Les Vaudois sont-ils "mûrs" pour élire un UDC blochérien?
Pierre-Yves Rappaz est le candidat UDC à la succession de Jean-Claude Mermoud. Agriculteur, il est pourtant décrit comme un UDC de l'aile blochérienne plutôt qu'agraire. Ce n'est donc pas un profil à la Jean-Claude Mermoud. Il devrait cependant recevoir le soutien des radicaux et libéraux. Telle est la stratégie de l'apparentement bis, pour - selon leur terme - maintenir à tout prix une majorité de droite au Conseil d'Etat. Mais au-delà du calcul et du pragmatisme politique, peut-on vraiment imaginer un UDC à la sauce zurichoise au gouvernement vaudois? Sur le vif: François Cherix, politologue, et Olivier Meuwly, historien des partis politiques.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière*
- Crise au Palais de justice genevoisC'est la crise au Palais de justice de Genève, une crise sans précédent qui touche les services du Ministère public dirigé par Daniel Zappelli, avec la démission en bloc cette semaine des quatre "premiers procureurs", soit les magistrats placés directement sous le procureur général. En plus des problèmes de sous-effectifs et de surcharge de travail, les démissionnaires ont mis en avant le manque de conduite et de soutien à la tête du Ministère public. La situation est si grave que Daniel Zappelli est venu s'expliquer devant les médias. Par Mathieu Cupelin. Sur le vif: Daniel Zapelli, procureur général genevois.
- Les Vaudois sont-ils "mûrs" pour élire un UDC blochérien?Pierre-Yves Rappaz est le candidat UDC à la succession de Jean-Claude Mermoud. Agriculteur, il est pourtant décrit comme un UDC de l'aile blochérienne plutôt qu'agraire. Ce n'est donc pas un profil à la Jean-Claude Mermoud. Il devrait cependant recevoir le soutien des radicaux et libéraux. Telle est la stratégie de l'apparentement bis, pour - selon leur terme - maintenir à tout prix une majorité de droite au Conseil d'Etat. Mais au-delà du calcul et du pragmatisme politique, peut-on vraiment imaginer un UDC à la sauce zurichoise au gouvernement vaudois? Sur le vif: François Cherix, politologue, et Olivier Meuwly, historien des partis politiques.
- L'équipe suisse de foot rajeunie va-t-elle encore nous faire vibrer?La Suisse peut encore espérer disputer l'Euro 2012 de football en Pologne et en Ukraine. Pratiquement éliminée à la fin mars, l'équipe nationale dispose de deux matchs, ce vendredi soir au Pays de Galles puis mardi à Bâle contre le Monténégro, pour décrocher une place de barragiste. La Suisse a son destin entre les mains. En revanche, elle pourrait aussi perdre tout espoir de qualification en cas de défaite à Swansea et de succès du Monténégro sur l'Angleterre. Sur le vif: Claude Ryf, entraîneur national de la sélection des moins de 18 ans, et Joël Robert, rédacteur en chef adjoint de la Radio Télévision Suisse.
- Le réseau social Facebook est surévalué!C'est un pavé dans la mare de Facebook que viennent de lancer deux chercheurs de l'Ecole Polytechnique de Zurich. Selon une nouvelle méthode de calcul, ils montrent que les perspectives de croissance du réseau ne sont pas exponentielles et qu'elles peuvent s'arrêter d'ici 2012 ou 2013. La valorisation du plus grand réseau social, évaluée à 80 voire 100 milliards de dollars, serait ainsi largement surestimée. Sur le vif: Peter Cauwels, professeur en Risque entrepreneurial à l'Institut fédéral de technologie (ETH) de Zurich, co-auteur de l'étude avec le professeur Didier Sornette.
- Le système bancaire européen en dangerDepuis septembre, les bourses sont d'humeur capricieuse. A la clôture et en fonction des indicateurs conjoncturels ou des déclarations des responsables européens, les marchés oscillent entre le rouge et le vert. Aucune décision concernant la crise grecque, et plus largement la crise de la dette souveraine, n'a encore été concrétisée. L'heure est grave. Les liquidités manquent, les banques américaines ne prêtent plus d'argent aux banques du Vieux Continent, dont le fonctionnement dépend désormais de la Banque centrale européenne (BCE). Et pourtant, les bourses semblent prendre acte de la situation. Il n'y pas de mouvement de panique, seulement une extrême volatilité. Faut-il en déduire que les investisseurs se sont adaptés aux agendas des chefs d'Etat? Qu'ils sont résignés? Sur le vif: Jacques Delpla, économiste et membre du Conseil d'analyse économique à Paris, et Serge Ledermann, directeur général adjoint de la banque Heritage.
- Les femmes: un prix pour rien?Le Nobel de la paix a été attribué ce vendredi matin à trois femmes: la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et sa compatriote Leymah Gbowee pour leur rôle dans la sortie du Liberia de la guerre civile, ainsi qu'à la Yéménite Tawakkol Karman, figure emblématique du "Printemps arabe". Les trois lauréates sont conjointement récompensées "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes", selon le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. Sur le vif: Wassyla Tamzali, militante féministe, avocate algérienne, ancienne directrice du département Femmes à l'UNESCO, et Taiba Rahim, Afghane et Suisse, présidente de l'association Nai Qala, très active en Afghanistan sur la question féminine.
- "A+B=X", l'éternelle équation de Gilles JobinLes représentations de "A+B=X" se tiennent depuis ce jeudi et jusqu'à demain samedi à l'ADC, salle des Eaux-Vives à Genève. La pièce fondatrice du groupe de Gilles Jobin, créée en 1997, marque également le début de la collaboration musicale avec Franz Treichler et les Young Gods. L'interview de Gilles Jobin, chorégraphe.