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Le Tribunal criminel de La Côte a acquitté vendredi en fin d'après-midi Laurent Ségalat, le généticien français accusé d'avoir tué sa belle-mère. Cette décision a été accueillie par des applaudissements dans la salle d'audience. Laurent Ségalat, 48 ans, directeur de recherches au CNRS, comparaissait depuis mercredi dernier devant le Tribunal criminel de la Côte à Renens (VD). Accusé d'avoir tué sa belle-mère, il risquait 16 ans de prison pour meurtre. La défense demandait l'acquittement du biologiste, qui n'a jamais cessé de clamer son innocence. Catherine S., 67 ans, avait été retrouvée morte par son beau-fils dans sa maison de Vaux-sur-Morges le 9 janvier 2010. L’analyse de Michel Eymann et les interviews de Stefan Disch, avocat de la défense, de Bernard Bertossa, ancien procureur général genevois sur la question du doute en matière de verdict et d’Alec Reymond, avocat genevois.
Le sommaire de l’émission
- Le doute blanchit l'accusé L.S.Le Tribunal criminel de La Côte a acquitté vendredi en fin d'après-midi Laurent Ségalat, le généticien français accusé d'avoir tué sa belle-mère. Cette décision a été accueillie par des applaudissements dans la salle d'audience. Laurent Ségalat, 48 ans, directeur de recherches au CNRS, comparaissait depuis mercredi dernier devant le Tribunal criminel de la Côte à Renens (VD). Accusé d'avoir tué sa belle-mère, il risquait 16 ans de prison pour meurtre. La défense demandait l'acquittement du biologiste, qui n'a jamais cessé de clamer son innocence. Catherine S., 67 ans, avait été retrouvée morte par son beau-fils dans sa maison de Vaux-sur-Morges le 9 janvier 2010. L’analyse de Michel Eymann et les interviews de Stefan Disch, avocat de la défense, de Bernard Bertossa, ancien procureur général genevois sur la question du doute en matière de verdict et d’Alec Reymond, avocat genevois.
- Les banques suisses n'auraient pas dû livrer les noms de leurs employésLes banques suisses qui ont livré les noms de leurs employés à la justice américaine devront en répondre devant les tribunaux. L'avocat genevois Me Alec Reymond estime que les banques ont failli à leur devoir de protection de leurs employés. La piste d'une demande en dommage et intérêts est explorée. L'interview de Me Alec Reymond.
- Conseil fédéral, gouvernements cantonaux et accords fiscaux avec l’UELe Conseil fédéral a adopté le mandat de négociation pour le règlement du différend fiscal avec l'Union européenne. L'UE critique depuis bientôt 4 ans les régimes fiscaux cantonaux qui imposent les entreprises étrangères plus légèrement que les sociétés suisses. La solution retenue par le Conseil fédéral vise une solution acceptée au niveau international, qui préserve les recettes fiscales et assure la compétitivité de la place économique. Par Pascal Jeannerat, avec l’interview de Pascal Broulis, conseiller d'Etat vaudois, chef du département des Finances et des relations extérieures et directeur de la Conférence des gouvernements cantonaux.
- Syrie: la Suisse invoque la Cour pénale internationaleLa Suisse demande au Conseil de sécurité des Nations Unies de déférer au plus vite la situation en Syrie à la CPI, la Cour Pénale Internationale. C'est la CPI qui est compétente pour juger les crimes contre l'humanité. Ces propos ont été prononcés à Genève lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme. Interview de Philippe Grand, avocat et directeur de TRIAL.
- Pièce à conviction: Jonathan Littell raconte l'enfer de Homs en SyrieJonathan Littell, le Prix Goncourt 2006, a troqué sa plume d'écrivain contre celle du journaliste. Il publie chez Gallimard ses "Carnets de Homs". Il s'agit d'un document, il insiste sur le terme, qui relate une situation désespérée et complexe dans la ville de Homs entre le 26 janvier et le 2 février dernier. C'est un témoignage brut, sans effet de style, et qui pourrait servir à charge du gouvernement Assad en cas d'inculpation des autorités syriennes. Jonathan Littell a d'ailleurs déjà été entendu par un chercheur du Haut commissariat pour les droits de l'homme de l'ONU. En février dernier, il avait lancé, entre ironie et agacement, que la communauté internationale avait le choix de se taire. Son regard est toujours très sévère. Manuela Salvi l'a rencontré à Paris.
- Federer et Wavrinka à Roland GarrosLes deux joueurs suisses sont engagés ce vendredi après-midi, face à deux Français. Stanislas Wawrinka est opposé à Gilles Simon, 12e mondial. Roger Federer est opposé à Nicolas Mahut. Une correspondance de Laurence Bolomey, de Roland Garros.
- Lausanne: le projet Métamorphose engendre des surcoûtsLa Municipalité de Lausanne demande des études supplémentaires pour son grand projet urbanistique Métamorphose. En cause: les coûts engendrés par le projet se montrent plus élevés que prévu. Elle va examiner dès la fin de l'été 2012 des variantes visant à "optimiser le projet" et à réduire sa charge financière. Nouveaux stades, piscine olympique, écoquartier, écoles, bureaux... Métamorphose dévoile ses contours au nord et au sud-ouest de la ville, mais les résultats des concours d'architecture font apparaître un surcoût excessif pour la ville. Explications de Laurence Jobin et interview de Daniel Brélaz.
- Des missiles français dans l'arsenal rwandaisSelon le quotidien français "Libération ", 15 missiles Mistral, alors interdits à la vente, figuraient au sein de l'arsenal de l'armée rwandaise, à la veille du génocide, indique un document de l'ONU, versé au dossier d'instruction sur l'attentat qui en 1994 avait coûté la vie au président Habyarimana. Ce document explosif remet sur le devant de la scène la thèse de la responsabilité de la France dans cet attentat, qui avait déclenché le génocide des Tutsis. Interview de Patrick de Saint-Exupéry, rédacteur en chef de la Revue XXI, et auteur en 2004 du livre "Complices de l'inavouable, la France au Rwanda " (Les Arènes).
- Observatoire du Conseil fédéral: les cinq 1ers mois de Didier BurkhalterLe département des Affaires étrangères était au centre de l’actualité ce vendredi. Notamment avec une décision spectaculaire: la Suisse demande au Conseil de sécurité des Nations unies de saisir la Cour pénale internationale pour enquêter sur les différents massacres perpétrés en Syrie. Cette semaine le département de Didier Burkhalter réagissait également rapidement en déclarant persona non grata sur notre territoire l’ambassadrice syrienne accréditée pour la Suisse suite au massacre de Houla. Cette réactivité est-elle la marque de fabrique du nouveau ministre des Affaires étrangères, le libéral-radical Didier Burkhalter? Les réactions de Paola Ceresetti, correspondante au Palais fédéral pour la télévision tessinoise, Markus Häfliger, correspondant au Palais fédéral pour la "Neue Zürcher Zeitung " et de notre correspondant au Palais fédéral, Romain Clivaz.