Le Journal du matin
Le 6 décembre 1992, le peuple suisse refusait à une courte majorité l'Espace économique européen (EEE). Ce traité visait à instaurer un grand marché intérieur entre les douze pays composant alors l'Union européenne, ainsi que les sept pays membres de l'Association européenne de libre échange (AELE), parmi lesquels la Suisse. Pourquoi l'EEE, et quelles sont les raisons qui ont conduit le peuple à le rejeter? Deuxième épisode d'une série proposée cette semaine par Raphaël Aubert.
Le sommaire de l’émission
- Il y a vingt ans, l'EEE: de difficiles négociationsLe 6 décembre 1992, le peuple suisse refusait à une courte majorité l'Espace économique européen (EEE). Ce traité visait à instaurer un grand marché intérieur entre les douze pays composant alors l'Union européenne, ainsi que les sept pays membres de l'Association européenne de libre échange (AELE), parmi lesquels la Suisse. Pourquoi l'EEE, et quelles sont les raisons qui ont conduit le peuple à le rejeter? Deuxième épisode d'une série proposée cette semaine par Raphaël Aubert.
- Journal de 06h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Nouvelle Place Centrale: la convivialité au cœur de MartignySamedi prochain, le 15 septembre, Martigny va inaugurer sa nouvelle Place Centrale, après 25 ans de palabres et d'hésitation, 5 ans pour la décision et la réalisation, et plus de 8 millions investis. Si elle est vieille de près de deux siècles, cette place a été entièrement repensée pour en faire un cœur de ville où la qualité de vie et la convivialité dominent. Par Claude Défago.
- Communautés musulmanes: la lente reconnaissanceEn Suisse, il est difficile pour une communauté musulmane d’obtenir une reconnaissance officielle. Par Bernard Litzler.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Quand les pixels remplacent les chrysanthèmesFacebook compte aujourd'hui 900 millions d'utilisateurs. Le réseau social est bien vivant, mais il pourrait devenir le plus grand cimetière de la planète. Certaines personnes décédées continuent d’avoir une page sur Facebook, grâce à des proches qui s’occupent d'alimenter la page du défunt pour faire vivre sa mémoire. Mais le réseau social pousse la logique encore plus loin, avec une nouvelle application, "If I Die First" ("Si je meurs le premier"), qui permet d’envoyer des messages à ses contacts après sa mort. L’internaute a la possibilité d’enregistrer un message écrit ou une vidéo, qui sera archivé via l’application. Ensuite, il suffit à un proche de confirmer le décès pour que les messages soient délivrés. Invité: Edmond Pittet, conseiller funéraire, directeur des Pompes funèbres générales à Lausanne, et auteur du livre "La mort humanisée".
- Martin Beniston, les références musicales du jour"El condor pasa", Simon and Garfunkel 3e mouvement de la 6e symphonie, Dvorak "The long and Winding road", The Beatles
- Journal de 07h00Présenté par Didier Duployer.
- Les mystères du Palais: des vignerons à BerneMais que font ces vignerons devant le Parlement Suisse alors que les vendanges sont sur le point de commencer? Lundi, tandis que la télévision slovaque suivait la très officielle visite de son président Ivan Gasparovic sur la Place fédérale à Berne, une centaine de viticulteurs romands sont venus exiger une limitation des importations des vins étrangers pour sauver la production helvétique.
- Est-il encore possible de réformer le gouvernement suisse?La réforme du conseil fédéral est à l'agenda politique depuis plus de 10 ans et le processus est au point mort. Lundi, lors du premier jour de sa session d'automne, le Conseil national a refusé de prolonger à deux ans la durée de la présidence de la Confédération. Le Conseil national n'a pas non plus voulu d'un Conseil fédéral à neuf membres comme le proposait par voie d'initiative cantonale le Tessin. Un élargissement du gouvernement qui devait garantir un siège italophone au Conseil fédéral.
- Une union bancaire pour remettre de l'ordre dans ce secteurPlacer les banques sous la surveillance de la Banque centrale européenne est l’un des objectifs de l’union bancaire. Cette union a été voulue par les dirigeants européens pour remettre de l’ordre dans ce secteur malade de ses abus. La Commission européenne adopte donc ce mardi ce projet d’union bancaire. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Alain Franco.
- Il faut refuser l’arrêté fédéral sur la musiqueUn commentaire de Christian Favre. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Thijs Berman, député européen néerlandais, travaillisteLa crise de l’Euro et la politique d’austérité, deux thèmes qui ont dominé la campagne électorale aux Pays-Bas. Les Néerlandais, attachés par tradition à la rigueur budgétaire, vont-ils continuer de soutenir l’austérité ambiante dans la zone euro? Ils doivent renouveler les 150 sièges de leur Parlement mercredi, et les sondages montrent qu’ils hésitent franchement entre le Parti libéral du premier ministre Mark Rutte, et le Parti travailliste. Les deux sont pro-européens, mais les travaillistes, opposés à trop d’austérité, ont fait une remontée spectaculaire dans les sondages ces dernières semaines.
- Petite baisse des places financières européennesLundi, les places financières européennes ont clôturé en petite baisse. Elles ont marqué une petite pause après l'euphorie de la semaine dernière. Invité: Serge Ledermann, directeur des investissements chez Retraites Populaires.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- Naturalisation: qu'exiger des candidats à la nationalité suisse?Dans le canton de Berne, les candidats à la naturalisation doivent désormais passer un test de connaissances. Des "cours de naturalisation", organisés par les communes, sont facultatifs. Mais un tel cours est obligatoire pour les candidats ayant échoué au test au premier essai. Berne n'est pas le seul canton à faire passer un examen aux candidats au passeport à croix blanche. Le canton d'Argovie, notamment, y a aussi recours. Au printemps dernier, le Grand Conseil zurichois a en revanche refusé la nouvelle loi sur la nationalité, qui incluait un test écrit et un test oral pour tous les demandeurs. Selon vous, que peut-on exiger des candidats à la nationalité suisse?