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Aung San Suu Kyi a entamé ce jeudi une tournée historique hors de son pays. Avant Paris ou Londres, c’est dans la capitale helvétique qu’elle vient d’arriver, en train, en provenance de Genève. Elle y rencontrera les autorités fédérales avant de recevoir un hommage au Parlement vendredi. La cheffe de l’opposition birmane ira ensuite à Oslo chercher son prix Nobel de la paix, 21 ans après avoir été récompensée. Par Céline Tzaud.
Le sommaire de l’émission
- Quelle indépendance pour la BNS, dont dépend le salut de la Suisse?La Banque nationale suisse (BNS) s'est montrée déterminée ce jeudi matin à maintenir sa politique monétaire. La BNS défendra le fameux cours plancher fixé à 1 franc 20 pour 1 euro par un achat illimité de devises, malgré des attaques très vives sur le franc depuis le mois de mai dernier. Cette démarche ne devrait pas affaiblir la crédibilité de la BNS. C'est en tout cas l'avis du nouveau président de la Banque nationale suisse, Thomas Jordan. Son interview, avec le débat entre Christian Levrat, président du Parti socialiste suisse (PSS), et Jean-Pierre Béguelin, ancien chef économiste chez Pictet.
- Asile: la gauche et le dilemme du référendumLe Conseil national vient de procéder au dernier vote sur la modification de la loi sur l'asile, après deux jours de débat intense. Il a pris une nouvelle décision qui fait polémique: lorsque les centres d'hébergement prévus pour recevoir les requérants d'asile en attente d'expulsion sont complets, les requérants seront placés en détention administrative, donc en prison, avec les criminels de droit commun. C'est un nouveau coup porté à la ministre Simonetta Sommaruga. Par Alexandra Cohen, avec l'interview de Christian Levrat, président du Parti socialiste suisse (PSS), et le décryptage de Vincent Bourquin.
- Aung San Suu Kyi, la visite qui honore la SuisseAung San Suu Kyi a entamé ce jeudi une tournée historique hors de son pays. Avant Paris ou Londres, c’est dans la capitale helvétique qu’elle vient d’arriver, en train, en provenance de Genève. Elle y rencontrera les autorités fédérales avant de recevoir un hommage au Parlement vendredi. La cheffe de l’opposition birmane ira ensuite à Oslo chercher son prix Nobel de la paix, 21 ans après avoir été récompensée. Par Céline Tzaud.
- Mendicité: la Ville de Lausanne pense avoir trouvé la solutionLa Municipalité de Lausanne propose sa propre recette pour lutter contre la mendicité. Elle a présenté ce jeudi après-midi son contre-projet direct à l'initiative des libéraux-radicaux intitulée "Stop à la mendicité par métier". L'exécutif lausannois, qui juge ce texte trop flou, a souhaité y répondre. Son idée est de limiter la pratique de la mendicité sans l'interdire. Le Conseil communal devra s'exprimer cet automne sur les deux textes. L’interview de Marc Vuilleumier, municipal lausannois en charge de la Sécurité publique.
- Quand le conflit interjurassien se réveilleLes esprits s'échauffent à nouveau au sujet de la Question jurassienne. Ce jeudi, on apprenait qu'une réunion entre les partisans du maintien du Jura bernois dans le canton de Berne et les parlementaires fédéraux bernois avait eu lieu mardi. Dans l'après-midi, une majorité des parlementaires fédéraux, avec le conseiller d'Etat bernois Hans Stöckli à leur tête, a publié un communiqué de presse. Par Muriel Ballaman, avec l'interview de Geneviève Aubry, leader historique des antiséparatistes pro-bernois.
- Le langage épicène: une novlangue baroque et inutile?Le débat entre les tenants et tenantes du langage épicène et ceux qui s'indignent que l'on change la langue pour établir l'égalité est toujours d'actualité. Thérèse Moreau, écrivaine, a été mandatée par la socialiste Sandrine Salerno à Genève pour enseigner le langage épicène aux fonctionnaires. La linguiste et traductrice Yve Delaquis ne partage pas son opinion. Débat.
- Le Gothard pour engloutir les milliards initialement destinés aux Romands?S’achemine-t-on vers le percement d’un deuxième tube routier au Gothard? Le Conseil fédéral devrait trancher cette question avant l’été. Tandis qu’une décision lors de la séance de ce vendredi est peu probable, la date la plus souvent avancée pour ce choix est celle du 27 juin. Le gouvernement doit déterminer comment il compte compenser la fermeture de l’actuel tunnel routier durant quelque 900 jours alors que les travaux de réfection sont prévus entre 2020 et 2025. Il y a quelques semaines encore, ce deuxième tunnel semblait se résumer à un voeu pieux des autorités tessinoises. Mais le vent semble avoir tourné. Par Romain Clivaz, avec le débat entre Fabio Regazzi, conseiller national PDC tessinois, et Patrick Eperon, spécialiste des transports au Centre patronal vaudois.