Le Journal du matin
La Suisse n'offre plus beaucoup de terrains constructibles. Pour éviter le mitage du territoire, le pays a besoin d'habitats visionnaires. Des habitats de qualité sur des surfaces restreintes. Le problème, c'est que le logement est encore trop rarement soumis à des concours d'architecture, en Suisse romande en tout cas. Encore rares sont les projets qui tiennent compte de l'évolution des besoins d'une société en mutation. Et proposent une façon visionnaire d'habiter. Par exemple, un aménagement flexible de l'habitat suivant les différentes périodes de l'existence, des aménagements extérieurs ou intérieurs propices à la rencontre des voisins, une mixité sociale, générationnelle et fonctionnelle, des formes et des couleurs relaxantes, une vision globale de développement durable. En cela, la Suisse alémanique a une longueur d'avance et se permet de bâtir des projets plus novateurs. La Suisse manque donc de place, en ville surtout. Et si nous occupions davantage les toitures plates des immeubles? A Lausanne, de grandes terrasses complètement végétalisées s'étendent sur le toit d'un immeuble du Flon. Ces terrasses sont reliées aux appartements, situés en dessous, par un escalier qui mène à un patio individuel. Ici, la nature s'invite en milieu urbain. Visite guidée avec Lorence Milasevic et l'architecte Ali Squalli.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Dis-moi où tu habites 1/10 (6h20): les terrasses en toitureLa Suisse n'offre plus beaucoup de terrains constructibles. Pour éviter le mitage du territoire, le pays a besoin d'habitats visionnaires. Des habitats de qualité sur des surfaces restreintes. Le problème, c'est que le logement est encore trop rarement soumis à des concours d'architecture, en Suisse romande en tout cas. Encore rares sont les projets qui tiennent compte de l'évolution des besoins d'une société en mutation. Et proposent une façon visionnaire d'habiter. Par exemple, un aménagement flexible de l'habitat suivant les différentes périodes de l'existence, des aménagements extérieurs ou intérieurs propices à la rencontre des voisins, une mixité sociale, générationnelle et fonctionnelle, des formes et des couleurs relaxantes, une vision globale de développement durable. En cela, la Suisse alémanique a une longueur d'avance et se permet de bâtir des projets plus novateurs. La Suisse manque donc de place, en ville surtout. Et si nous occupions davantage les toitures plates des immeubles? A Lausanne, de grandes terrasses complètement végétalisées s'étendent sur le toit d'un immeuble du Flon. Ces terrasses sont reliées aux appartements, situés en dessous, par un escalier qui mène à un patio individuel. Ici, la nature s'invite en milieu urbain. Visite guidée avec Lorence Milasevic et l'architecte Ali Squalli.
- Sortir de l’Eglise catholique: un acte sans condition selon le TFUne paroissienne catholique est allée jusqu’au Tribunal fédéral pour pouvoir quitter sa paroisse, mais en restant dans l’Eglise. Par Bernard Litzler.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- La vie dans 100 ans 6/10 (6h40): immortels grâce au génie génétiqueEn 1900, l’ingénieur américain John Elfreth Watkins imagine l’évolution du monde et prédit comment sera la vie en l’an 2000. Beaucoup se ses prédictions, qui semblaient étranges et impossibles à l’époque, sont devenues vraies. Inspirée de cette expérience, la BBC a demandé à ses internautes ce que serait la vie pour eux en 2112. Nous avons retenu dix de ces prédictions, et les soumettons à l’examen de spécialistes de la matière concernée et à des penseurs de l’avenir. Dans 100 ans, nous serons immortels, et ceci grâce au génie génétique. C’est ce que pensent de nombreux internautes, et c’est vrai que l’idée ne manque pas d’intérêt. Ça tombe bien, la génétique avance vite. Selon Denis Duboule, scientifique largement reconnu dans ce domaine, professeur à l’Université de Genève et à l’EPFL, une certaine immortalité, dans un siècle, ne semble pas complètement saugrenu. Invité: Denis Duboule, généticien et professeur à l'Université de Genève et à l'EPFL.
- Hasni Abidi, les références musicales du jourAissa Djermouni, El Karma Abdel Halim Hafez, Kololo Hadj El Anka, Lehmam
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Défaite de Roger Federer, reportage à la Maison suisse de LondresRoger Federer ne sera pas champion olympique de tennis. Le Bâlois s’est incliné en finale dimanche face au Britannique Andy Murray en trois manches, 6-2, 6-1, 6-4. Cette rencontre à sens unique a été vécue à la Maison suisse à Londres par un public qui a eu de la peine à vraiment s’enthousiasmer. Le reportage de Patrick Délétroz et Mathieu Delemer.
- Le robot Curiosity sur le point de se poser sur MarsCuriosity est sur le point de se poser après un voyage de plus de huit mois dans l’espace. Ce robot de la NASA à la rencontre de Mars est chargé de déceler d’éventuelles traces de vie passée, ou présente, sur la planète rouge. C’est l’atterrissage le plus difficile jamais conçu par les scientifiques de l’agence spatiale américaine. On devrait savoir dans quelques minutes si tout s’est bien passé. Par le correspondant de RTSinfo à Pasadena, en Californie, Frédéric Castel.
- La loi des séries 1/10 (7h25): Dr House, constat de décès de l'altruismeLes séries télévisées sont les programmes les plus regardés à la télévision et téléchargés sur Internet. Mais pourquoi un tel succès? Que disent les séries télévisées de notre société? De la télé à la réalité, Sophie Iselin confronte chaque matin une série à ses acteurs dans la vraie vie. A leurs débuts dans les années 60, les séries télévisées consacrées au milieu médical mettaient en avant l'empathie des médecins envers les patients, leur dévouement et l'héroïsme du personnel soignant pour sauver des vies quotidiennement. Puis les choses se sont gâtées avec - notamment - Dr House. Ce toubib est un technicien émérite doublé d'un excellent diagnosticien, mais totalement dépourvu de qualités humaines. Dr House est un médecin de son temps selon les spécialistes Vincent Barras, Professeur d'histoire de la médecine à l'Université de Lausanne, et le Docteur Fréderic Stiefel, chef de service de psychiatrie du CHUV, à Lausanne.
- Randa Kassis, opposante syrienneTous les regards en Syrie se portent sur Alep. La deuxième ville du pays est devenue un enjeu crucial dans le conflit qui oppose les insurgés à l'armée syrienne. Le régime de Bachar al-Assad a envoyé d'importants renforts à Alep et l'aviation et l'artillerie ont bombardé deux quartiers de la ville selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Quels sont les enjeux de cette bataille d'Alep? La Syrie est-elle condamnée à plonger dans une guerre civile totale? Que peut faire la communauté internationale? Les réponses de Randa Kassis, opposante syrienne à la tête d'une coalition d'opposition de forces laïques et membre du Conseil national syrien.
- Les marchés clôturent en hausseAprès une forte baisse jeudi après-midi suite à la réunion de la Banque centrale européenne, les Bourses européennes se sont reprises vendredi. Elles ont toutes terminé en forte hausse, à l'image de Madrid en hausse de 5%. A Zurich, la progression du SMI a été plus modeste. L'interview de Jean-Paul Jeckelmann, responsable de l'analyse financière et de la gestion à la Banque Bonhôte.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Jusqu'où aller dans l'incitation au don d'organes?Faut-il réformer le don d'organes pour mieux répondre à la situation de pénurie? Des interventions dans ce sens seront discutées au parlement cet automne. Parmi les propositions qui se font jour, l'idée de modifier la législation en vigueur pour faire de tout citoyen un donneur présumé a été évoquée. On appelle ça le consentement présumé. Aujourd'hui, on ne peut prélever d'organes sur une personne décédée que si elle a donné son accord de son vivant ou si ses proches l'autorisent. Il s'agirait d'inverser ce principe en considérant que toute personne qui ne s'opposerait pas explicitement à l'idée de donner ses organes serait présumée consentante. La caisse-maladie Assura a pris récemment position en faveur de cette modification. Elle a annoncé jeudi dernier qu'elle lançait un sondage auprès de ses assurés sur cette question. Le débat entre François Bachmann, vice-président romand du Parti évangélique suisse et Xavier Schwitzguébel, vice-président des jeunes UDC suisses et président des jeunes UDC genevois.