Le Journal du matin
Plus besoin de passer par la case consultation chez le médecin pour se procurer un médicament. Le conseiller fédéral Alain Berset veut réduire les coûts de la santé en facilitant l'accès de la population aux médicaments et en favorisant l'automédication. Mercredi, il a transmis au parlement son projet de loi pour ainsi autoriser les pharmaciens à vendre plus facilement les médicaments et même accroître l'offre en droguerie. Certains médecins craignent déjà les dérives et mettent en garde contre la prochaine étape: des médicaments en vente libre en grande surface, comme cela se fait aux Etats-Unis par exemple. Et pourquoi pas? Libéraliser un peu la vente de médicaments pousse-t-il vraiment à la surconsommation? Ou est-ce tout simplement un bon moyen de responsabiliser les patients dans leur consommation pour qu'ils cessent de se rendre trop facilement chez le médecin?
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Roger Guignard.
- L’alcool au travail reste encore un tabouLe problème de l'alcool au travail touchait 2% des salariés en Suisse en 2011. Un problème encore tabou, face auquel collègues et employeurs sont souvent démunis. Que faire? Que dire? Comment ne pas être maladroit tout en restant ferme? A l'occasion de la journée nationale de dialogue sur l'alcool au travail ce vendredi, Addiction Suisse sort deux petits films pour aider les employeurs à parler avec un collaborateur de ses problèmes d'alcool. Des vidéos de 6 à 7 minutes sont disponibles sur le net, avec des mises en scène et des conseils d'experts comme des médecins ou des responsables de ressources humaines. Invité: Dwight Rodrick, responsable prévention et formation en milieu professionnel à Addiction Suisse.
- Les protestants suisses se concentrent sur l’œcuménisme intra-protestant"Oecuménisme où vas-tu?", c’était le thème d’une rencontre qui s’est tenue jeudi à Berne avec le Cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et Gottfried Locher, président de la Fédération des églises protestantes de Suisse. Tous deux étaient d’accord pour reconnaître qu’il n’y avait plus de réponse claire à cette question. Par Catherine Erard.
- De si précieux cheveuxUne enseignante égyptienne a été condamnée à six mois de prison pour avoir coupé les cheveux de deux de ses élèves à Louxor. Ce verdict rappelle la très forte valeur symbolique de la chevelure. Elle permet notamment d’affirmer sa propre liberté. Invité: Yves Le Fur, directeur du département du patrimoine et des collections du Musée du quai Branly et commissaire de l’exposition "Cheveux chéris, frivolités et trophées".
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Les nécessaires réflexions de Schneider-AmmannUn commentaire de Pierre-Han Choffat. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Jon Ferguson, les références musicales du jour"Le temps des cerises" par Yves Montand "Le ranz des vaches", Bernard Romanens chante l’abbé Bovet
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Romandie 2013, la solution de transition des CFFDes trains à la demi-heure entre Lausanne et Genève, avec 33% de places en plus grâce à des trains supplémentaires à deux étages, un RER toutes les heures entre Bulle et Berne, une cadence à la demi-heure en Valais entre Monthey et Brigue, des nouvelles liaisons la nuit chaque week-end pour les noctambules et des lignes supplémentaires avec la France et l'Autriche: les CFF gâtent les Romands avec leur nouvel horaire "Romandie 2013". La panacée? Non, juste une solution de transition en attendant les grands chantiers de 2030. Par Valérie Hauert.
- Les grands enjeux du rail à venir en Suisse romandeLe vote populaire sur le rail prévu en 2014 aura certainement des incidences capitales sur les décennies à venir. La Suisse romande est "chouchoutée" aujourd'hui avec l'horaire 2013 des CFF, avec un tiers de places assises en plus entre Lausanne et Genève par exemple. Par contre, des arrêts seront supprimés à Morges et Nyon pour gagner du temps. L'Association transport et environnement (ATE) Vaud parle de cet horaire comme d'un "pis-aller" à cause de la saturation de la ligne Lausanne-Genève. Qu'en est-il réellement? L'interview de Sylvain Guillaume-Gentil, co-directeur de Transitec, bureau d'ingénieurs en mobilité.
- Avant Barack Obama, le second mandat de Bill Clinton"Four more years", voici les mots prononcés par Barack Obama lors de sa réélection mardi. Il y a 12 ans, Bill Clinton avait connu également cela, lui qui devait affronter un Congrès encore plus hostile à l'époque que ce que connaît Barack Obama aujourd'hui. Quels ont été les défis et les enjeux du second mandat de Bill Clinton? Par Pierre Bavaud.
- Alain Ribaux, conseiller national PLR neuchâteloisL’harmonie est-elle perdue à tout jamais entre cantons et communes? En tout cas, les relations sont de plus en plus tendues entre ces deux piliers de l’Etat. Les communes vaudoises n’apprécient pas les transferts de charges que leur impose le canton: police, garderies, facture sociale. Cette grogne est perceptible dans d’autres cantons également et pose la question de la répartition des tâches et des coûts. Alain Ribaux connaît parfaitement les rouages de sa commune de Neuchâtel, où il siège à l’exécutif. Il est par ailleurs candidat au Conseil d’Etat et conseiller national PLR.
- Les marchés clôturent en légère baisseJeudi, la plupart des places financières européennes ont terminé sur un léger recul. Est-ce encore les suites de l'élection présidentielle américaine? Cela a-t-il une conséquence sur les devises? L'interview de Fernando Martins da Silva, chef économiste à la Banque cantonale vaudoise.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Faut-il oser les médicaments en vente libre?Plus besoin de passer par la case consultation chez le médecin pour se procurer un médicament. Le conseiller fédéral Alain Berset veut réduire les coûts de la santé en facilitant l'accès de la population aux médicaments et en favorisant l'automédication. Mercredi, il a transmis au parlement son projet de loi pour ainsi autoriser les pharmaciens à vendre plus facilement les médicaments et même accroître l'offre en droguerie. Certains médecins craignent déjà les dérives et mettent en garde contre la prochaine étape: des médicaments en vente libre en grande surface, comme cela se fait aux Etats-Unis par exemple. Et pourquoi pas? Libéraliser un peu la vente de médicaments pousse-t-il vraiment à la surconsommation? Ou est-ce tout simplement un bon moyen de responsabiliser les patients dans leur consommation pour qu'ils cessent de se rendre trop facilement chez le médecin?