Forum
Pour la première fois, l'ambassadeur des Etats-Unis à Berne s'exprime sur le prix que devrait payer la Suisse pour, peut-être, voir la fin de ses démêlés fiscaux avec Washington. Dans la "Sonntagszeitung" de ce week-end, reprise ce lundi par le "Tages-Anzeiger", Donald Beyer, en poste depuis 2009, annonce clairement la couleur. La Suisse doit pouvoir livrer des données de clients de façon rétroactive. En gros, les Etats-Unis doivent pouvoir réclamer des informations sur les évadés fiscaux jusqu'en 2002, une clause qui n'est pas comprise par le traité de double imposition entre les deux pays. Inutile de dire que c'est un jeu de pression politique délicat auquel se livre l'ambassadeur. Par Francesca Argiroffo, avec l'interview d'Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois.
Le sommaire de l’émission
- Mariage: la question des noms d'alliance a-t-elle été bâclée?Un sujet hante l'esprit de bien des couples qui comptent se marier: la nouvelle loi sur les noms de famille entrera en vigueur en janvier prochain. Or, on apprend ce lundi qu'il sera bel et bien possible d'inscrire son nom d'alliance sur sa carte d'identité. Le Conseil fédéral a donné cette précision tout à l'heure suite à une question du conseiller national Vert Antonio Hodgers. Cette décision promet de soulager de nombreux fiancés. Par Christian Favre, avec le débat entre Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois et Antonio Hodgers.
- Faut-il libéraliser l'ouverture des shops la nuit sur les autoroutes?Faut-il permettre aux magasins de rester ouverts toute la nuit sur les autoroutes et les grands axes routiers? Le Conseil national a déjà dit oui ce printemps, mais ce lundi après-midi, le Conseil des Etats s'est emparé du texte. Il a accepté le projet, mais les sénateurs ont quelque peu freiné l'enthousiasme affiché par le Conseil national. Par Stéphane Deleury.
- Affaire Mörgeli: les accusations de la Société d'histoire de médecineLa tête pensante de l'UDC Christoph Mörgeli est ce lundi à Berne l'objet de tous les regards et des discussions. L'Université de Zurich, son employeur, lui reproche de ne pas faire correctement son travail de professeur et de conservateur du Musée d'histoire de la médecine, à Zurich. Autre souci pour lui: la Société suisse d’histoire de la médecine et des sciences veut l'exclure de ses rangs. L'interview de Vincent Barras, professeur d'histoire de la médecine à l'Université de Lausanne, membre du comité de la Société suisse d’histoire de la médecine et des sciences naturelles et rédacteur en chef de la revue de cette société, "Gesnerus".
- L'UDC est-elle en voie de décomposition ?Ce lundi à Berne, tous les regards sont tournés vers l'UDC, qui connaît quelques remous avec l'affaire Mörgeli, le burn-out de Natalie Rickli et la démission de Bruno Zuppiger. Est-ce juste une mauvaise passe pour la section zurichoise ou cela montre-t-il un problème plus profond? Le débat entre Daniele Piazza, le doyen des journalistes parlementaires de la RSI, Markus Häfliger, correspondant de la NZZ au Palais fédéral et Vincent Bourquin, chef de la rubrique politique de RTSinfo et la réaction d'Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois.
- Conflit fiscal: les Etats-Unis donnent le prix d'un accordPour la première fois, l'ambassadeur des Etats-Unis à Berne s'exprime sur le prix que devrait payer la Suisse pour, peut-être, voir la fin de ses démêlés fiscaux avec Washington. Dans la "Sonntagszeitung" de ce week-end, reprise ce lundi par le "Tages-Anzeiger", Donald Beyer, en poste depuis 2009, annonce clairement la couleur. La Suisse doit pouvoir livrer des données de clients de façon rétroactive. En gros, les Etats-Unis doivent pouvoir réclamer des informations sur les évadés fiscaux jusqu'en 2002, une clause qui n'est pas comprise par le traité de double imposition entre les deux pays. Inutile de dire que c'est un jeu de pression politique délicat auquel se livre l'ambassadeur. Par Francesca Argiroffo, avec l'interview d'Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois.
- Genève: le duel qui déchire la démocratie chrétienneL'élection à la succession de Pierre Maudet à l'exécutif de la Ville de Genève mettra aux prises quatre candidats le 4 novembre prochain. La candidature surprise de l'ancien démocrate-chrétien Didier Bonny aura été la dernière déposée avant l'échéance du délai ce lundi à midi. Il vient troubler un plateau qui semblait complet et affichait déjà un favori en la personne du PDC Guillaume Barazzone, le jeune avocat devait faire face à l'UDC Eric Bertinat et à Salika Wenger du Parti du travail. Mais c'était sans compter cette surprise. L'interview de Didier Bonny.
- Tornos: toute une région manifeste pour sa survieA Moutier, l’heure est au rassemblement populaire devant l’usine Tornos, en signe de solidarité avec les 225 employés menacés de licenciement. La population s’est-elle mobilisée? Par Alexandra Richard.
- Un festival de BD à Delémont, la dernière idée de Pierre KohlerC'est un joli coup pour les autorités de Delémont: la capitale jurassienne va ouvrir dans deux ans un musée qui abritera quelques-unes des plus importantes œuvres du père de Thorgal, le dessinateur polonais établi en Valais Grzegorz Rosinski. La famille Rosinski et les autorités delémontaines ont signé une convention en ce sens. L'ouverture de ce musée devrait coïncider avec le lancement d'un festival de BD. La réalisation de ces projets est prévue pour le 725e anniversaire de Delémont, début juillet 2014. L'interview du maire de Delémont Pierre Kohler, qui a été réélu tacitement il y a tout juste une semaine pour un nouveau mandat de 5 ans.
- Les Coptes, victimes collatérales d'un mauvais film?L’Egypte connaît une nouvelle vague d’émigration chrétienne comparable à celle des années soixante. A l’époque, les causes étaient économiques, notamment les nationalisations. Aujourd’hui, les causes sont socio-religieuses. Les chrétiens qui se sentaient déjà comme citoyens de seconde catégorie sous Moubarak, craignent de le devenir encore plus sous le pouvoir des Frères musulmans. Par le correspondant de RTSinfo au Caire Alexandre Buccianti.
- Film islamophobe: YouTube danse-t-il sur le ventre des Etats?Le site de vidéos YouTube a refusé de retirer "L’innocence des musulmans", le film anti-islam qui fait scandale dans le Moyen-Orient, de son catalogue, et ce malgré la requête de la Maison-Blanche. Le site invoque son droit à la liberté d'expression. En revanche, Google, le propriétaire du site, a accepté de bloquer la vidéo là où elle a fait le plus de dégâts, à savoir en Libye, en Egypte ou encore en Indonésie. Analyse de cette politique du "deux poids deux mesures" par Lara Srivastava, conseillère en régulation des nouveaux médias et avocate au barreau canadien.