Le Journal du matin
Il y a cinq ans, cette semaine, a eu lieu la pire tuerie de l'histoire des Etats-Unis. 32 personnes étaient abattues par un forcené sur le campus de l'école Virginia Tech. Des survivants et des familles de victimes ont rendu hommage aux disparus ce lundi devant le Capitole à Washington, en réclamant la fin de la violence liée aux armes à feu. Le débat a ressurgi avec l'affaire Trayvon Martin, du nom de cet adolescent noir tué en février dernier par un vigile amateur en Floride. Comme il avait ressurgi l'année dernière, après la tentative d'assassinat de la députée Gabrielle Giffords lors d'un meeting électoral. Mais le souffle semble retomber à chaque fois. Par le correspondant de RTSinfo à Wasghinton, Eric Guevara-Frey.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Antoine Droux.
- Revue de presse*
- Les abeilles se cachent pour mourirChaque année, de plus en plus d'abeilles meurent dans des proportions anormales. Une hécatombe dont les conséquences économiques et écologiques sont planétaires. En Suisse, l'ordonnance sur "l'aide au service sanitaire apicole" sera prochainement présentée au Conseil fédéral. Ce service, qui coutera plus de 700'000 francs, servira notamment pour la recherche et la lutte contre les épizooties. Une chaire apicole devrait également voir le jour à l'Université de Bern. Rencontre avec le président de la société romande d'apiculture, Jakob Troxler. Invité: Jean-Daniel Charrière, collaborateur scientifique à l'agroscope de Liebefeld-Posieux.
- Ecône et Rome vers un accord sans concessionLe pape a reçu ce lundi la réponse d’Ecône à sa proposition d’accord. Rien d’officiel n’a encore filtré, mais il semble que les traditionalistes ont formulé un oui, mais pour maintenir le statu quo. Par Jean-Christophe Emery.
- Presse alémaniquePar Christian Favre.
- Vers un Internet bis?L'idée fait son bout de chemin. Face à la montée de la censure, sur Internet, face au pouvoir toujours grandissant des Etats et de certaines entreprises privées sur la toile, pourquoi ne pas créer un deuxième Internet? Maxime Pinard: chercheur en géopolitique du cyberespace à l'IRIS à Paris.
- Ueli Leuenberger, les références musicales du jourMikis Theodorakis, BO de "Zorba le Grec" José Alfonso "Grandola vila morena" Louis Pastor et Lourdes Guerra "Mariposa de noviembre"
- Journal de 07hPrésenté par Frédéric Filippin.
- Paroles de militants: Florence Lamarque (PS)Pourquoi s’engager encore en politique? Dans quel parti? Pourquoi soutenir tel candidat à l’élection présidentielle alors que les marges de manœuvre politiques semblent de plus en plus restreintes en cette période de crise économique? Que pense l’entourage d’un tel engagement politique, au sein de tel ou tel parti? La rédaction radio de la RTS propose durant quatre semaines les portraits de cinq militants soutenant cinq candidats, pour mieux comprendre la France qui vote et se choisit un nouveau président. Ce mardi, Florence Lamarque, militante du Parti socialiste à Bordeaux, suivie par Frédéric Pfyffer.
- Le débat sur les armes peine à décoller aux Etats-UnisIl y a cinq ans, cette semaine, a eu lieu la pire tuerie de l'histoire des Etats-Unis. 32 personnes étaient abattues par un forcené sur le campus de l'école Virginia Tech. Des survivants et des familles de victimes ont rendu hommage aux disparus ce lundi devant le Capitole à Washington, en réclamant la fin de la violence liée aux armes à feu. Le débat a ressurgi avec l'affaire Trayvon Martin, du nom de cet adolescent noir tué en février dernier par un vigile amateur en Floride. Comme il avait ressurgi l'année dernière, après la tentative d'assassinat de la députée Gabrielle Giffords lors d'un meeting électoral. Mais le souffle semble retomber à chaque fois. Par le correspondant de RTSinfo à Wasghinton, Eric Guevara-Frey.
- Un menton de chefLes opérations de chirurgie esthétique du menton ont augmenté de plus de 70% l’an passé aux Etats-Unis histoire. Ce phénomène s'explique par la volonté d’avoir "la gueule de l’emploi" et de se faire une tête de chef. Car un menton bien marqué est associé à la compétence et à l'autorité. Avec les interviews de Michel Pflug, médecin responsable de la Clinic, de Sabri Derder, médecin consultant en chirurgie plastique et de Jean-François Amadieu, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Avec des extraits de "Le couperet".
- L'indigente campagne présidentielle françaiseUn commentaire de Chrystel Domenjoz. Le débat continue sur http://signature.rts.ch
- Antonio Hodgers, conseiller national écologiste genevoisAprès le cap de la sortie du nucléaire, le débat sur la construction de centrales à gaz en Suisse s'est rouvert la semaine dernière avec les intentions dévoilées de Doris Leuthard. La ministre de l'énergie envisagerait la construction de cinq à sept de ces centrales, une décision pourrait tomber cette semaine encore de la part du Conseil Fédéral. Or, qui dit gaz dit évidemment rejet de CO2 dans l'atmosphère... Mais peut-on être en faveur de la sortie du nucléaire et opposé aux centrales à gaz?
- Les places financières européennes démarrent la semaine en hausseLes places financières européennes ont démarré la semaine en hausse ce lundi après avoir rendu passablement de terrain vendredi dernier. Pourquoi? L'analyse de Philippe Schindler, chef des investissements pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie à la banque Lloyds.
- Journal de 08h00Présenté par Lorence Milasevic.
- Deuxième pilier: est-ce normal d'en limiter le retrait?Le Conseil fédéral, encouragé par les banques, songe à rendre plus ardue l'utilisation des avoirs LPP pour accéder à la propriété. Il pointe du doigt le risque d'émergence d'une bulle immobilière, ainsi que les difficultés financières dans lesquelles se trouvent près de 20% des personnes ayant sorti leur capital pour acquérir un logement. Les autorités fédérales ont mis en consultation plusieurs propositions jusqu'à la fin du mois d'avril. Elles envisagent de fixer une limite d'âge pour les retraits à 40 ans ou diminuer la part disponible. L'Association suisse des banquiers (ASS) veut prendre les devants et se doter de règles limitant à 10% l'utilisation des avoirs du 2e pilier sous forme anticipée, contre les 20% théoriquement possibles actuellement. La Constitution suisse encourage pourtant l'accès à la propriété. Est-ce à l'Etat de décider comment disposer de notre épargne ?