Le Journal du matin
Faut-il pérenniser financièrement la Patrouille des glaciers? Et si oui, comment? En demandant un rapport au Conseil fédéral, voilà les questions que soulève le parlementaire et skieur alpiniste Jacques Bourgeois. Manifestation chargée d'affect et de symbole, la Patrouille fait la fierté des Romands depuis sa reprise, en 1984. C'est que la Patrouille des glaciers n'est pas gratuite: elle coûte cinq millions d'argent public. Et il faut du monde - 1500 militaires - pour encadrer les 4500 skieurs-alpinistes qui s'élancent sur la Haute route, par groupe de trois, les années paires. Si le rapport du Conseil fédéral est plutôt positif sur les valeurs et l'image véhiculées par la manifestation, il est toutefois demandé à l'armée "de distinguer l'utile du souhaitable dans la période actuelle d'application de mesures d'économies." Faut-il continuer d'organiser la Patrouille des glaciers, la privatiser ou l'abandonner purement et simplement?
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Comment sécuriser les routes davantage pour les piétons?Le nombre de décès de piétons durant le premier semestre de cette année a augmenté de plus de 22% par rapport à la même époque de l'année dernière, selon l'Office fédéral des routes (OFROU). Et l'on aborde maintenant la période la plus délicate pour les piétons, celle des mois hivernaux. Avec l'obscurité, les piétons sont moins visibles par les automobilistes. Le canton de Berne a de son côté contrôlé cet été chacun des 3000 passages pour piétons de ses routes cantonales afin d'en détecter les défauts. Invitée: Françoise Lanci-Montant, responsable de la promotion en Suisse romande à l'Association transport et environnement (ATE).
- Fête de l'Aïd dans la salle de paroisse de PayerneA Payerne, la fête musulmane de l’Aïd sera célébrée à la fin du mois dans une salle de paroisse protestante. Il s'agit d'une solution exceptionnelle, alors que les musulmans de la Broye n’ont toujours pas de lieu de culte. Par Gabrielle Desarzens.
- Combien de virus avale-t-on en une minute?Rhinite, bronchite, gastroentérite, grippe: la saison des virus hivernaux a commencé. Mais combien y en a-t-il dans l’air? Une étude menée en Corée du Sud a permis de déterminer pour la première fois, le nombre de particules virales par mètre carré d’air. Invité: Pascal Meylan, virologue et professeur au Service des maladies infectieuses.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- La taxe sur les transactions financières, il était temps…Un commentaire d'Aline Bassin. Le débat continue sur http://signature.rts.ch
- Cuche et Barbezat, les références musicales du jourIndicatif de l’émission de radio “Allô Colette” (1975) "Hysteria", Muse "On ne sait plus s’ennuyer", Thomas Dutronc "Lucky", Bastian Baker
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Chaque Suisse jette au moins 300g de nourriture par jourLe gaspillage de nourriture ne résulte pas tant des invendus des supermarchés que des déchets des ménages. Selon les calculs de l'école polytechnique de Zurich, relayés par le WWF, chaque Suisse jette chaque jour plus de 300 grammes d'aliments à la poubelle ou pire, aux toilettes. Au bout de l'année, cette montagne de déchets correspond à un cinquième du poids de tous nos achats alimentaires. Le reportage de Simon Corthay au pays des chariots débordants des grandes surfaces. Invité: Yves Duperret, responsable de la STEP, la station d'épuration de Lausanne
- Les militants du PS français se prononcent sur l’orientation du partiEn France, le Parti socialiste a vécu jeudi soir le premier acte de son Congrès qui se tiendra à Toulouse à la fin du mois. Les militants étaient appelés à voter sur les motions qui détermineront l’orientation politique du parti, ainsi que sur le successeur de Martine Aubry à la tête du PS. La motion soutenue par le gouvernement et la plupart des ténors du parti, et dirigée par Harlem Désir, est arrivée en tête. Par Mehmet Gultas.
- L’obligation de servir, ce pilier de la citoyenneté helvétiqueCette semaine, l'obligation de servir a de nouveau été au cœur des débats politiques. Sans surprise, la Commission de de la politique de sécurité du Conseil national a rejeté la nouvelle initiative du GSsA, le Groupement pour une Suisse sans armée, qui devrait être soumise au peuple l'an prochain. Il s’agit de la troisième initiative du genre. Mais depuis quand date ce pilier de la citoyenneté helvétique qu'est l'obligation de servir? Par Pierre Bavaud.
- Guy Millière, géopolitologue et auteur de plusieurs livres sur les Etats-UnisLa vague d’enthousiasme qui avait porté Barak Obama à la Maison-Blanche, il y a 4 ans, est désormais bien oubliée. L’issue du scrutin présidentiel le 6 novembre aux Etats-Unis est plus incertaine que jamais, après la mauvaise prestation du président sortant lors de son premier débat avec le candidat républicain Mitt Romney. Ce dernier a en effet connu un net rebond dans les sondages. Au point de changer la dynamique de la campagne? En tout les cas, chez les démocrates comme chez les républicains, on attendait avec impatience et une certaine anxiété le débat de jeudi entre les deux candidats à la vice-présidence, Joe Biden et Paul Ryan. Guy Millière, géopolitologue et auteur de plusieurs livres sur les Etats-Unis, dont récemment ʺLe désastre Obamaʺ aux éditions Tatamis, livre son analyse de ce débat.
- Rebond des places financières après trois jours de baisseJeudi, les principales places financières européennes et américaines ont rebondi après trois séances consécutives de baisse. Les chiffres du chômage aux Etats-Unis, meilleurs que prévu, ont contribué à cette embellie. L’analyse d’Hervé Sumi, directeur Portfolio Management à la banque Vontobel à Genève.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Faut-il continuer d’organiser la Patrouille des glaciers?Faut-il pérenniser financièrement la Patrouille des glaciers? Et si oui, comment? En demandant un rapport au Conseil fédéral, voilà les questions que soulève le parlementaire et skieur alpiniste Jacques Bourgeois. Manifestation chargée d'affect et de symbole, la Patrouille fait la fierté des Romands depuis sa reprise, en 1984. C'est que la Patrouille des glaciers n'est pas gratuite: elle coûte cinq millions d'argent public. Et il faut du monde - 1500 militaires - pour encadrer les 4500 skieurs-alpinistes qui s'élancent sur la Haute route, par groupe de trois, les années paires. Si le rapport du Conseil fédéral est plutôt positif sur les valeurs et l'image véhiculées par la manifestation, il est toutefois demandé à l'armée "de distinguer l'utile du souhaitable dans la période actuelle d'application de mesures d'économies." Faut-il continuer d'organiser la Patrouille des glaciers, la privatiser ou l'abandonner purement et simplement?