'or" de bonne gestion des finances publiques étatiques.Si les investisseurs qualifient ce mini sommet de décevant, vu de Paris, il est considéré comme une réussite. Même si Berlin tient les rennes, les mesures annoncées pour renforcer la zone euro augmentent la crédibilité de Nicolas Sarkozy. De Paris, Charline Vanhoenacker.
- Le Bayern fait figure de favoriIl y a du foot ce soir: le FC Zurich affronte le Bayern Munich en Bavière en match aller du barrage qualificatif pour la phase de groupes de la Ligue des Champions. Le club allemand part largement favori. Le Bayern fait, en effet, partie des grands d'Europe. Notre envoyé spécial à Munich Bernardin Allemann.
- « La France et l’Allemagne ont joué la carte de l’unité » pour l’analyste François SavaryLe président de la commission européenne – José Manuel Barroso - salue les décisions prises hier à Paris par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.Le président français et la chancelière allemande proposeront dans les mois qui viennent une gouvernance économique pour la zone euro.Ils s'engagent également pour la mise en place d'une taxation sur les transactions financières.... Enfin, pour paris et berlin, les 17 pays membres de la zone euro devront s'engager pour respecter l'équilibre budgétaire. François Savary est directeur des investissements chez Reyl et compagnie.... Pour lui, la France et l'Allemagne ont joué la carte de l'unité.
- Le conseiller national Vert Joseph Lang dénonce une « inflation des moyens »A l'approche des élections fédérales d'octobre, le parlement se montre plutôt généreux avec l'armée. Après le conseil des Etats, la commission de politique de sécurité du conseil national se prononce pour une armée de 100 000 hommes.L'option défendue par le gouvernement - 80 000 militaires - a été rejetée.La question du financement de cette armée doit encore être discutée la semaine prochaine : la variante retenue est devisée à plus de 5 milliards de francs....Le financement des avions de combat pose encore problème. Le conseiller national vert Joseph Lang dénonce l'inflation des moyens alloués à l'armée. On l'écoute au micro de Christian Favre.
- L’anayse de notre correspondant à Bruxelles, Pierre BenazetQuatre mesures: voilà ce qu'ont pu présenter hier Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à l'issue de leur réunion à Paris. Le président français et la chancelière allemande ont ainsi montré leur unité face à la crise et à la fébrilité des marchés. L’analyse de notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
- Pourquoi des notes différentes ?La dette américaine ne fait pas peur à l'agence de notation Fitch - américaine aussi. Elle a lui confirmé hier la note de triple A, la meilleure.Un contre-pried à sa concurrence Standard and Poors, qui l'avait abaissée d'un cran il y a 10 jours, avec l'agitation que l'on sait sur les marchés financiers dans les jours qui ont suivi.Pour Fitch, "les piliers fondamentaux de l'exceptionnelle solvabilité des Etats- Unis demeurent intacts", fin de citation. Une économie encore qualifiée de riche et diversifiée. Cédric Dupont est professeur de sciences politiques à l'institut universitaire des hautes études internationales et du développement . Il a expliqué à Francesca Argiroffo pourquoi les agences de notation pouvaient avoir des perceptions différentes.
- Une répression cibléeLe régime syrien a poursuivi hier son offensive militaire contre le mouvement de contestation à Lattaquié, ville côtière du nord du pays.Une offensive qui dure depuis maintenant 4 jours, et qui a fait une quarantaine de morts, notamment dans des tirs de chars de l'armée contre des quartiers sunnites. Le gouvernement de Bachar al Assad se refuse toujours à changer de stratégie, malgré l'augmentation de la pression internationale.Paul Kahlifeh (prononcer Raliféh), rédacteur en chef de la revue libanaise L'Hebdo-Magazine et correspondant pour Radio France Internationale à Beyrouth, a expliqué a Céline Tzaud qu'il s'agissait d'une répression bien ciblée.
- Olivier Père "heureux" de l’accueil de la 2e editionA Locarno, trois jours seulement après la clôture de la 64e édition du Festival international du film, la direction de la manifestation a tenu à dresser un bilan intermédiaire. Une édition applaudie, tant par le public que les médias et qui a été la seconde signée par le directeur artistique Olivier Père, véritablement encensé pour la brochette de célébrités que le Français est parvenu à attirer sur la Piazza Grande. Olivier Père, qui répond à Nicole della Pietra.
- Obama lie sa réélection à la situation économiqueBarack Obama a reconnu qu'il pourrait manquer sa réélection l'année prochaine. Dans une interview accordée hier à CNN, alors que sa cote de popularité est au plus bas, le Président américain a lié son sort à celui de la situation économique des Etats-Unis. Il a ainsi repris à son compte l'analyse de nombreux commentateurs politiques; lui-même l'avait évoqué une première fois au moment de son arrivée à la Maison blanche.Extrait de l'interview diffusée par la chaîne américaine.
- Le coût encore à déterminerA deux mois des élections fédérales, la commission de sécurité du Conseil national a s'est prononcé hier pour une armée de 100 mille hommes, à l'instar des Etats, en juin dernier. 100 000, c'est 20 000 de plus que l'option défendue par le Conseil fédéral.Reste maintenant à en déterminer le coût, de cette armée. Et là, on est encore loin d'une solution. Par Christian Favre.