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Il s'agit du psychodrame de l’entre-deux tours des législatives françaises: la Première dame de France, Valérie Trierweiler, a apporté son soutien - via Twitter - à l'adversaire de Ségolène Royal, Olivier Falorni, un socialiste dissident arrivé deuxième dimanche dernier en Charente-Maritime. Or le président François Hollande, qui s’était engagé à ne pas se mêler des législatives, avait autorisé son ex-compagne Ségolène Royal à publier sur son tract un message de soutien. Ainsi, le tweet de Valérie Trierweiler semble avoir transformé cette affaire politique en un règlement de compte privé. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec les réactions d'Edwy Plenel, directeur de Médiapart et ancien directeur de la rédaction du Monde, et de Christian Dupessey, maire PS d'Annemasse.
Le sommaire de l’émission
- HSBC victime de deux maîtres chanteurs à GenèveLa nouvelle est tombée ce mardi: deux Français ont été arrêtés vendredi soir en Haute-Savoie. Ils essayaient de faire chanter la banque HSBC, en menaçant de révéler des listes de noms de clients. Ils demandaient 5 millions d'euros en échange de leur silence. Les contours de cette affaire rappellent celle d'Hervé Falciani, ancien employé de la banque genevoise. Par Mathieu Cupelin.
- Législatives françaises, un twitt sème la zizanie au PSIl s'agit du psychodrame de l’entre-deux tours des législatives françaises: la Première dame de France, Valérie Trierweiler, a apporté son soutien - via Twitter - à l'adversaire de Ségolène Royal, Olivier Falorni, un socialiste dissident arrivé deuxième dimanche dernier en Charente-Maritime. Or le président François Hollande, qui s’était engagé à ne pas se mêler des législatives, avait autorisé son ex-compagne Ségolène Royal à publier sur son tract un message de soutien. Ainsi, le tweet de Valérie Trierweiler semble avoir transformé cette affaire politique en un règlement de compte privé. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec les réactions d'Edwy Plenel, directeur de Médiapart et ancien directeur de la rédaction du Monde, et de Christian Dupessey, maire PS d'Annemasse.
- Journée marathon autour de Merck Serono à GenèveCe mardi aura été une journée marathon pour le personnel du siège genevois de Merck Serono. En grève depuis ce matin, les employés de la biotech alignent les réunions d'importance. La première "task force" s'est en effet réunie dans le bureau de Pierre-François Unger. La présence à l'Organisation internationale du travail (OIT) de Johann Schneider-Ammann, ministre de l'Economie, a également stimulé la mobilisation. A tel point que ce dernier s'est finalement exprimé sur la question, au milieu de 200 employés grévistes qui avaient fait le déplacement sur la place des Nations. Par Pierre-Antoine Preti, avec un extrait de l'intervention de Johann Schneider-Ammann.
- Les multinationales défendent leur apport à l'économie genevoiseL'attrait des cantons de Genève et Vaud pour les multinationales s'érode. Selon une étude de la Chambre de commerce américano-suisse et du Boston Consulting Group rendue publique ce mardi, plusieurs voyants s'allument pour cette région, dont plus de 40% du PIB provient des multinationales suisses et étrangères. Il y a bien sûr le franc fort, mais également une main-d'œuvre moins productive et des infrastructures vieillissantes. De nombreuses incertitudes subsistent également sur la fiscalité et les incitations fiscales offertes aux entreprises. Interviews de Frédérique Reeb-Landry, directrice générale de Procter & Gamble à Genève, et Fulvio Pelli, ex-président du PLR.
- Fribourg, le canton qui explose les budgets de ses grands projetsDevisé à 180 millions avec ses nouveaux accès, le futur pont de la Poya, à Fribourg, va coûter au moins 211 millions de francs selon les derniers calculs du comité de pilotage mis en place. Cette somme dépasse nettement le crédit de 120 millions sur lequel s'étaient prononcés naguère, en votation populaire, les citoyens fribourgeois. Ce mardi, les socialistes et l'UDC, dans une démarche convergente, demandent la constitution d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur le dépassement qui atteint 17% du devis final. Les représentants de chacun de ces deux partis craignent un scénario similaire à celui de la route de contournement de Bulle, qui avait coûté 73 millions de plus que le projet initial. Que fait le Conseil d'Etat pour maîtriser les coûts de construction de ses routes et de ses ponts? L'interview de Georges Godel, Grand argentier du canton de Fribourg, président du Gouvernement et ancien directeur de l'Aménagement et des constructions qui a lancé les travaux pour le pont de la Poya.
- Politique d'asile: le centre droit a-t-il perdu son âme?Ce mercredi, le Conseil national va débattre de la révision de la Loi sur l'asile. Proposée par le Conseil fédéral, cette refonte vise à accélérer les procédures et à durcir les conditions d'octroi de l'asile en Suisse. Le but de cette loi élaborée en 2010 est également de réduire l'attractivité de la Suisse pour les demandeurs d'asile. La droite applaudit ces mesures, et va même plus loin. Mais tous ne sont pas sur la même ligne au sein du centre-droit. L'analyse d'Esther Coquoz et un débat entre Claude Ruey, ancien conseiller national (PLR/VD) et Alain Ribaux, conseiller national (PLR/NE).
- Regard sur la votation vaudoise consacrée au suicide assistéDans sa chronique bimensuelle, l'ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin a choisi d'aborder ce mardi la thématique du suicide assisté, alors que les Vaudois doivent se prononcer dimanche 17 juin sur cette question. Le radical valaisan, ancien chef du Département fédéral de l'intérieur, estime qu'il n’est pas nécessaire de légiférer sur cette question.
- Moscou: combien de manifestants pour défier Vladimir Poutine?Le bras de fer entre la rue et le pouvoir se poursuit en Russie. Des dizaines de milliers de manifestants anti-Poutine, 100'000 selon les organisateurs et 18'000 selon la police, ont défilé dans les rues de Moscou ce mardi. Cette manifestation intervient dans un contexte tendu, après une dizaine de perquisitions effectuées lundi aux domiciles de plusieurs leaders de l'opposition. Tous sont suspectés d'avoir joué un rôle dans les incidents qui ont eu lieu le 6 mai, la veille de l'investiture de Vladimir Poutine. L'interview d'Azamat Rakhimov, étudiant en Lettres, journaliste à Nasha Gazeta (le site pour les Russes qui vivent en Suisse).