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L'initiative sur le renvoi des criminels étrangers, acceptée par le peuple, tourne au casse-tête pour le Conseil fédéral. Son projet d'application est attendu de pied ferme par les initiants. Mais ce mercredi, le Conseil fédéral n'a pas réussi à trancher entre les deux versions proposées par le Département fédéral de justice et police (DFJP). Loin de là, puisqu'il a chargé Simonetta Sommaruga de préparer une nouvelle variante. L’analyse de Chrystel Domenjoz.
Le sommaire de l’émission
- La gauche prend la présidence du gouvernement vaudoisLa nouvelle que les Vaudois attendaient avec impatience est enfin tombée ce jeudi après-midi: c'est finalement le socialiste Pierre-Yves Maillard qui prend la présidence du Conseil d'Etat, en mains jusqu'ici du PLR Pascal Broulis. La répartition des départements entre les membres du nouveau gouvernement majoritairement de gauche est également connue. Les magistrats déjà en fonction conservent leurs départements, mais ces derniers seront légèrement remaniés. L’analyse de Michel Eymann et les interviews de Pierre-Yves Maillard, nouveau président du Conseil d'Etat et de Pascal Broulis, président sortant.
- Présidentielle française: F. Hollande, "candidat des musulmans"?A dix jours du deuxième tour de l’élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy accentue sa stratégie de reconquête des électeurs qui ont voté Marine Le Pen au premier tour. Le président candidat n’a pas hésité à agiter la menace du vote musulman. Avec un discours musclé, Nicolas Sarkozy joue son va-tout. L’analyse du correspondant de RTSinfo à Paris Mehmet Gultas et les interviews de Tarik Ramadan, intellectuel musulman, et d'Etienne Blanc, député UMP et maire de Divonne.
- Schengen: la Suisse veut pouvoir rétablir ses frontièresLa Suisse se positionne en faveur d'un renforcement des contrôles aux frontières. Simonetta Sommaruga l'a déclaré ce jeudi à Luxembourg, où elle participait à une réunion des ministres responsables de l'accord Schengen. Sous la présidence danoise, les ministres ont discuté d'un plan d'action pour endiguer les flots migratoires illégaux. Comme la France et l'Allemagne, la Suisse veut pouvoir décider elle-même de la surveillance de ses frontières nationales. Mais elle plaide pour une approche coordonnée avec l'Europe. L’analyse d’Esther Coquoz.
- Reprise du droit européen: un psychodrame pour rien?Une Cour suisse, le recours à des mesures de compensation et un large recours au tribunal arbitral: telles sont les recettes présentées ce mercredi par le Conseil fédéral pour reprendre l'acquis européen de manière non automatique, mais suffisamment homogène pour convenir à l'Union européenne. L’objectif est de débloquer la voie bilatérale. L’interview de René Schwok, politologue à l'Institut européen de l'université de Genève et Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois.
- Criminels étrangers, le malaise des services de S. SommarugaL'initiative sur le renvoi des criminels étrangers, acceptée par le peuple, tourne au casse-tête pour le Conseil fédéral. Son projet d'application est attendu de pied ferme par les initiants. Mais ce mercredi, le Conseil fédéral n'a pas réussi à trancher entre les deux versions proposées par le Département fédéral de justice et police (DFJP). Loin de là, puisqu'il a chargé Simonetta Sommaruga de préparer une nouvelle variante. L’analyse de Chrystel Domenjoz.
- Rock, le Bikini Test fête ses vingt vingt ansVéritable institution de la scène rock romande, le Bikini Test, à La Chaux-de-Fonds (NE) fête dès ce week-end ses vingt ans d'existence. Une exposition d'affiches et de visuels liés au clubs est vernie ce vendredi soir; un livre consacré à ce club mythique sort par la même occasion et un festival sera organisé du 17 au 19 mai avec notamment des artistes comme Ebony Bones ou The Mission. L'interview de Vincent Steudler, ancien directeur de Couleur 3 et ancien programmateur du Bikini Test.
- Merck Serono: un ministre de l'Economie, ça ne sert à rien?A Genève, le monde politique est sur la brèche après la décision du groupe allemand Merck Serono de fermer son site genevois. 1250 personnes vont perdre leur emploi. Si le Conseil d'Etat a mis en place une cellule de crise, il semble avoir une marge de manoeuvre très réduite sur ce dossier. Et du côté de la Confédération, le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann semble, lui, tout aussi désemparé. Le conseiller fédéral devrait-il faire davantage pour sauver Merck Serono? Les interviews de Beat Kappeler, économiste, de Pierre Maudet, maire de la ville de Genève, et d’Anne Emery-Torracinta, vice-présidente du parti socialiste genevois, cheffe du groupe (PS) au Grand Conseil.