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En France, 100 jours après son arrivée à la présidence de la République, François Hollande peine à convaincre l’opinion publique de son leadership. Selon un récent sondage, une majorité de Français reconnaît que le président tient ses engagements, mais doute de sa capacité à définir un cap. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas.
Le sommaire de l’émission
- Les banques poursuivent les livraisons de noms. Sous quelle menace?Les banques suisses continuent de livrer les noms de leurs employés aux autorités américaines. La menace du retrait de licence bancaire aux établissements suisses qui refuseraient la transparence fiscale pousserait la Confédération à coopérer, selon certaines sources. Mais cette menace est-elle réellement applicable? Les avis sont partagés: les banques doivent-elles bloquer toute collaboration ou sont-elles obligées de céder? L'enquête d'Alexandra Cohen, suivie du débat entre Paolo Bernasconi, procureur tessinois et avocat d'affaires, Jean-Philippe Walther, préposé suppléant à la protection des données, et Victoria Curzon-Price, professeure d'économie politique à l'Université de Genève.
- Rachat de Merrill Lynch: jeu dangereux de la banque Julius Bär?Un autre dossier bancaire fait polémique, celui de la banque privée suisse Julius Bär qui rachète l'activité internationale de gestion de fortune traitée en dehors des Etats-Unis de Merrill Lynch. Cette acquisition, chiffrée à 860 millions de francs, est réalisée auprès de Bank of America, Merrill Lynch étant une filiale du géant bancaire américain. Sur le vif, Victoria Curzon-Price, professeure d'économie politique à l'Université de Genève, et Paolo Bernasconi, procureur tessinois et avocat d'affaires.
- Les 100 jours mitigés de François HollandeEn France, 100 jours après son arrivée à la présidence de la République, François Hollande peine à convaincre l’opinion publique de son leadership. Selon un récent sondage, une majorité de Français reconnaît que le président tient ses engagements, mais doute de sa capacité à définir un cap. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas.
- Tunisie: sacrifier les droits des femmes sur l'autel de la démocratie?Ce lundi soir, les Tunisiennes vont descendre dans les rues de la capitale, Tunis, pour une grande manifestation. Outre protester contre "l'islamisation rampante" qui menace leurs droits, elles exigent notamment le retrait d'un projet d'article de la Constitution qui parle non plus d'"égalité" des sexes, mais de "complémentarité". Selon les femmes, ce changement lexical remet en cause tout le cadre juridique des relations entre les sexes et, au-delà, met en danger le modèle de la société tunisienne. Sur le vif, Raafa Ayadi, citoyenne tunisienne, traductrice et professeure d'anglais.
- Les doctorants en sciences humaines sous le feu de la critiqueEn Allemagne, le phénomène s'appelle "Doktor Arbeitslos", les "docteurs sans emploi". En Suisse aussi, de plus en plus de doctorants, principalement en lettres et sciences humaines, pointent au chômage. D'après le Tages-Anzeiger, ils seraient plus de 2000 cet été, soit le double du chiffre de 2009, au début de la crise. Etudiants surqualifiés, théoriciens en manque de "pratique", qu'est-ce qui cloche chez les docteurs? Sur le vif, André Hurst, professeur, auteur, ancien recteur de l'Université de Genève.
- VS: derrière l'affaire Varone, l'émergence du "troisième homme"En vue de l’élection au Conseil d’Etat valaisan, Marc-André Berclaz est candidat aux primaires du PLR, qui auront lieu le 6 septembre prochain. Il reste cependant dans l'ombre de Christian Varone, le commandant de la police valaisanne, mais pourrait bien brûler la politesse au commandant de la police valaisanne, empêtré dans l’affaire du "caillou" ramassé en Turquie durant ses vacances. Sur le vif, Marc-André Berclaz, président du comité directeur de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO).
- Succession Maudet à Genève: Olivier Fiumelli, l'autre "troisième homme"La succession de Pierre Maudet a son troisième homme: le libéral-radical genevois Olivier Fiumelli y croit dur comme fer, mais il est à peu près seul jusqu'à présent. Son parti est plutôt tenté de laisser le siège au PDC, en guise de remerciement pour services rendus. Pas question, répond Olivier Fiumelli, qui a des mots assez durs envers ses amis démocrates-chrétiens. Sur le vif, Olivier Fiumelli.
- Une section "Migrants" au PSS. Discriminatoire?Le Parti socialiste suisse aura bientôt sa section "Migrants". Cette section partait d'une bonne intention de la direction du parti, qui voulait donner plus de place aux militants étrangers. L'idée séduit Luisa Pentzke, membre socialiste du Conseil municipal de Lancy (GE). Son interview.