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Alors que l'enquête du parquet de Mannheim contre la filiale allemande d'UBS pèse sur les chances de ratification de l'accord fiscal Suisse-Allemagne Rubik devant le Bundestag (parlement allemand), un chiffre va peser dans le débat: c'est celui des sommes que les clients allemands auraient évacuées des banques en Suisse vers des juridictions extra-européennes ou permettant d'échapper à toute fiscalisation, dans le but d'échapper à la régularisation prévue par Rubik. Ce chiffre serait toutefois très bas, inférieur à 1% de l'entier des fonds retirés. Par Pascal Jeannerat, avec les interviews de François Schaller, rédacteur en chef de l'Agefi, et de Jean Russotto, avocat d'affaires établi à Bruxelles et d'Isabelle Moret, conseillère nationale (PLR VD), vice-présidente du PLR.
Le sommaire de l’émission
- Un nouveau scandale va-t-il bientôt frapper UBS?Le parquet de Mannheim, en Allemagne, a confirmé qu’il enquêtait sur des collaborateurs de la filiale allemande d'UBS. Les soupçons sont lourds: il s’agit d’aide à la fraude fiscale, ce qui pourrait torpiller l’accord fiscal Rubik entre Berne et Berlin. Il faut toutefois rester prudent: pour l’instant, il ne s’agit que de soupçons. Par la correspondante de RTSinfo à Berlin Blandine Milcent, avec les interviews de François Schaller, rédacteur en chef de l'Agefi, et de Jean Russotto, avocat d'affaires établi à Bruxelles.
- Moins de 1% des fonds allemands fuient la Suisse pour des paradis fiscauxAlors que l'enquête du parquet de Mannheim contre la filiale allemande d'UBS pèse sur les chances de ratification de l'accord fiscal Suisse-Allemagne Rubik devant le Bundestag (parlement allemand), un chiffre va peser dans le débat: c'est celui des sommes que les clients allemands auraient évacuées des banques en Suisse vers des juridictions extra-européennes ou permettant d'échapper à toute fiscalisation, dans le but d'échapper à la régularisation prévue par Rubik. Ce chiffre serait toutefois très bas, inférieur à 1% de l'entier des fonds retirés. Par Pascal Jeannerat, avec les interviews de François Schaller, rédacteur en chef de l'Agefi, et de Jean Russotto, avocat d'affaires établi à Bruxelles et d'Isabelle Moret, conseillère nationale (PLR VD), vice-présidente du PLR.
- La stratégie de l'argent propre au centre des entretiens de WattevilleLes présidents des cinq partis gouvernementaux ont rencontré les représentants du Conseil fédéral ce vendredi matin à Berne lors des traditionnels entretiens de Watteville. Les sujets chauds ne manquent pas. Alain Berset a présenté sa vision du système de santé. Mais c'est surtout Eveline Widmer-Schlumpf qui était attendue au tournant sur sa stratégie de l'argent propre. Mais sur ce point, les représentants des partis sont restés sur leur faim. Par Stéphane Deleury, avec l'interview d'Isabelle Moret, conseillère nationale (PLR VD), vice-présidente du PLR.
- Restructurations, Credit Suisse n'est pas UBS!Les deux grandes banques suisses vont tailler dans leurs effectifs. Après l'annonce coup de poing d'UBS la semaine dernière de supprimer 2500 emplois dans notre pays, c'est au tour de Credit Suisse de réduire son personnel. Sa décision de supprimer 300 emplois a été annoncée ce vendredi matin aux employés. Credit Suisse se restructure, pour réduire ses coûts. L'objectif de cette démarche est d'économiser 50 millions de francs par an. Mais les deux restructurations ne sont pas comparables. L'analyse de Dominique Choffat.
- Pierre Chiffelle et la Lex Weber en Valais: malhonnête ou maladroit?Le groupe PLR au Parlement valaisan veut des explications. Les députés libéraux-radicaux soupçonnent Pierre Chiffelle, avocat d'Helvetia Nostra, d'avoir volontairement associé les noms de voisins dans des procédures de recours contre des projets de construction. Ces voisins auraient donc été utilisés contre leur gré pour bloquer des chantiers soumis à la Lex Weber. Pierre Chiffelle reconnaît deux cas avérés. Des maladresses, selon lui. Il se chuchote pourtant en Valais que ces cas ne seraient pas isolés. Par Raphaël Grand, avec les interviews de Pierre Chiffelle, avocat d'Helvetia Nostra, et d'André Vernay, chef du groupe PLR au Grand Conseil valaisan et l'analyse de Jean de Preux, chef de la rubrique suisse de l'Actualité radio à la RTS.
- Vers la fin du cumul des mandats politiques en FranceEn France, la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, présidée par Lionel Jospin, a remis ce vendredi son rapport à François Hollande. Elle propose notamment de limiter le cumul des mandats des députés et sénateurs, d’introduire partiellement la proportionnelle aux élections législatives et de mettre un terme à l’immunité totale du chef de l’Etat. La proposition qui soulève les plus vives réticences de la part des parlementaires, c’est la limitation du cumul des mandats. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec l'interview de Jean-Michel Baylet, sénateur et président du Conseil général du Tarn-et-Garonne.
- Le débat sur l'ouverture de la paysannerie reprend en SuisseLa population suisse est de plus en plus favorable à un accord de libre-échange agricole avec l’Europe. Un sondage publié par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) le révélait jeudi: 41% des personnes sondées pensent qu'il est temps pour l'agriculture suisse de se préparer à une ouverture des frontières et 53% qu’un accord de libre-échange avec l’Europe offrirait même des débouchés aux produits suisses de valeur. Débat entre Luc Barthassat, conseiller national (PDC GE) et Dominique Kohli, sous-directeur de l’Office fédéral de l’agriculture.
- Le Vendée Globe: trouver l'équilibre des limitesEn voile, vingt navigateurs prendront samedi à 13 heures, aux Sables-d'Olonne, le départ du Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. Deux Suisses y participeront: Bernard Stamm et Dominique Wavre. Agé de 57 ans, Dominique Wavre est le doyen de l'épreuve. Le Genevois disputera pour la quatrième fois le Vendée, qui sera son septième tour du monde. Son interview.
- Genève: Rémy Pagani court-circuite Guillaume BarazzoneAlors que le jeune PDC de 30 ans Guillaume Barazzone s'apprête à reprendre le département de la Sécurité à l'exécutif de la Ville de Genève, son collègue Rémy Pagani d'Ensemble à gauche semble vouloir le court-circuiter. Il présentera lundi son propre projet de règlement sur la police municipale. De plus, le département que dirigera Guillaume Barazzone pourrait se voir retirer certains services. Une volonté de ses quatre futurs collègues du Conseil administratif, tous de gauche. Le nouveau magistrat de la Ville de Genève, élu dimanche dernier, semble déjà confronté à plusieurs embuches de la gauche. Par Mathieu Cupelin.