Le Journal du matin
UBS et Credit Suisse ont réagi jeudi, après la parution d'un rapport de la Banque nationale suisse (BNS) sur la stabilité financière. Ce rapport demande aux deux grandes banques helvétiques d'accroître encore leurs fonds propres. Tant UBS que Credit Suisse se disent pourtant très bien capitalisées aujourd'hui. Mais ce sont les risques liés à la crise en Europe qui incitent la BNS à cet appel à la prudence, comme l'explique Jean-Pierre Danthine, vice-président de la direction de la Banque nationale. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Revue de pressePar Ariane Hasler.
- Le "downhill" ou comment optimiser les pistes de ski"La saison estivale représente l'avenir du tourisme suisse". Le constat émane de Jürg Schmid, directeur de Suisse Tourisme. Selon lui, l'été représente un marché à forte croissance. Dans un contexte économique difficile, certaines stations tentent justement d'innover en proposant de nouvelles offres estivales. Et parmi ces offres, un sport extrême se démocratise: le vélo de descente. Le "downhill" consiste à dévaler les pistes de ski, en été. Est-ce une façon d'optimiser les installations touristiques? Est-ce ça l'avenir des stations de montagne, le vélo plutôt que les skis? Le reportage de Raphaël Grand.
- Schisme Écône-Vatican: aux intégristes de franchir le fosséMgr Bernard Fellay, le supérieur de la Fraternité intégriste Saint-Pie X, a été convoqué mercredi au Vatican. La balle est désormais dans leur camp pour une éventuelle réintégration dans l’Église. Par Pierre-Yves Moret.
- Presse alémaniquePar Stéphane Deleury.
- Quelle réponse technologique pour les violences nocturnes le week-end?A la veille d'un week-end qui s'annonce beau et chaud, les Temps modernes s'interrogent sur les violences nocturnes qui frappent certaines villes de Suisse. Car les déboires de certains fêtards suscitent bon nombre de réactions, politiques notamment, où chaque parti y va de sa petite idée pour tenter de trouver une solution à un problème de société. Alors qu'aux Etats-Unis, une nouvelle application, Scene Tap, permet de réguler les flux de fêtards, on peut se questionner sur la place des nouvelles technologies dans ce débat. Invité: Pascal Lüthi, commandant ad interim de la police neuchâteloise et ingénieur.
- Nicolas Wadimoff, les références musicales du jourNoir Désir & Léonard Cohen "The partisan" Blue China "Visitors never come alone" Faute de Frappe "Contrôle social"
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Les Mystères du PalaisQui ose remettre à l'ordre une conseillère fédérale qui papote au milieu d'un débat au Conseil national? Par Esther Coquoz.
- La BNS demande à UBS et Credit Suisse d'accroître leurs fonds propresUBS et Credit Suisse ont réagi jeudi, après la parution d'un rapport de la Banque nationale suisse (BNS) sur la stabilité financière. Ce rapport demande aux deux grandes banques helvétiques d'accroître encore leurs fonds propres. Tant UBS que Credit Suisse se disent pourtant très bien capitalisées aujourd'hui. Mais ce sont les risques liés à la crise en Europe qui incitent la BNS à cet appel à la prudence, comme l'explique Jean-Pierre Danthine, vice-président de la direction de la Banque nationale. Son interview.
- Tensions en Ukraine après l'adoption de la loi faisant du Russe une langue régionaleAlors que l’Euro trouve son rythme de croisière en Pologne et en Ukraine, le parlement ukrainien a adopté la semaine passée un projet de loi du parti du président Viktor Ianoukovitch qui pourrait gâcher la fête, même s’il reste à ratifier. Cette loi qui propose un élargissement le droit d'utiliser le russe comme langue officielle, provoque déjà de vives tensions avec l’opposition. En mai dernier, des politiciens en sont même venus à échanger des coups poings en pleine séance du parlement. 20 ans seulement après l’indépendance de l’Ukraine, le sujet reste en effet très sensible. Par l'envoyé spécial de RTSinfo à Kiev, Frédéric Pfyffer.
- La saga des nuits lausannoisesLes nuits lausannoises font beaucoup parler d'elles ces temps-ci: bagarres et débordements marquent pratiquement chaque week-end. Les nuits sont chaudes, torrides mêmes, alors qu'il n'y a pas si longtemps, Lausanne était connu pour ses nuits glaciales, au point de provoquer la révolte d'une partie de la jeunesse. Par Pierre Bavaud.
- L’illusion de l’école à la carteUn commentaire de Pierre-Han Choffat. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Jean-François Rime et le taux plancherLe taux plancher de l’euro à 1 franc 20 est défendu bec et ongle par la Banque nationale suisse (BNS), qui a reçu jeudi l’appui du Conseil national. Les détracteurs de ce taux plancher ont été critiqués. La suppression de ce taux provoquerait une hémorragie d’emplois selon des élus de gauche. Faut-il à tout prix défendre ce taux? Et pendant combien de temps? Faudrait-il créer un fonds souverain avec les réserves de change de la BNS? Du côté de l'UDC, c'est Jean-François Rime, conseiller national UDC et président de l’Union suisse des arts et métiers (USAM) qui avait apporté le soutien du parti l’an dernier à la fixation du taux plancher à 1 franc 20.
- Les principaux marchés clôturent dans le vertJeudi, les principales places financières européennes ont clôturé dans le vert. La séance a-t-elle été nerveuse dans l'attente du scrutin grec du week-end? Et aux Etats-Unis et en Asie, comment ont réagi les marchés? L'interview de Jean-Sylvain Perrig, directeur des investissements à la banque privée Edmond de Rotschild.
- Journal de 08h00Présenté par Lorence Milasevic.
- Mendier est-il un crime?La Ville de Lausanne a présenté jeudi son contre-projet à l'initiative pour l'interdiction de la mendicité lancée par les libéraux-radicaux. La Municipalité propose de modifier le Règlement général de police en interdisant aux mendiants de prendre à parti les passants, d'être accompagnés de mineurs et de se montrer insistants envers la population. Le projet veut aussi interdire de faire la manche dans certains secteurs de la ville, notamment les endroits où les gens manipulent de l'argent. A Genève, l'interdiction de mendier existe depuis 2007. Elle n'a pas vraiment produit de résultat. Les Roms, visés par cet interdit, sont toujours aussi nombreux. Ils n'ont pas les moyens de payer les amendes qu'ils reçoivent. En revanche, l'interdiction semble avoir porté ses fruits dans les communes vaudoises où elle a été promulguée. Que faire des mendiants dans nos rues?