Le franc se renforce encore malgré l'intervention de la BNS
Le franc s'est considérablement raffermi jeudi. Alors qu'il s'échangeait 1 franc 19 pour 1 euro lundi, il s'est apprécié jusqu'à 1 franc 13 pour 1 euro hier. Pourtant, la Banque Nationale Suisse a libéré 50 milliards de francs en liquidités pendant la première quinzaine d'août pour affaiblir la monnaie helvétique. Les explications de Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la Banque Syz.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière*
- Le franc se renforce encore malgré l'intervention de la BNSLe franc s'est considérablement raffermi jeudi. Alors qu'il s'échangeait 1 franc 19 pour 1 euro lundi, il s'est apprécié jusqu'à 1 franc 13 pour 1 euro hier. Pourtant, la Banque Nationale Suisse a libéré 50 milliards de francs en liquidités pendant la première quinzaine d'août pour affaiblir la monnaie helvétique. Les explications de Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la Banque Syz.
- Le luxe dans la tourmente du francToujours plus de branches souffrent de la crise du change, notamment les PME exportatrices, ou encore le tourisme. Le luxe, longtemps épargné, commence lui aussi à en ressentir les effets, même si les prix de vente n'ont pas encore tendance à baisser dans le secteur. L'interview de Milan Prenosil, président de l'association des commerçants de la ville de Zürich, président du conseil d'administration de la confiserie Sprüngli.
- La tentation des heures supplémentaires sans compensationCertaines entreprises exportatrices romandes seraient-elles aussi tentées par la formule "travailler plus pour gagner la même chose". Ces entreprises, heurtées de plein fouet par l'appréciation rapide du franc, veulent demander à leurs employés de rallonger leur temps de travail tout en conservant le même salaire. Ce mouvement - initié par l'entreprise Lonza - et suivi par plusieurs groupes industriels suisse alémaniques, commence à prendre en suisse romande. Selon le syndicat UNIA, la question deviendrait brûlante dans une dizaine d'entreprises. Aldo Ferrari, membre du comité directeur.
- Nestlé mise sur la carte suisseCertaines grandes entreprises suisses continuent d'investir en Suisse, malgré la force du franc. Le groupe Nestlé a inauguré hier une nouvelle unité de production, à Konolfingen, dans le canton de Berne. 400 millions de francs investis sur ce site en quatre ans, avec à la clé, la création de 370 emplois. En 10 ans, le groupe a misé 3 milliards sur la Suisse. Cela représente 2'700 nouveaux postes de travail. Nestlé mise donc sur la carte nationale. L'interview du patron de la multinationale, Paul Bulke.
- Wikileaks: la rumeur de la fuite est confirméeLes câbles diplomatiques de Wikileaks se trouvent sur Internet. La fuite a bel et bien eu lieu. Ce qui était encore une rumeur en début de semaine est désormais confirmé: le fichier contenant les 250'000 câbles diplomatique américains, est accessible sur la toile. Par Pierre Crevoisier.
- Le Journal de 6hPrésenté par Valérie Droux.
- La revue de presse romandePar Jean-François Moulin.
- Les vignobles lausannois ont une nouvelle responsableDepuis le début du mois d'août, les vignobles lausannois sont gérés par une jeune femme de 32 ans, Tania Munoz, oenologue diplômée de l'école d'ingénieurs de Changins. On ne le sait peut-être pas, mais la capitale vaudoise possède 33 hectares de vignes, ce qui en fait le plus grand propriétaire viti-vinicole public de Suisse, une tradition qui remonte d'ailleurs à 500 ans. Invitée: la nouvelle responsable des vignobles lausannois, Tania Munoz.
- Dix ans du mouvement vaudois "Musulmans et Chrétiens pour le dialogue et l’amitié"Les attentats du 11 septembre 2001 ont servi de déclic pour la création de nombreux groupes de rencontre entre chrétiens et musulmans. C’est le cas dans le canton de Vaud du mouvement "Musulmans et Chrétiens pour le dialogue et l’amitié" qui va fêter ce week-end ses 10 d’existence. Par Catherine Erard.
- Presse alémaniquePar Stéphane Deleury.
- Les nouvelles technologies vont-elles mieux encadrer l'élève?C'est une première mondiale: les écoliers sud-coréens abandonneront leurs cahiers, stylos et autre matériel scolaire au profit de la tablette numérique! Séoul débloquera d'ici deux ans 2 milliards de dollars pour développer des manuels scolaires numériques. Ces nouvelles technologies vont-elles mieux encadrer l'élève à l'avenir? C'est la question que poseront les Temps Modernes, et ce, à 3 jours d'un scrutin particulièrement tendu sur la question dans le Canton de Vaud. Invité: Laurent Dubois, professeur à l'Université de Genève.
- Christophe Honoré, les références musicales du jourBon Iver "Holocene" Two Door Cinema Club "Something good can work" Jacno "Tes grands yeux bleus"
- Le Journal de 7hPrésenté par Dominique Choffat.
- L'impact du franc fort sur l'économie suisse: invitésLe franc fort, la dette colossale américaine, la crise des dettes publiques en zone euro et les marchés financiers qui ont frôlé le krach boursier en août. Le scénario d’un retour à la case récession est de plus en plus considéré comme plausible. Les voyants qui scrutent la santé de l’économie mondiale sont en tous cas en état d'alerte maximum. Quelle incidence sur la Suisse et ses travailleurs? Faut-il s’attendre à une baisse des prix généralisée? Quelle est l’efficacité réelle des mesures prises par la Banque Nationale Suisse et la Confédération pour lutter contre le franc fort? Invités: Rolf Soiron, président des conseils d’administration de Lonza et Holcim, Stéphane Garelli, économiste et professeur à l’IMD et à HEC Lausanne et Michel Juvet, membre de la direction à la banque Bordier.
- Franc fort: le pic de 78En 1978, le franc suisse se renchérit considérablement en quelques mois: 30 pour cent par rapport au dollar, 18 pour cent par rapport au franc français et 15 pour cent face au Deutschmark. La Banque nationale suisse intervint en augmentant la masse monétaire (grâce au recours à la planche à billets) et en annonçant qu’elle allait fixer un taux plancher du change entre le franc suisse et le mark allemand. Cet effet d’annonce eut un effet dissuasif sur les marchés. Mais l’augmentation de la masse monétaire entraîna une forte inflation: elle passa de 1 pour cent en 1978 à 6,5 pour cent en 1981.
- La belle excuse du franc fortUn commentaire de Raphaël Aubert. Le débat continue sur http://signature.rsr.ch/
- L'impact du franc fort sur l'économie suisse: questions des auditeursRolf Soiron, président des conseils d’administration de Lonza et Holcim, Stéphane Garelli, économiste et professeur à l’IMD et à HEC Lausanne et Michel Juvet, membre de la direction à la banque Bordier répondent aux questions des auditeurs.
- Le Journal de 8 heuresPrésenté par Joël Marchetti.
- Les bourses européennes en dent de scieJeudi, les bourses européennes ont terminé en ordre dispersé. Francfort a perdu -1,1%, Paris a cloturé à l'équilibre tandis que Londres a gagné 0,3%. A Zurich, le SMI a aussi terminé à l'équilibre. L'interview de Jérôme Schupp, responsable de la recherche chez Syz & Co.
- Les lobbies au Parlement sont-ils un problème où le signe d'un système dynamique?Les critiques sont toujours plus vives contre l'action des lobbies au Parlement fédéral. Une initiative populaire a été lancée par le jeune UDC Lukas Reimann pour que les parlementaires affichent les revenus liés à leur mandat politique. Dans d'autres partis aussi le système actuel ne convainc pas. Le socialiste genevois Jean-Charles Rielle, par exemple, affirme que le niveau d'indépendance du Conseil National n'est pas suffisant, les lobbyistes - dit-il - ne sont pas autour mais dans le Parlement. Le débat entre Luc Recordon, conseiller aux Etats (Verts/VD) et Philippe Kenel, avocat en Suisse et à Bruxelles.
- Les «Rouge et noir»SCOOP - Bulat Chagaev veut représenter la Tchétchénie à l'Eurovision...
- High-tech: les nouvelles tendances sont à BerlinL’une des plus grandes foires du monde dédiée aux high-techs s’ouvre vendredi à Berlin. Durant une semaine, l’IFA dictera les tendances à venir sur le marché de l’électronique grand public. 1400 exposants ont répondu présent. Et parmi les vedettes de cette édition 2011, les téléviseurs connectés, la 3D et les tablettes numériques. Par Raphaël Grand.