Le Journal du matin
Il y aura vingt ans cette année que le peuple suisse, à une courte majorité, refusait le 6 décembre 1992 d'adhérer à l'Espace économique européen (EEE). Ce traité instaurait un grand marché intérieur entre les douze pays composant alors l'Union européenne et les sept pays, dont la Suisse, membres de l'Association européenne de libre échange (AELE). On se souvient tous de la déclaration du conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz, ce fameux 6 décembre, parlant de "dimanche noir" pour la Suisse. Le vote de 1992 allait ouvrir la voie aux accords bilatéraux avec Bruxelles. Mais qu'est-ce qui a conduit à ce vote? Pourquoi l'EEE? C'est la série que nous vous proposons toute cette semaine. Par Raphaël Aubert.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- JU: tensions suite à l'afflux de demandeurs d’asileDéjà dépeintes dans les statistiques de la police, les conséquences du Printemps arabe et l’arrivée d’une nouvelle catégorie de requérants nord-africains entrainent aujourd’hui des tensions dans les structures d’accueil en Suisse. Dans le canton du Jura, les autorités ont dû prendre des mesures et engager des agents de sécurité suite à plusieurs incidents, le dernier en date il y a tout juste un mois. Il faut dire que les responsables de l’asile sont confrontés à un nouveau type de requérants assez particuliers. Invité: Francis Charmillot, directeur de l’Association jurassienne d’accueil des migrants (AJAM).
- Bosnie: chrétiens, musulmans et juifs réunis pour la première fois depuis la guerreEn Bosnie, chrétiens, musulmans et juifs sont réunis pour la première fois depuis la guerre. Et c’est à l’occasion d’une rencontre mondiale pour la paix. Le rendez-vous s’est ouvert officiellement dimanche soir à Sarajevo. Par Gabrielle Desarzens.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Nouveau clivage identitaire: êtes-vous Apple ou Android?Jadis, on était "Beatles" ou "Stones", ensuite on était "PC" ou "Mac", désormais on est "Apple" ou "Android". Il s'agit de deux cultures numériques différentes, avec un système fermé pour Apple, ouvert pour ses concurrents. La mythique marque à la pomme qui gagne devant les tribunaux, est-elle en train de perdre la bataille de l'image? Comment les entreprises construisent-elles aujourd'hui leurs valeurs auprès du public, comment exploitent-elles ce filon identitaire? Invité: Dominique Turpin, président de l'IMD.
- Martin Beniston, les références musicales du jour"Le cygne", Camille Saint-Saëns, tiré du Carnaval des animaux "A hard day's night", The Beatles "Imagine", John Lennon
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Le blues de l’industrie solaire en AllemagneL'industrie solaire est en crise. Cette branche a connu un développement fulgurant ces dernières années et cet essor a conduit à des surcapacités de production au niveau mondial. Ces surcapacités ont provoqué une guerre des prix sans merci dans le secteur. La "Solar Valley", la vallée solaire, se trouve à une quarantaine de kilomètres de Leipzig, dans l'Ancienne Allemagne de l'Est. Cette région est touchée de plein fouet par la crise du solaire. Le reportage d'Aline Bassin, avec l'interview de Pascal Rochat, directeur du fonds Active Solar qui investit dans le solaire.
- Il y a vingt ans, l'EEE: un défi pour la SuisseIl y aura vingt ans cette année que le peuple suisse, à une courte majorité, refusait le 6 décembre 1992 d'adhérer à l'Espace économique européen (EEE). Ce traité instaurait un grand marché intérieur entre les douze pays composant alors l'Union européenne et les sept pays, dont la Suisse, membres de l'Association européenne de libre échange (AELE). On se souvient tous de la déclaration du conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz, ce fameux 6 décembre, parlant de "dimanche noir" pour la Suisse. Le vote de 1992 allait ouvrir la voie aux accords bilatéraux avec Bruxelles. Mais qu'est-ce qui a conduit à ce vote? Pourquoi l'EEE? C'est la série que nous vous proposons toute cette semaine. Par Raphaël Aubert.
- La douloureuse capitulation suisse vers l’échange automatiqueUn commentaire de Fabrice Gaudiano. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Nicolas Michel, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires juridiquesCela fait dix ans exactement que le drapeau suisse était hissé devant le bâtiment des Nations unies à New York. Elle devenait le 190e Etat à devenir membre de l’ONU. Les Suisses à l’époque ne s’étaient prononcés qu’à une petite majorité en faveur de l’adhésion. Dix ans plus tard, quel bilan en tirer? La Suisse joue-t-elle un rôle important à l’ONU? La neutralité du pays, l'un des arguments des opposants, a-t-elle été écornée? Plus généralement, l’ONU est-elle en mesure de remplir ses missions? Certains se posent la question à l’heure de la crise syrienne. Les réponses de Nicolas Michel, professeur à la faculté de droit de l’Université de Genève et à l'Institut de hautes études internationales et du développement et ancien secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires juridiques de 2004 à 2008.
- Les marchés clôturent dans le vertVendredi, les principales places financières ont clôturé dans le vert. Cela veut-il dire que l'effet Draghi a continué? En Asie, comment ont régi les marchés dans la nuit? Et ce matin en Europe, quelle est la tendance à l'ouverture? L'interview de Paul Wetterwald, chef stratégiste au Crédit Agricole Suisse.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- La Suisse devrait-elle mieux soutenir Solar Impulse?Le Conseil fédéral et l'équipe de Solar Impulse négocient fermement les conditions de leur collaboration. Récemment, Bertrand Piccard et André Borschberg déploraient dans une interview à la presse le manque de soutien de la Confédération. L'un relevait que le roi du Maroc les avait décorés de l'équivalent de l'ordre de la Légion d'honneur. L'autre tapait sur le clou en évoquant une attitude "très suisse": on préfère ne pas faire de pas, plutôt que de faire un faux pas". La Confédération entend continuer à soutenir les "savanturiers" suisses, par exemple en mettant des infrastructures à disposition. Mais Berne réclame des contreparties. Solar Impulse pourrait par exemple servir la diplomatie scientifique helvétique en arborant de façon plus visible la croix blanche. Faut-il soutenir davantage ces projets qui véhiculent une image positive du pays à l'étranger?