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Le Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi arrive en Suisse ce mercredi soir. L'opposante birmane fera jeudi un discours à l’Organisation internationale du travail à Genève, puis se rendra à Berne pour rencontrer une partie du Conseil fédéral, ainsi que le Parlement. Cela fait 24 ans que la célèbre opposante n'a plus mis les pieds en Europe. Après la Suisse, elle s'envolera pour la Norvège, l'Irlande, l'Angleterre puis la France. Il s'agit d'un voyage inédit, qu'elle considère comme un signe de gratitude envers les gouvernements qui ont soutenu sa lutte pacifique contre les généraux birmans. L'interview de Léon de Riedmatten, ancien médiateur suisse en Birmanie et proche d'Aung San Suu Kyi.
Le sommaire de l’émission
- Les attentes du périple européen d'Aung San Suu KyiLe Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi arrive en Suisse ce mercredi soir. L'opposante birmane fera jeudi un discours à l’Organisation internationale du travail à Genève, puis se rendra à Berne pour rencontrer une partie du Conseil fédéral, ainsi que le Parlement. Cela fait 24 ans que la célèbre opposante n'a plus mis les pieds en Europe. Après la Suisse, elle s'envolera pour la Norvège, l'Irlande, l'Angleterre puis la France. Il s'agit d'un voyage inédit, qu'elle considère comme un signe de gratitude envers les gouvernements qui ont soutenu sa lutte pacifique contre les généraux birmans. L'interview de Léon de Riedmatten, ancien médiateur suisse en Birmanie et proche d'Aung San Suu Kyi.
- La Loi sur l'asile, ou les soucis de la ministre SommarugaPas de statut de réfugié accordé aux déserteurs, plus de possibilité de demander l'asile dans une ambassade suisse à l'étranger, des centres spéciaux pour loger des requérants d'asile récalcitrants: voici quelques unes des mesures de durcissement de la loi sur l'asile, adoptées à une large majorité de droite au Conseil national ce mercredi. La gauche s'est retrouvée très isolée en tentant de défendre les droits des requérants d'asile, tandis que l'UDC se frottait les mains. L'analyse d'Esther Coquoz, avec un débat entre Ada Marra, conseillère nationale socialiste vaudoise, et Christophe Darbellay, président du PDC.
- Initiative Minder sur les bonus: le PDC subit un coup durUn véritable coup de théâtre a eu lieu aux Chambres fédérales autour de l'imposition des bonus de plus de 3 millions de francs. Après quatre ans de débats et de retournements de situation, le Parlement était enfin tombé d'accord, il y a 2 semaines, sur un contre-projet direct à l'initiative de Thomas Minder contre les salaires abusifs. Or ce mercredi, les vert'libéraux ont changé d'avis. Lors des votations finales vendredi, ils feront couler le projet. Ainsi, l'initiative de Thomas Minder sera très probablement soumise seule au peuple, au grand dam du PDC, qui avait porté à bout de bras l'imposition des bonus. C'est décidément une dure semaine pour le président du parti, Christophe Darbellay. Son interview.
- Olivier Falorni au centre d'une affaire d'Etat malgré luiEn France, le twitt de Valérie Trierweiler ne cesse de faire polémique. Mais au centre de cette affaire d'Etat, il y a un homme dont on parle peu: il s'appelle Olivier Falorni. C'est lui qui a reçu mardi le fameux twitt de soutien de la première dame de France, et depuis, le candidat socialiste aux législatives se sent pousser des ailes. Les sondages lui prédisent en effet une victoire écrasante contre Ségolène Royal, ce dimanche à La Rochelle. Les interviews d'Olivier Falorni et de Roland Dumas, ex-ministre socialiste des Affaires étrangères en France.
- Interdire la vente d'alcool dès 19h, une solution viable?Les socialistes vaudois veulent interdire la vente d'alcool à partir de 19 tous les soirs. C'est leur réponse aux rixes nocturnes des jeunes Lausannois. Cette mesure fait bondir Pierre Keller, qui préside l'Office des vins vaudois (OVV). Le radical s'inquiéterait presque de la santé mentale des socialistes Vaudois... Débat entre la conseillère aux Etats socialiste vaudoise Géraldine Savary et Pierre Keller.
- Tunisie: les artistes redoutent les militants salafistesLes artistes tunisiens sont inquiets. Dans la journée de lundi, des militants salafistes ont attaqué à Tunis un centre d'art qui exposait des oeuvres à leurs yeux insultantes pour l'islam. Il s'en est suivi une nuit de violences entre salafistes et policiers, et un couvre-feu a été instauré dans la capitale tunisienne. De nombreux artistes tunisiens craignent aujourd'hui pour la liberté de création dans leur pays. Ce mercredi, les trois "présidences" tunisiennes (République, Assemblée constituante et gouvernement) ont à leur tour dénoncé des "groupes extrémistes qui menacent les libertés" mais ont également condamné "l'atteinte au sacré". Extrait de l'interview de Moncef Marzouki, invité du "Journal du matin" le 8 juin, avec la réaction de Radia Nasraoui, avocate et opposante notoire au régime de Ben Ali.
- Le sauvetage de l'Espagne peut-il stopper la contamination?Après l'Espagne, l'Italie sera-t-elle le nouveau maillon faible de la zone euro? Le coût des emprunts effectués par Rome a atteint ce mercredi son plus haut niveau depuis six mois, et les Bourses ont évolué dans le rouge. Force est de constater que le plan de sauvetage des banques espagnoles n'a pas complètement rassuré les marchés financiers, probablement en raison des élections législatives qui se tiennent en Grèce ce dimanche. La probabilité que des partis anti-austérité arrivent au gouvernement pourrait en effet compromettre l'aide internationale à Athènes, et précipiter sa sortie de l'union monétaire. Les interviews de Michel Juvet, associé de la Banque Bordier & Cie, et François Leclerc, économiste et auteur, récemment, de "La grande perdition" aux éditions "Osez la République!".