Le Journal du matin

Le phénomène des fêtes nocturnes dans les villes suisses le week-end préocupe les politiques. Tandis qu'à Lausanne, les autorités ne savent plus comment faire pour juguler les débordements au centre-ville, provoqué notamment par une consommation excessive d'alcool, à Berne, des milliers de jeunes réclament davantage d'espaces pour faire la fête et moins de restrictions. Le maire de Berne Alexander Tshäppät se demandait ce dimanche dans la presse s'il ne serait pas opportun de lâcher un peu de leste en élevant par exemple le niveau de tolérance au bruit dans certaines rues prisées des noctambules de la capitale. Entre ville qui déborde et ville morte, quel est le bon équilibre à trouver? L’interview de Luc Gwiazdzinski, de l'université Joseph Fourier à Grenoble, auteur du livre "Nuits d'Europe, pour des villes accessibles et hospitalières".