Le Journal du matin
A la veille des Jeux de Londres, cette série est l’occasion d’évoquer la double "personnalité" des JO, à la fois arène d’exploits sportifs hors du commun et théâtre politique où s’affichent les ambitions et les tensions de l’époque. Moscou 1980: les Jeux défigurés L’invasion soviétique de l’Afghanistan, en décembre 1979, va provoquer le plus important boycott de l’histoire olympique. Les Etats-Unis, l’Allemagne fédérale, le Japon et une cinquantaine d’autres pays n’iront pas à Moscou. Si certaines épreuves sont pénalisées par l’absence de nombreux sportifs, ce n’est pas le cas des courses du 800m et 1500m, où l’on assiste au duel des deux grands favoris, deux Britanniques que tout oppose: Sebastian Coe et Steve Ovett. Dans le vélodrome, Robert Dill-Bundi s’impose dans la course de poursuite et embrasse la piste qui l’a sacré champion. L’image sera en Une de la Pravda. Par Patrick Chaboudez, avec les interviews de Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), de l'historien du sport Patrick Clastres, et du Suisse Robert Dill-Bundi, champion olympique de poursuite en cyclisme au JO de Moscou.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Sandra Viscardi.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Mutations urbaines 6/10 (6h20): la Sulzer Aeral de WinterthourCette série propose du 16 au 27 juillet dix coups de projecteur sur des lieux emblématiques de l'ensemble du pays qui ont connu des mutations urbaines récentes. Ils étaient jusqu'ici réputés plutôt banals (quartiers, parties de ville ou zones industrielles) mais ils ont engendré par leur transformation de nouvelles activités et attiré de nouveaux publics. Dans chaque lieu choisi, la mutation est rendue visible ou symbolisée par un objet. Winterthur, sixième plus grande ville de Suisse, a sans doute été l'une des premières à avoir appris à reconvertir ses anciennes friches industrielles et ferroviaires. La Sulzer Areal connaît une deuxième vie depuis la fermeture des usines Sulzer à la fin des années 1980. Cette zone en perpétuel changement est aussi vaste que la vieille ville de Winterthur. Un reportage de Rouven Gueissaz.
- Les auteurs de la prière anti-Poutine face à la justiceLa justice russe a refusé lundi de convoquer Vladimir Poutine comme témoin au procès du groupe punk russe "Pussy Riot". Ce groupe avait organisé, en février dernier, une parodie de prière contre le président russe à la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou. Par Fabien Hünenberger.
- Presse alémaniquePar Simon Corthay.
- Identités 2/5 (6h40): le Conseil fédéralLes Suisses sont très différents, mais ils ont une identité commune. On la retrouve dans la vie quotidienne, mais aussi par le biais de personnages fédérateurs. Les conseillers fédéraux sont-ils des vedettes, tels que les sportifs Didier Cuche ou Roger Federer? Probablement pas. Mais ils sont souvent connus dans toute la Suisse, au-delà des barrières linguistiques. Certains sont bien plus populaires que d’autres. Le nom de Micheline Calmy-Rey est ainsi encore cité lorsqu’on interroge la population sur la composition du gouvernement… Cette popularité est particulièrement visible lors de la course d’école du Conseil fédéral qui a lieu chaque année dans le canton du président de la Confédération. En l’occurrence, cette année, c’étaient les Grisons et notamment à San-Antönien et à Schiers, deux localités où les sept Sages se sont mêlés à la population locale. Un reportage de Vincent Bourquin, avec l'interview de John Clerc, ancien secrétaire-général adjoint du Parlement.
- Pierre-Yves Maillard, les références musicales du jourCindy Lauper, "Girls just wanna have fun" Irène Cara, "What a feeling" Michel Sardou, "Un roi barbare"
- Journal de 07hPrésenté par Valérie Droux.
- Le printemps des actionnairesCes derniers mois, essentiellement dans le monde anglo-saxon, les gros actionnaires tels que les caisses de pension ont sonné la révolte et ont notamment obligé des dirigeants de banques à faire marche arrière quant aux bonus et autres juteux salaires qu'ils avaient l'intention de s'attribuer. Ainsi, via ce vent de fronde, les actionnaires commencent à prendre conscience que ce sont eux les propriétaires des sociétés cotées en Bourse et que par conséquent, ils ont leur mot à dire sur les rémunérations du management et leur manière de gérer la société. L'interview de Melchior de Murlat, partenaire au cabinet de Pury Pictet Turrettini et vice-président de BlueOrchard Finance, société spécialisée dans la microfinance.
- Panique sur les marchés européensLes bourses européennes ont à nouveau décroché lundi. Les investisseurs s'inquiètent de la situation économique de l'Espagne et de la Grèce. La chute a été si lourde que les bourses de Madrid et de Milan ont pris des mesures dans l'après-midi. Elles ont interdit les ventes de titres à découvert pour limiter la spéculation. Les observateurs parlent de "panique". Pour les politiciens, les acteurs des marchés financiers "surréagissent". L'interview de Jean-François Dortier, directeur de la publication "Sciences humaines" qui s'intéresse à la psychologie des marchés.
- JO, arène sportive-arène politique 7/10 (7h25): Moscou 1980A la veille des Jeux de Londres, cette série est l’occasion d’évoquer la double "personnalité" des JO, à la fois arène d’exploits sportifs hors du commun et théâtre politique où s’affichent les ambitions et les tensions de l’époque. Moscou 1980: les Jeux défigurés L’invasion soviétique de l’Afghanistan, en décembre 1979, va provoquer le plus important boycott de l’histoire olympique. Les Etats-Unis, l’Allemagne fédérale, le Japon et une cinquantaine d’autres pays n’iront pas à Moscou. Si certaines épreuves sont pénalisées par l’absence de nombreux sportifs, ce n’est pas le cas des courses du 800m et 1500m, où l’on assiste au duel des deux grands favoris, deux Britanniques que tout oppose: Sebastian Coe et Steve Ovett. Dans le vélodrome, Robert Dill-Bundi s’impose dans la course de poursuite et embrasse la piste qui l’a sacré champion. L’image sera en Une de la Pravda. Par Patrick Chaboudez, avec les interviews de Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), de l'historien du sport Patrick Clastres, et du Suisse Robert Dill-Bundi, champion olympique de poursuite en cyclisme au JO de Moscou.
- Dominique de Buman et les problèmes du tourisme suissePerspectives moroses pour les milieux touristiques: le franc fort et une météo pas toujours estivale minent les espoirs du directeur de Suisse Tourisme, Jürg Schild, qui prédit un "mauvais été" dans la presse alémanique. La branche a déjà connu un hiver difficile, avec une baisse des nuitées de 3,7%, soit près de 600'000 nuitées entre novembre et avril. En effet, ça coûte plus cher de prendre le train du Gornergrat à Zermatt que d'aller à Londres avec une compagnie à bas coûts. Avons-nous un problème de prix en Suisse? La réponse de Dominique de Buman, conseiller national PDC fribourgeois et président de la Fédération suisse du tourisme.
- Grosses pertes pour les principales places financières européennesLundi, les principales places financières européennes ont accusé des pertes importantes. L'Espagne et la Grèce inquiètent. Comment ont réagi les bourses américaines et asiatiques dans la nuit de lundi à mardi? L'interview de Roland Düss, directeur de la recherche à la Banque Gonet.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Syrie: une sortie négociée pour Bachar al-Assad est-elle acceptable?Le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi que la crise syrienne devait être résolue par des négociations et non par les armes. Une chute du gouvernement du président Bachar al-Assad risquerait de perpétuer une guerre civile où les rôles s'inverseraient, a-t-il ajouté. Lundi matin, le secrétaire général de la Ligue arabe a proposé "une sortie sûre" au président syrien Bachar al-Assad et à sa famille, s'il décidait de quitter le pouvoir. La proposition a été rejetée par Damas. Vu l'urgence de la situation et la complexité de la crise syrienne, faut-il privilégier la "real politik" et la solution russe? Quitte à accorder une forme d'impunité à al-Assad? Le débat entre Jacques-Simon Eggly, ancien conseiller national libéral, président de l'Organisation des Suisses de l'étranger et Shady Ammane, responsable du Collectif Jasmin.