Le Journal du matin
La Banque nationale suisse (BNS) a réaffirmé jeudi vouloir maintenir sa politique monétaire actuelle, avec des taux d'intérêt très bas, histoire de conserver le fameux cours plancher de 1 franc 20 pour 1 euro. Cette démarche très active n'est pas sans risque. Ces taux extrêmement faibles créent de la surchauffe au niveau immobilier, dans un marché déjà très dynamique. De quoi inquiéter la BNS, comme l'explique Jean-Pierre Danthine, le vice-président de la direction générale de la Banque nationale suisse. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- La fin des mégaprojets dans les Alpes?Hôtels cinq étoiles avec suites de luxe, spa, hammam et même funiculaire privé. Les mégaprojets immobiliers offrent des rêves de haut standing dans les Alpes. Entre Verbier et Crans-Montana, en passant par Nendaz, plusieurs projets d'envergure sont en cours de réalisation. Des projets, pourtant, en voie d'extinction dans les montagnes suisses. Par Raphaël Grand. Invité: Bernard Debarbieux, professeur au Département de géographie et environnement de l'Université de Genève.
- La circoncision reste autorisée en AllemagneLes juifs et les musulmans allemands pourront toujours pratiquer la circoncision rituelle. Le parlement fédéral allemand a adopté mercredi un texte de loi en ce sens. Par Pierre-Yves Moret.
- Fabriquer de bons spermatozoïdes: un défi pour l’Homme!La qualité du sperme ne cesse de diminuer depuis quelques décennies. En France, le nombre de spermatozoïdes a diminué de 32% entre 1989 et 2005, selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction. L’environnement et notamment les perturbateurs endocriniens pourraient être responsables de cette baisse. Mais on ignore souvent que l’Homme, comparé à d’autres mammifères, est naturellement un mauvais producteur de spermatozoïdes. Sur les millions de cellules qu’il fabrique par jour, seuls quelques pourcents sont normaux. Invités: Serge Nef, professeur de génétique à l’Université de Genève, et Fabien Murisier, biologiste au Centre de procréation médicalement assistée de Lausanne (CPMA).
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Pour une nouvelle RéformeUn commentaire de Raphaël Aubert. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Gérard Jugnot, les références musicales du jour"Le chien", Léo Ferré "Tzigane", Maurice Ravel "Verklärte Nacht", Arnold Schoenberg
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Les mystères du Palais: Géraldine Savary dans les chouxMais où Géraldine Savary avait donc la tête jeudi matin au Conseil des Etats? A 8h44, au moment où le président Filippo Lombardi lui donne la parole, c'est l'embarras. Par Esther Coquoz.
- Les Suisses de l’étranger pénalisés par les banques suissesFaut-il obliger PostFinance à être LA banque des Suisses à l'étranger? Une motion déposée jeudi au parlement l'exige en tout cas. On le sait, les clients suisses résidant sur sol américain ne sont plus les bienvenus dans les banques helvétiques. Ceux qui sont établis dans certains pays européens commencent également à subir des restrictions. Du coup les 700'000 Suisses de l'étranger montent au front. Par Francesca Argiroffo.
- La BNS maintient sa politique monétaireLa Banque nationale suisse (BNS) a réaffirmé jeudi vouloir maintenir sa politique monétaire actuelle, avec des taux d'intérêt très bas, histoire de conserver le fameux cours plancher de 1 franc 20 pour 1 euro. Cette démarche très active n'est pas sans risque. Ces taux extrêmement faibles créent de la surchauffe au niveau immobilier, dans un marché déjà très dynamique. De quoi inquiéter la BNS, comme l'explique Jean-Pierre Danthine, le vice-président de la direction générale de la Banque nationale suisse. Son interview.
- La vignette autoroutière a plus de 25 ansLe parlement n'a pas réussi à lever ses divergences concernant la vignette autoroutière: le Conseil des Etats veut la relever de 40 à 100 francs, le Conseil national ne veut pas aller au-delà de 70 francs. Et la vignette autoroutière, cela fait plus de 25 ans qu'elle existe en Suisse. Par Pierre Bavaud.
- Elie Barnavi, historien, ancien ambassadeur d’Israël en FranceRelancer le processus de paix israélo-palestinien, mission impossible? Plus que jamais, la situation semble bloquée, comme en témoignent le conflit violent à Gaza, l’extension des colonies israéliennes ou la montée en puissance du Hamas. Dans un mois, les élections en Israël devraient confirmer la poussée de la droite. Quant aux Etats-Unis, échaudés sans doute par les échecs précédents de leur médiation, ils restent en retrait. Elie Barnavi, historien, ancien ambassadeur d’Israël en France, est un grand défenseur de la paix au Proche-Orient.
- Clôture en baisse pour les marchés européensJeudi, les principales places financières européennes ont clôturé en petite baisse. Pourquoi cette petite respiration? Et comment ont réagi les marchés américains et asiatiques? L'interview de Jérôme Schupp, analyste à la banque Syz.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- Le salaire minimum: un bon moyen de lutter contre la pauvreté?L'Union Syndicale Suisse désire 4000 francs par mois, au minimum, pour un travail à plein temps. Ces voeux sont partiellement matérialisés par une initiative populaire fédérale. Mais le Conseil fédéral n'en veut pas, pas plus que la majorité de droite du Parlement. Dans les cantons romands, l'idée a fait du chemin. Un sentier tortueux puisque le Grand Conseil valaisan vient de refuser le salaire minimum. Si les cantons du Jura et de Neuchâtel en ont accepté le principe, les lois d'application restent encore à déterminer. Mais qu'il soit cantonal ou fédéral, la création d'un plancher salarial peut-elle sauver les travailleurs pauvres?