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L'armée rectifie le tir: les données relatives au matériel de 27'000 soldats qui ont terminé leur service sont incomplètes, mais cela ne veut pas dire que toute trace de leurs fusils d'assaut est perdue. Actuellement, l'armée n'est pas en mesure de localiser l'arme de 733 anciens soldats, leurs dossiers sont aux mains de la justice militaire. L'armée évoque la perte éventuelle d'une douzaine de fusils. Ces rectifications ont été apportées ce lundi après-midi à Berne par le chef de l'armée André Blattmann. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Le chef de l'armée répond au scandale des fusils oubliésL'armée rectifie le tir: les données relatives au matériel de 27'000 soldats qui ont terminé leur service sont incomplètes, mais cela ne veut pas dire que toute trace de leurs fusils d'assaut est perdue. Actuellement, l'armée n'est pas en mesure de localiser l'arme de 733 anciens soldats, leurs dossiers sont aux mains de la justice militaire. L'armée évoque la perte éventuelle d'une douzaine de fusils. Ces rectifications ont été apportées ce lundi après-midi à Berne par le chef de l'armée André Blattmann. Son interview.
- Fonds juifs: vers une résurgence de l'affaire?Deux Israéliens, dont les parents avaient ouvert des comptes en Suisse en 1938, vont porter plainte aux Etats-Unis contre le Conseil fédéral, UBS et Credit Suisse pour avoir refusé de leur rendre leurs biens dix ans plus tard. Les montants réclamés s’élèvent à plus de 300 millions de dollars. Dimanche, leur avocat Roland Roth a expliqué dans Forum qu'il défendrait les plaignants devant une cour américaine qui permet de poursuivre les Etats étrangers pour des sujets traitant de l'Holocauste. Selon le magistrat, ses clients n'ont pas été pris en compte lors du règlement de l'affaire des fonds en déshérence. Mais selon UBS, toutes les affaires avaient été réglées en 1998 avec le versement par les banques de 1,25 milliard de dollars. L'interview de Thomas Borer, ancien chef de la task force sur les fonds juifs en déshérence.
- La visite du Land allemand qui tient tête à la SuisseLe ministre-président du Bade-Wurtemberg Winfried Kretschmann a rencontré ce lundi à Berne pas moins de quatre conseillers fédéraux et des représentants des cantons, à l'occasion d'une visite officielle en Suisse. Les discussions, amicales et intenses, ont porté sur les questions qui fâchent, comme le bruit des avions à l'aéroport de Zurich ou encore l'accord fiscal signé, mais dont la ratification est encore loin d'être acquise à la chambre des Länder en Allemagne. La présence d'un ministre président comme Winfried Kretschmann prend à ce propos une triple importance. Par Pascal Jeannerat, avec l'interview de Thomas Borer, l'ancien ambassadeur de Suisse en Allemagne.
- La reconversion académique d'une ex-présidente de la Confédération"Servir et disparaître", la devise qui a longtemps présidé aux destins des anciens conseillers fédéraux est de moins en moins valide. Micheline Calmy-Rey se reconvertit en professeure invitée à l'Université de Genève. Que va-t-elle enseigner? Son interview.
- Conflit autour de l'initiative WeberLes Verts ont présenté ce lundi matin leurs solutions pour la mise en œuvre de l’initiative Weber. Le parti qui a soutenu le texte veut notamment réorienter le tourisme vers une meilleure exploitation du patrimoine actuel et améliorer le système de locations des résidences secondaires par une mise en réseau. Les écologistes se sont aussi clairement positionnés sur un chiffre: ils estiment que dès 120 jours d’occupation, soit 4 mois, une résidence ne doit plus être considérée comme secondaire. Mais ce chiffre est justement celui de la discorde parmi les partisans de l’initiative. Dans le camp Weber, certains refusent désormais d'avancer cette limite. Mais les Verts, eux ont franchi le pas. Le débat entre Philippe Roch, PDC genevois, membre de l'équipe de l'initiative Weber et Antonio Hodgers, conseiller national Vert genevois.
- Sunrise/Huawei: nos communications sous contrôle chinois?Nos communications seront-elles bientôt espionnées par les Chinois? SMS, téléphonie, Internet: Sunrise, le premier opérateur privé de Suisse, a annoncé avoir signé un partenariat avec le géant chinois Huawei pour gérer l'infrastructure de son réseau. Huawei est un nom connu dans le domaine des technologies de l'information. Il s'agit de l'un des leaders mondiaux, critiqués, du secteur. On lui reproche des liens trop étroits avec le régime chinois. Par Raphaël Grand, avec l'interview d'Antonio Hodgers, conseiller national Vert genevois, membre de la commission des transports et des télécommunications.
- L'adieu du vice-président UDCJ-5 pour Yvan Perrin. Samedi, le conseiller national UDC rendra son tablier. S'il continue sa carrière politique, il quittera la vice-présidence de son parti au profit du Valaisan Oskar Freysinger et du Vaudois Claude-Alain Voiblet. A l'heure du départ, Yvan Perrin se sent-il soulagé? Son interview.
- France: les médias sont-ils anti-sarkozystes?A deux jours du grand duel télévisé du 2e tour de l'élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de porter plainte contre le site d'information Mediapart qui prétend que Kadhafi a financé sa campagne de 2007. Selon Nicolas Sarkozy, une partie de la presse, une partie des médias, sont "prêts à bidonner des documents" pour lui porter préjudice. Force est de constater que depuis quelques jours, dans les rangs sarkozystes, mais pas seulement, on parle beaucoup de "l'anti-sarkozysme des médias qui domine ces cinq dernières années". Les médias sont accusés, en cette fin de campagne, de lynchage systématique du président sortant. Les médias français sont-ils "anti-sarko" jusqu'à en perdre toute objectivité? Le débat entre Frédéric Martel, chroniqueur à "L'Express", producteur à Radio France et auteur de "J'aime pas le sarkozysme culturel" (Flammarion) et Elisabeth Lévy, journaliste, essayiste et rédactrice en cheffe du magazine "Causeur".